Je vous ai déjà parlé du Docteur Z. Mon (ex) ORL.
Ex, entre autres parce que je ne le respecte plus, mais aussi car je pense qu'il ne me respecte plus depuis que je lui ai fait savoir que je ne respectais pas son nouveau commerce profitable.
Quoi de nouveau dans ce dossier, donc, pour que je vous parle du Z? Et bien j'ai une bonne nouvelle les amis, je n'ai plus besoin de me sentir obligée de censurer son nom pour lui éviter d'être embarrassé en public. J'ai découvert qu'il l'a déjà fait lui-même.
C'est donc en trainant dans une salle d'attente que j'ai remarqué des photocopies d'un article à côté des "vrais" pamphlets. Tiens, tiens, le Docteur Zeitouni qui se tient en pleines pages de l'excellent magazine scientifique La Semaine, édition du 28 août 2010.
Ah bin tabarnaque, ai-je dit, comme je le dirais dans une situation semblable.
Une épaisse figée sur papier glacé
Ok. J'exige de ne pas être la seule qui trouve ça consternant qu'un spécialiste du nez, de la bouche pis des oreilles, non seulement investisse la moitié de son temps à faire fluctuer son compte en banque via une mode douteuse… mais qu'en plus il se serve d'une clinique médicale sans rendez-vous pour faire la propagande de son commerce parallèle. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le taux de vieux est pas mal à son plénum, dans les cliniques médicales. C'est sûr que c'est hot comme idée, de les culpabiliser sans remords d'être des vrais vieux qui ont l'air d'être vieux car ils le sont: c'est sûr. Mais ce qui est mieux, c'est de conditionner les pas-encore-vieux. Là, on est en business pour le futur. Mieux encore, viser des gens fragiles et vulnérables, autrement appelés les malades. WOUHOU. $$$$.
Est-ce que je suis la seule au monde qui va se faire un devoir d'achaler tous les médecins de cette clinique avec mes plaintes non-officiellement reçues? Est-ce légitime, voire même éthique, qu'un doc qui a une position de décideur dans l'administration d'un établissement médical utilise ses privilèges pour s'autopromotionner, ou --pire encore-- faire des photocopies de son entrevue dans un magazine à potins dans lequel il déclare que le Botox ne fige pas la face des vieilles laides qui l'utilisent? (ou les vieux laids, questions d'égalité)
Come on!!!!
Quel clown. Et quels phénomènes de cirque sont ceux qui encouragent ou tolèrent ce genre de petits gestes qui pourraint créer un précédent négatif et dégénératif dans la perception de ce qu'est vraiment la soi-disant "santé"...
Sérieux, votre silence me dégoute, brisez-le si ce n'est pas déjà fait, si vous êtes un minimum pro-22ième siècle, dans votre tête et votre coeur. Mais ce silence généralisé ne me dégoûte pas autant que le sourire niais dans la face du Dr Anthony G. Zeitouni.
Destructeur des 22ièmes siècles de ce monde: sérieusement et scientifiquement: vas chier.
Pour une fois je serai sérieuse sur ce bloye. C'est parce que l'affaire c'est que c'est pas juste les vieilles crisses qui vont se botoxer, c'est les p'tites jeunes qui vont essayer ça qui me trouble! Les p'tites vieilles en manque d'air de jeunesse peuvent ben se botoxer jusqu'à plus soif, je suis pas d'accord mais les jeunes?
RépondreSupprimerOn apprend plus à vivre avec son corps, on le veut juste pas. On préfère avoir l'air d'un ballon gonflé à l'hélium que de voir une ride arriver... Pis là on parle seulement de botox, la chirurgie esthétique est pas loin dans le topo. Quand je pense que c'est rendu aussi naturel que de se raser les jambes, je capote. Je me dis qu'on va tous finir par être mi-organique mi-mécanique un moment donné pis en même temps de faire son changement d'huile, on va aller se faire faire un check-up de nos bouts rajoutés...
Et ton médecin, ben je lui dis: irresponsable.
Y'en a pas un qui va me faire croire que se plastifier la face ça joue pas sur la santé.
No fucking way.
C'est clair.
RépondreSupprimerJe refuse de pourrir ma jeunesse par des complexes en devenir qui sont, au final, indus.
C'est le conditionnement de sa tactique qui me dérange. Si au moins on réservait leur espace promotionnel à des milieux tels que les cliniques de chirurgie plastique, on ferait pas le saut.
Ce qui est dangereux, c'est la normalisation d'un acte contre-nature dans un milieu de prévention de la souffrance…Ce doc ne semble pas réaliser qu'il créé, dans un sens , de la souffrance en prétendant vouloir combler les fantasmes de jouvence de X et Y. D'ailleurs, je n'ai pas l'impression de voir grands docteurs s'opposer à une telle pratique de la part d'un collègue. Je pense qu'ils pensent que c'est une inévitabilité de l'avancement de la médecine, pour une raison qui m'échappe.
Ce n'est pas d'une injection que certains ont de besoin, mais bien d'un bon psy. Ce serait probablement moins cher et plus durable anyway!
PS: tu trouves pas que tout ceci nous ramène au Michel Girouard chryonisé d'hier?
PPS: Moi j'suis toujours sérieuse sur mon blogue.
J'allais justement nommer Michel Girouard. Je suis flabergastée par cette télépathie.
RépondreSupprimerMais oui, tu as raison, on doit certainement s'offusquer qu'un lieu de santé soit envahit par un produit comme celui-là. Parce que c'est un produit et non un soin là, entendons-nous.
Mais en même temps, je suis sûre que des gens ont criés au scandale quand on a sorti le maquillage permanent...
