mercredi 31 mars 2010

Au lieu de la taxe pour la santé et les frais de 25$ chez le médecin


Pourquoi ne pas tout simplement engager des Madames-pipi aux portes de nos toilettes publiques afin de collecter nos précieux écus, puis par le fait même éviter les engorgements et les files d'attentes lors des spectacles rock?

Je soumissionne l'idée, en me sachant en avance sur mon temps.

mardi 30 mars 2010

Des belles bobettes Gucci!

Sacoche-bobettes GUCCI, un classique quand vient de le temps d'afficher notre bon goût.

C'est pratique Facebook pour magasiner des idées auxquelles ont aurait jamais pensé, sans débourser un seul sous.


NB: J'imagine que ça fait mal aux bras de toujours tenir son sac à main au niveau de l'élastique de vos culottes afin de soutenir l'illusion parfaite.

dimanche 28 mars 2010

Je me souviens de mon enfance en 1944


Le scandale insoupçonnable qui sévit contre le Codificateur de Québec, Clotaire Rapaille, m'a soudainement déterré des souvenirs d'enfance qui étaient restés enfouis dans l'oubli.

Ça m'a rappelé l'année 1944, alors que j'avais -38 ans et demi. Gamine, je logeais chez Tati Bernadette, originaire de la Biélorussie qui avait immigré à Paris afin d'y devenir comptable agrée, et fuir le choléra du même coup.


Alors que les Américains nous délivraient de l'emprise Nazi qui avait forgé la première de mes personnalités, j'ai dû me rabattre sur une nouvelle. J'ai donc décidé, en voyant ce soldat G.I. m'offrir un sac de croustilles Tostitos servi avec une exquise petite trempette aux jalapenos, que quand je serais grande, j'allais venir du Nouveau-Mexique.

Je me souviens avec exactitude que la radio qu'avaient apporté les soldats dans leur tank faisait résonner la chanson "Can't Touch This", qui aura bercé mon enfance par la suite, puisque Tati Bernadette raffolait des balades de Félix Leclerc pendant de nombreuses années, jusqu'à sa mort en 1926.

Puis, au cours de mes nombreux voyages pour apprendre le latin, j'ai jugé que mes rencontres avec les gens étaient 95% plus intéressantes que les rencontres des autres avec ces mêmes gens. C'est alors que j'ai soudainement gradué d'une maîtrise doctorale en sciences para-psychologique de l'estimation sociologique.

Puisque tout le monde jugeait que je devais être pauvre car sur-diplomée, j'ai alors décidé de me louer un appartement au 2ième étage du Château de crème à glace, offrant une vue prenante sur le Métropolitain. C'était un choix crucial d'image. Personne n'en voulait, de ces châteaux à l'époque, alors je me suis engagée à y manger pendant les 15 prochaines années afin de rembourser ma dette.

Bon, certains vont me dire: hey, j'ai fait des appels et ça aurait l'air que tu n'as pas vraiment mangé de la crème à glace consécutivement durant toutes ces années, ayant retracé ma délicieuse recette de patates-mozarelles et me soupçonnant de me nourrir adéquatement durant tout ce temps sans jamais manger de nourriture très froide. Je répondrai à ces détracteurs: «Je suis très surprise que vous ayez pu trouver ces livres de recettes et fait tout ce travail». J'en suis surprise, car on m'avait jadis déclaré que cette recette n'était pas mangeable, et je croyais que personne ne s'en souviendrait. Je ne le dis pas ouvertement d'habitude, mais avec vous, je vais être honnête: le secret pour une bonne patate tendre est dans l'utilisation d'une vieille casserole sale.

C'est donc entre deux cornets que j'ai concocté ma recette de patates; je savais que les Français étaient trop critiques pour l'apprécier, tandis que l'American Dream avait pour sa part été conçu autour de la dite-patate. Ça fait d'ailleurs partie prenante de leur code culinaire historique. C'est à ce moment là que j'ai pensé à cette phrase, qui a étrangement aussi effleuré l'esprit de ce cher Rapaillé: "Puisque le passé n'existe plus et le futur n'existe pas, autant les inventer".

Fak j'ai inventé une casserole conçue pour être sale à toutes occasions à partir de ce moment-là, dans le passé tout comme dans l'avenir, voulant intervenir dans la grande création de la ligne du temps.

-Fin-

vendredi 26 mars 2010

Folklore inter-temporel et légendes statisticiennes: ILS SONT LÀ POUR VOUS SERVIR

Si on voulait faire un décompte des jobs les plus incompréhensibles de la réalité contemporaine, il serait légitime de songer à y mettre les "calculateurs de risques", ceux qui savent s'il y a (ou non) plus de 0,47% de chance de se réveiller avec une perruque que l'on avait jamais vu de sa vie avant, confortablement étendue sur notre tête.

Le terme exact de cette profession m'échappe, il semble que ce soit un oubli volontaire de mon inconscient, venant du fait que quand je me souviens habituellement de ce terme, je m'en fais une idée idéale avant de l'associer aux bonnes descriptions d'emploi, et je suis toujours déçue d'avoir à plaindre les pauvres cravatées à talons hauts (dans une grande foule concentrée de tours à bureaux surpeuplées, si on regarde bin bin vite en spinnant sur sa chaise, à la Picasso, genre...) qui ont eu à comprendre dans quoi ils s'embarquaient une fois les descriptions de tâches lues, post-embauche, et doivent maintenant "pourcentager" toutes les possibilités imaginables de l'univers, et même les plus inimaginables, celles jamais pensées par l'équipe d'Iniminimagimo. (NB:Ceci était la plus longue phrase de l'Histoire de la phrase)

(Croyez-moi, c'est beau de cliquer sur le gros plan...)

Aussi banal que cela puisse paraître, je me suis amusée à estimer des choses, moi aussi, en commençant par mon % de talent d'estimation des choses.

Je me suis estimée bonne à 89%.

Et puis soudain, alors que je youtubais Thomas Fersen, il m'est venu à l'esprit (comme la vie fait bien les choses) que dans le fond, 97% des personnes ayant rencontré plus d'un minimum de 10 000 personnes dans le transit de leur vie (ex: les figurants de centre-d'achats, figurants de transports, figurants dans les estrades du terrain de base-ball, figurants de salles d'attente pleines de bactéries, etc.) auront 100% des chances d'avoir "croisé" de près ou de loin un assassin!

Good théorie, fille! --me dis-je!

Yark hein?

Alors maintenant que je vous ai rendu un peu mal à l'aise et suspicieux des inconnus comme des connus, je vous invite à vous détendre, bien confortablement assis sur le confort de votre chaise de la couleur de votre choix. Ensuite, regardez (s.v.p., quand même) le vidéo d'animation ci-bas sur la suave musique de Thomas Fersen "Monsieur", et essayez (per favore) de spotter l'étrange chasse-gallerie des gondoliers...et faites-moi comprendre le sens de votre lecture émotive de cette scène. C'est sûrement à cause de la récente Cérémonie d'Ouverture des J.O., et c'est rare que je dis ça....mais je trouve ça weird en tant que Québécoise, très même. Un détail, quoi, qui reste en tête et fait penser: ?!? ... Pauvres morts, prenez vos Gravols.

Autrement, enjoy!
Images et sons

jeudi 25 mars 2010

Conquérir un nouveau pays (Une ode à la révolte désuète)



Je déclare officiellement mon 4 et demi territoire indépendant. Cette nouvelle république démocratique s'appelle le "Che-Nous."

À moins que mon proprio ne m'amène la tête sur le bucher du BBQ sur le balcon des voisins, je ne vois aucun autre moyen pour quiconque de bloquer cet accès à la Révolution Tranquille 2.0.

?

J'suis pu capable. Pu capable d'entendre parler du multi-culturalisme Canadien versus les accommodements raisonnables au Québec, et de voir les 30 millions d'habitants de ces lieux distincts se noyer dans la bave de leur paroles respectives...

Même les propos censés m'énervent, parce qu'il y a tant de propos censés sur d'autres sujets dans le monde qui sont ignorés, car pas à la mode. Ces autres propos censés crèvent présentement de faim. Il faudrait leur donner un coup de main, en leur allouant un tiroir, dans notre Che-Nous.

Mais qui est responsable d'avoir déniché ce terme, "accommodement raisonnable"?

Au moins, quand le concept restait sans nom, on en parlait pas. C'est bien trop de syllabes pour ne pas dire grand chose.

Mais comment ne plus en parler maintenant que l'expression existe? Pire encore: maintenant qu'elle est utilisée aussi souvent qu'un bon juron gras et sale devenu complètement banal?

Tabarnaque que vous avez des abrutis dans vos cercles personnels!