Et quand je pense à comment on nous traite à l'hôpital de façon générale, sans même parler de botox ou d'affaire de même, on a tendance à oublier que ce corps est aussi quelqu'un, malheureusement. L'humanisation des soins de façon générale, devrait certainement faire l'objet d'une plus grande attention.
Hahahah.
RépondreSupprimerLe maquillage permanent... Je pensais que c'était juste Danièle Ouimet qui avait ça dans la face…Bin non toé, t'as raison, ça doit encore exister. Est-ce rendu une pratique qui … existe encore?
Ça, c'est pas nécessairement un problème d'estime de soi, contrairement à la peur de se montrer vieillissant: c'est peut-être plus une léthargique paresse pathologique de larve de l'enfer de la part du sujet, ou d'une manière plus commune, un manque total du sens de l'esthétisme en rapport avec la variation des époques.
En même temps, c'était pas beaucoup plus qu'un tatou en matière de technologies empoisonneuses. Pis des tatous, c'est souvent laites…Ça fit.
-Au moins le recours à la Perruque esthétique est un choix sain pour l'Homme et la Femme Modernes du Futur-
RépondreSupprimeret le pire, te dirais-je dans mon opinion quasi-professionelle (non je ne suis pas botoxer) c'est qu'il doit couper ses heures de vrai médecine pour faire du cosmétique. Et que encore pire, à cause du marché lucratif des monsieurs/madames qui se shootent au botox, les prix de la toxine injectée demeurent hyper chers, donc ceux qui en ont vraiment besoin (les enfants avec la paralysie cérébrale qui ont des spasmes douloureux et qui souvent ne peuvent marcher à cause de ça) ne peuvent pas toujours se l'offrir. Maudit système...
RépondreSupprimer@ Isa
RépondreSupprimerTout à fait! Et ce que tu dis me fait penser, même si c'est un peu hors sujet mais pas vraiment, que ce fabuleux système permet à quelqu'un d'avoir plus rapidement une injection de Botox ou des boules en caoutchouc dans une clinique de chirurgie esthétique, qu'une opération de prévention pour les grains de beauté par exemple, alors que depuis quelques temps, ces opérations se fond uniquement dans ces cliniques et non plus dans les hôpitaux. 2 ans d'attente pour s'éviter un potentiel cancer, un gros chèque rapide pour s'éviter de se regarder la vraie face dans la miroir.
Eh misère!
Permettez-moi de m'immiscer dans ce débat passionnant, mais j'oserais ajouter que le titre de l'article scandaleux du toubib assoiffé d'argent est plutôt véridique ; c'est ben sûr, que le botox ne fixe pas l'expression du visage! Pour la simple raison qu'il n'y en a plus, d'expression du visage!!
RépondreSupprimerIl m'arrive d'en voir, de ces faces de mutants, à l'occasion au travail. Et comme toutes les fois où quelque chose de hideux apparaît dans mon champ de vision, je n'arrive pas à regarder ailleurs, malgré tout le dégoût et la révulsion provoqués par cette chose. Et à toutes les fois, je ne me dis pas "oh, la belle femme que voilà" mais plutôt "à quoi pouvait bien ressembler cette personne avant sa défiguration?".
Hier, justement, je regardais des photos de Dolly Parton (ce qui n'est vraiment pas dans mes habitudes, mais bon... c'est une autre histoire) et je n'ai pu qu'éprouver de la pitié en voyant les plus récentes photos d'elle. Yeurk! Pathétique. Bien que je puisse comprendre la tentation des ces personnes dont la carrière et le succès reposent plus sur leur apparence que sur leur talent. Mais y'a toujours ben un boutte à vouloir avoir l'air d'avoir 20 ans!! Et le pire, c'est qu'il va y en avoir de plus en plus, de ces victimes de l'apparence. Hélas...
Ça va être beau, dans les hospices de ti-vieux! Va falloir leur faire porter une cocarde avec leur nom, car on ne pourra plus les différencier!
P.S.: Je suis arrivée ici en voyant le lien sur le blogue de MMÉH, et j'aime bien ton blogue! Mais je me réjouis à l'avance du fait que je ne serai pas là pour voir le 22e siècle! Je te lève ma perruque! ;¬)
@ Lucrecia : Bienvenue dans ce confortable accessoire de tête des temps futur qu'est ici même!
RépondreSupprimerJ'aime réfléchir au paradoxe entre "ne fixe pas l'expression du visage" et l'explication comme quoi le Botox réduit la contraction des muscles faciaux……?!?!?! Aucune corrélation, c'est évident…Ahem.
Carrément, je pense que cette injection en tant que phénomène de mode est d'une cruauté complète envers l'Humain. Ce genre de procédure n'affecte pas que ceux qui s'en font injecter: que penseront les jeunes filles qui verront grand-maman avec un masque d'Halloween pour Noël? Elles y percevront l'horreur, je l'espère, plutôt que le mirage.
Rien de moins qu'un piège à con (nes). Peut-être est-ce là encore une étape dans la théorie de l'évolution et de l'adaptation, et qui sait, au 22ième siècle le problème sera peut-être réglé de lui-même, lorsque les effets secondaires inconnus à long termes et les suicides via l'estime de soi à zéro en aura fini d'eux autres. À moins que ce ne soit le contraire, que que le 22ième siècle ne soit qu'un siècle d'Halloween de plus sur le calendrier de la ligne du temps?!?! Ouch.
C'est d'une grande tristesse pour ces pauvres âmes potentiellement vides ou du moins trouées, mais surtout c'est révoltant que leur complice Dr ait un jour prononcé le Serment d'Hypocrite…oops….l'autre gars là, tsé! Son nom m'échappe… ;)