Je ne voudrais pas vous accuser personnellement des malheurs du monde là...ce serait malhonnête et injustifié.

Mais votre matante X pis le beau frère de votre cousin Y, ce sont vraiment des criss d'ostis!

Ça discute de niqab en se magasinant du spray net pis une boite de For Men Only couleur Auburn chez Jean Coutu, pis ça parle de soumission de la femme musulmane!!!! Et que dire de la soumission aux cheveux gris?

C'est sûr que votre demi-soeur qui rêve de recevoir du Botox dans la face à l'âge de 29 ans, c'est pas une cinglée d'arrieriste, elle. C'est une consommatrice de pharmacologie.

Pis les Anglos qui nous haïssent en plus de ça, peu importe ce qu'on fait, je le sais! On est vraiment entourés de haine, non?

C'est un fait. Notre situation géo-socio-politique est terrible. Un paquet de Gauloises au beau milieu d'un présentoir de Export A au dépanneur. Il y a de quoi craindre pour notre patrimoine.

Mais arrêtez donc de faire comme si vous les aviez pas haïs en premier, les "autres"!!!

-Avis à la maudite gang de pas de vision qui sont assoiffés d'être Maître Chez-Nous quelques décennies trop tard: vous ne rentrez pas Che-Nous, même si vous faites donc pitié! Vous aviez juste à vous assumer avant d'être rendu à l'âge d'or. D'enlever vos souliers malpropres sur le paillasson ne changera rien à votre statut de black-listés.

-Pour les femmes drapées (qui incluent Médée et les fantômes de choeurs Grecs) ainsi que les gens très barbus (unisexes): vos demandes d'exil reçues via la boîte postale seront immédiatement déportées dans la poubelle de la déchiqueteuse.

Si je n'étais pas une perruque au plus profond de mon coeur, je vous détesterais sûrement du haut de mon Royaune au 3ième. Mais au lieu de ça, je juge vos proches et votre entourage, parce que vous ne feriez jamais rien de gossant, vous autres, tsé, toi là là. C'est pour ça que j'ai tant d'affection envers mon lectorat.


Un exemple d'affection ciblée.

mercredi 24 mars 2010

Gagner une vie

Pas drôle la vie de blogueuse!

Non mais ça ne paraît pas comme ça, mais il faut que je les consomme les niaiseries pour lesquelles je paie de l'argent, afin de vous instruire sur ce qu'il reste à faire en tant que société d'ici 90 ans.

En d'autres mots: je suis pognée pour les gratter, les maudits gratteux cheaps que je déniche au nom de la nouvelle perspective sur la vie, en attendant de payer mon lait 1% au Couche-Tard.

(Cliquez pour grossir votre oeil)

Mais celui-là, sérieux, je n'arrive même pas à percevoir comment j'aurais pu l'ignorer, du haut de mon statut de consommatrice de dépanneur.

Si je comprends bien le nouveau marketing digne de Martine à la plage, mis sur le marché afin de renouveler l'image sans ombre (ou presque) de la loterie, ce stratège de mauvaises photos existe pour coincer les gens avec un louche sens de l'humour comme nous. C'est pour nous que tout ça nous fait le plaisir d'exister.

Ceci me semble bel et bien être un cul-de-sac philosophique digne d'un bon vieux Catch-22. Vouloir dénoncer un pathétisme illustratif, alors qu'on est complètement sous son charme, c'est un peu cruel, voire, déchirant.

Au-delà du problème éthique que ceci (ne) nous pose (pas), voici un résumé pictural des rêveries subliminales invoquées sur la nouvelle stratégie esthétique habillant les tickets de Gnan-Gnans Gagnants à vie.

1-Parce que vous ne travaillerez plus, vous aurez droit à des échanges de couples en mangeant du melon d'eau avec des Australiens.

2-Vous pourrez enfin faire semblant de parler au téléphone invisible alors que vous serez seule au monde.

3- Vous pourrez agir comme des mongoles passionnés de kermesses, sans plus jamais vous souciez des apparences dénigrantes qu'inflige le fait de porter une laisse de ballounes en prenant des marches avec votre tendre moitié.

4-Vous pourrez enfin devenir vieux, et faire des noeuds dans les longueurs de vos vêtements de couleur poudre.

Le pire dans tout ça, c'est qu'on est obligés de les gratter, ces artéfacts SI actuels, et par le fait même, faire nos adieux aux beautés visuelles éphémères qui les composent.

Je ne sais pas encore "pour sûr" si le billet ne perdra pas ainsi toute son utilité, voire sa valeur patrimoniale, une fois délavé de ses plus beaux atouts...

lundi 22 mars 2010

Pour en finir avec la fin des années 80


Je me demande ce qui est le plus gossant, pour Rufus Wainwright:

-Aller à l'émission Tout le monde en joue du piano, et donner suite aux questions sans réponses de Guy A Lepage écrites sur les restants de cartons de recherche destinés à Gregory Charles, retrouvés dans le fond du Classeur Saison 2009, une heure avant l'enregistrement de l'émission...

OU

-Se faire remémorer son entrée flagrante quoi que subtile dans l'imaginaire collectif via le grand écran que formaient nos coeurs d'enfants...


Un de mes 10 premiers kicks imaginaires avant l'âge de 7 ans.

?

J'ai mis ma piastre sur la première option...

Pour voir la vie en prose, il ne faut pas avoir besoin de grand chose




Mais c'est simplement que je suppose que la survie de la cabane à sucre au siècle XXI tient à la fidélité d'une clientèle très riche en faune et en flore, poétiquement particulièrement éloquente à contempler en meutes, lorsque nous sommes camouflés dans la cape d'invisibilité aux motifs de chemises à carreaux que porte notre propre clan au travers des foules tapant du pied sur l'air de 'I Like to Move It'.

Mais le meilleur truc pour avoir des surprises lors de ces traditionnels pèlerinages forestiers annuels, c'est de se greffer un sens de l'observation réservé à percevoir les détails subtils qui construisent les paysages excentriques du monde rural, via ces commerces thématiques particuliers aux villages sur la route pour se rendre au fameux shack.

Pancartes "Ou passerez-vous l'éternité", une figurine plastique grandeur nature d'Elvis sur le toit d'un commerce non-identifié, des motels qui annoncent qu'ils ont des jeux de darts et de l'internet...

Quand se promener dans les bois devient comme de reculer dans le temps, mais pas tous au même rythme.

Ce qui me vient en tête?

Donnez de l'impossible, et je vous en ferai une exquise omelette all-you-can-eat.

dimanche 21 mars 2010

La citation freak du jour


...nous vient de cette nouvelle, qui dénonce un centre de désintoxication trop en lien avec Tom Thumb Cruise:

Le quinquagénaire se rappelle aussi l'exercice du cendrier. «Je devais crier au cendrier : "lève-toi", puis "assieds-toi", jusqu'à ce qu'il obéisse tout seul, décrit-il. Mais comme je n'arrivais pas à trouver le bon ton, il fallait que je lève le cendrier moi-même, encore et encore.» Après tous ces exercices d'entraînement, dit M. Love, «je suis chanceux de ne pas être devenu fou».


C'est vraiment tragique comme anecdote... mais bon dieu que c'est tout aussi hilarant.

samedi 20 mars 2010

Y aura-t-il toujours des fleurs à se mettre dans les cheveux


...une fois que nous serons rendus, les pieds enfin à niveau avec la tête, sur les premières dalles des précieuses cités des mystérieuses années futures?



En plastique, sans aucun doute, il y en aura toujours à cueillir quelque part dans une décoration permanente d'un Tim Hortons près de chez-vous.

Pour ce qui est du reste, il serait légitime d'en douter.

Mais une seule chose est certaine, quoi que complètement hors-sujet:

Une magouille de mauvaise photo rétrograde, par son esthétisme de joie douteuse frôlant la folie, sera pour toujours un incitatif personnel à investir 10$ dans ce blogue. Le tout, vertueusement commis au nom de la revendication au mauvais goût intemporel, dont nos contemporains semblent parfois tant assoiffés.

(Cliquez pour une grosse face)
C'est comme de militer pour la sauvegarde des pissenlits: ça n'a pas de prix.

vendredi 19 mars 2010

Un Texas comme on les préfère


Il faut le souligner, la plus récente chronique de Marie-Claude Lortie 'Austin, fier d'être bizarre', nous a en fait beaucoup plu.

Allez savoir si c'est le titre qui nous parle: nous tenons à déclarer qu'il arrive parfois aux perruques, aussi 22ième siècle soient-elles, de se surprendre à devoir ouvrir leur esprit, encore davantage, face aux trouvailles disponibles sur la grande feuille lignée de notre histoire dans l'infini Cahier Canada qu'est le temps.

Bref, nous tenons à souligner cette bonne piste de MCL avec autant de soins que nous ne l'avions fait lors de ce que nous jugeons avoir été de moins bons coups...

C'est là le réel sens de l'équité.

Il semble que ce traitement d'un sujet d'éclectisme nous change, et épouse très bien le teint journalistique de Madame Lortie.

Que le printemps demeure, c'est l'harmonie. Nous la saluons au passage.

Image d'une Burqa littéraire hasardeuse.



jeudi 18 mars 2010

Faire une belle séparation sur la perruque Montréalaise



À signaler dans l'actualité télé-webienne:


En bonus:
Voici un commentaire virtuel de ma perruque sur l'entrevue avec Suzanne Lévesque, entrevue aussi disponible sur le site des Francs-Tireurs. (Ma tuque hésite à se positionner politiquement...)

De toute évidence, on ne voit jamais assez de gros plans de son visage à la télé....ce qui au fond, reste dans la lignée de sa vision de la place faite aux femmes dans les médias, surtout celles qui prennent de l'âge en public. En tant qu'analyste télé bénévole complètement lassée, je trouve que la Fausse* aux Lionnes serait beaucoup moins servie en mollesse de tignasses si on voyait la face à Madame Lévesque de temps en temps, à moins de 5 mètres de distance. L'émission gagnerait beaucoup en bilan de regards félins, présentement complètement absents, puisque remplacés par le malaise perpétuel "entre-filles" constant. Pour une fois qu'il y en a une qui se veut perspicace, rafraichissante, vivante, et habilement franche: montrez-nous donc sa figure au complet, SVP. En plus, elle est plus belle que les autres jeunesses autour.

Ce sont des Lionnes de Zoo, ou de Savane, coudonc? Donnez-nous des jumelles pour qu'on suive le Safari comme du monde. (Des longues vues, pas un duo de siamoises, S.V.P.)

* D'écrire "Fausse" au lieu de "Fosse" était un simple lapsus, que je conserverai ainsi, pour la postérité!

mardi 16 mars 2010

Vu chez le Claude Poirier des interwebs



...also known as Patrick Lagacé, ce vidéo est carrément brillant de subtiles drôleries. Le meilleur dans tout ça, c'est que les commentaires laissés sur le billet du chroniqueur-blogueur forment presque un reflet portraitiste de la réalité présentée via les deux personnages principaux!

Personnages du Moyen-Âge, s'abstenir.

Je vous conseille particulièrement le milieu du film pour son aspect croquant.

Bannir le mot "Myriam-Bédard" de son langage

J'suis pu capable, déjà, de remplacer mon langage ordurier "en cas d'urgence" par cette décevante championne dont je tairai le nom.

J'ai vraiment peur de tomber amoureuse de Nima à mon tour, alors je la bannis officiellement de mes références "culturelles" de type "utiles uniquement pour gagner à Quelques 2100 arpents de pièges".

ADIEU, chose, dont j'ai déjà oublié le maléfique sobriquet de naissance!

PS: 1994, on vient d'en finir avec toi. Pow pow, t'es mort.


PPS: Le Détesteur est mort aujourd'hui. J'ai bien peur de l'avoir tué accidentellement, hier, alors que je me promettais de faire un effort sur la poésie de poubelles tant attendrissante pour les coeurs vaillants.

Lui qui m'avait tant envouté par sa vulgarité folklorique, je sens que j'ai contribué à faire mourir la magie de la condescendance bien mesurée qu'il véhiculait, avec mon effort de langage pas malpropre. J'ai influencé les astres, ou du moins, mon horoscope says so.

Repose en pédalo sur la vague de l'après-vie web, ô maître Détestateur 2.0: On va t'haïr pour toujours, cher fantôme des Beaux Arts de la Détestation.

lundi 15 mars 2010

Pourquoi le 22ième siècle sacre lors des grandes occasions

La chère maman de la blogueuse partageait en fin de semaine à sa progéniture 2.0, sa préférence pour l'humour subtil, sans langage ordurier éloquent, lorsqu'elle suit cette longue et fluffy traine de mots, avec laquelle je me marie à vous, chers lecteurs de ce blogue en recherche de sensations allant de très faibles à moyennement fortes.

Le côté tuque de ma céréale comprend très bien l'opinion de son ancêtre maternel. Par contre, le côté givré de ma perruque apprécie tellement de parler comme une sale ordure de temps à autres, qu'il voit ça comme un grand deuil à faire: il semble être un peu trop difficile d'en garantir la plausibilité de cessation immédiate.


MAIS POURQUOI TA PERRUQUE AIME-T-ELLE PARFOIS USER DE MOTS D'ÉGLISE OU DE FESSES?

- Parce que c'est de la poésie de poubelles.

- Parce que Marie-Claude Lortie ne sacre jamais, et nous laisse ce loisir en entier, en tant que membres de la race inférieure des communicateurs via blogues. (de marde... )

- Parce que je t'imite souvent, citoyen contemporain, et je suis le rétroviseur poussiéreux de ta conscience un peu malpropre.

- Parce que je sais que je suis bin trop fine pour aller jusqu'à dire que Jean Charest serait un "tabarnaque de Judas crosseur de Jésus, mangeux de marde, champion vomisseur de mensonges pré-usinés par des prostituées de la relation publique", alors au lieu de ça, je me censure et je remplace l'insulte par "Myriam Bédard" et j'ajoute un petit "calice" à la fin du paragraphe.

- Parce que ce siècle futur a de la classe à revendre et qu'on s'en fait pas avec ça, des mots de colons, car l'oeil averti du siècle prochain sait reconnaître la vulgarité à profusion parmi des termes dit politiquement corrects, sur beaucoup d'autres plateformes d'information et de divertissement, officiellement pas "de marde" mais officieusement, très.


Mais quand même, on aime pas ça faire honte à notre tendre ancestralité...Hmm....

Fak je vais peut-être juste finir par traiter les gens de Myriam Bédard.

Ça va paraître de bon goût, à première vue, si on y réfléchi pas. Et si on ne sait plus trop qui elle est....eh bin ça va mieux paraitre encore que si on le savait vraiment. Élémentaire, oui.

Ça va être comme de lancer deux pierres d'un seul coup avec notre slingshot poilu: la vulgarité descriptive de réels et\ou faux sentiments et aussi l'humour subtil, tous deux reliés en un seul "nom propre"...

La quête secrète de tous les dictionnaires, nous t'avons enfin trouvé sur notre chemin méta-temporel.

AJOUT: En d'autres mots:

Adieu, sacres du yiable! Bonjour, Myriam Bédard.

Ajout d'AJOUT:

Commentaire d'un touriste Olympique perdu sur le web:
Pauvre petite Myriam! Quessé qu'a t'a faite dont pour se faire name-dropé sans aucune raison de même?! Tu devrais avoir honte de ne pas avoir de respect pour les gens qui donnent leur vie pour une médaille à la Patrie, fille ! C'est à cause des ingrates comme toi qu'on se fait mentir par Via Rail durant la traversé aller-retour trans-canadienne!

samedi 13 mars 2010

Les pires images pour les meilleurs sons

Comment vous souhaiter un bon week-end
en usant de codes-html.


Wow qu'on aime donc cette chanson THROUGHOUT le 21ième siècle,
sans jamais sauter une année! Malheureusement, le web en a fait
un dégradé d'échantillon de couleurs SICO en guise de vidéo 2.0:


Mais pour vous consoler de ce jaune moutarde, un vrai
clip en guise de "réconfort" en laine de tuque,
de Camille encore.

(Cadeau À Clotaire-Québec
De Montréal xx)

vendredi 12 mars 2010

Simon & Garfunkel ramène le siècle XX par che-nous



Wouhou! Seuls les vieillards qui seront un jour rendus trop morts
pour voir naître les années 2100, ainsi que 2-3 de mes jeunes amis
bizarres, seront heureux d'apprendre que Simon & Garfunkel s'en
viennent en ville!

Ouin...faut bien que ça se finance c'te retraite interrompue là,
c'est ce que je me dis en regardant le prix du ticket.

Priceless old shit, I love you:

"Because a vision softly creeping\ Left its seeds while
I was sleeping\ And the vision that was planted in my brain\
Still remains."
Bin kin, tu parles d'un hasard: c'est de même que je
me suis sentie la première fois que j'ai vu en rêve le 22ième
siècle; depuis j'ai compris qu'il est indicible mais pas
silencieux, ce siècle composé en majorité de matières
recyclées.

jeudi 11 mars 2010

Hitler n'est pas fier de Régis!

Woa! Y en a donc bin des codes culturels dans cette image.


Remarquez comment on se rapproche du 22ième
siècle un peu plus à chaque instant, même à Québec!

"Les Olympiques de 2078"

mercredi 10 mars 2010

Un sexy siècle sexiste ?

PRÉAMBULE: Ceci est un billet que j'aurais pu écrire il y a deux semaines, mais le cours des jours dans la Matrice aura procédé d'une façon telle qu'il est maintenant venu le temps d'écrire ce billet exactement de même. Il pourrait vous sembler décousu, mais c'est juste une autre forme de perruque couettée.


Bon. Reculons dans le temps, et revenons en arrière, jusqu'à samedi dernier. Un voyage sur l'horloge sans trop avoir à pédaler à l'envers longtemps.

C'est donc ce samedi là qu'on pouvait ouvrir notre grosse Presse virtuelle, et découvrir par le fait même, accidentellement, une lettre ouverte. Fort intérêssante si on se réfère à notre historique d'opinions officielles, dont la trace est imprégnée dans ce vieux billet et celui-ci, parce qu'on peut y lire des choses qu'on pense, mais sans déconner et dans un langage très classe sans sacre.

Bin oui, toé, une lettre. Ça se lit, ces petites bêtes ouvertes là! C'est même souvent écrit avec des mots à peu près aussi lisibles que les articles des journalisss. T'essayeras ça, mais commence par le faire samedi dernier pour ne pas être complètement anachronique avec ce blogue.


Monsieur Marois, intervenant psycho-social et auteur de la dite lettre soi-disant ouverte, ne rebrasse pas le débat "fif" versus "très fif" comme on aurait pu le deviner en premier lieu. Non. Il amène un point extrêmement pertinent, et ce pour les décennies à venir. (Dans le sens de pertinent pour vrai, pas dans le sens obscure de "pertinent" venant du sens ironique de la pertinence et donc de l'impertinence. Je sais que des fois, c'est ambiguë, mais ici je désire être claire comme une perruque d'eau de roche.)

Par ici, on considère que c'est l'évidence même du bon sens qui se retrouve dans ce papier, que je vous urge de lire. Son auteur ose aborder l'idée du sexisme plutôt que de l'homophobie, dans la marée de choses qui se sont dites en parallèle avec les propos du Conte Dracula, de l'amateur de bien jeunes filles bien gracieuses, de l'amateur de rouges à lèvre longue durée, de l'amateur de perruques d'Alain Goldberg et de l'autre, chose là...tsé.

Et il a tout à fait raison d'en faire le constat. Rien de moins que du sexisme, qui croyez-le ou non, nuit autant aux hommes qu'aux femmes au final. On parle de sexisme, et on est pourtant pas particulièrement des admiratrices de Marie-Claude Lortie.

Donc, le problème n'est pas avec l'orientation du patineur. Le problème est que le patineur a un comportement qui projette une image aberrante pour plusieurs membres du clan Pierreafeu: celle d'un homme avec des composantes soi-disant traditionnellement féminines et donc so bad. Comme une genre de Myriam Bédard avec des couilles, quoi? Inacceptable pour l'oeil non-averti, j'avoue.

Marois décrit ainsi la chose: "Ce qui a posé problème, c'est l'habillement, le rouge à lèvres, l'attitude. Or, malheur aux hommes et aux garçons qui ne se conforment pas aux diktats du genre masculin?: les gais, les efféminés ou ceux en apparence trop sensibles. Ils sont victimes de discrimination ou d'injures, ou plus subtilement, ils sont l'objet de risée."

Imaginez ce que le port de la perruque aurait causée comme controverse passéiste...

Je trouve que l'auteur vise avec justesse le pseudo problème que l'on associe à Weir. Il fait court-circuiter, comme Johnny 5 dans Coeur Circuit le ferait, l'idée qui distingue être un homme d'être un virtuose de la glisse élégante multiforme, et rend possible la liberté de forme. Bienvenue dans le futur d'aujourd'hui.


Ce qui m'amène à faire un U-turn dans une lignée inverse mais consécutive, et de parler d'un vrai sport d'hommes: le hockey.

Calice que j'haïs ça, le hockey. Mais je suis contente si toi t'aimes ça, ça me permet d'aller faire autre chose pendant que tu domines la glace.

Mais il y a une chose qui me cause plus de frustration que de chercher une rondelle miniature sur un écran de télé.

C'est d'entendre l'opinion des gens sur l'arrogance des joueuses féminines d'Équipe Canada durant les Jeux de Vancouver.

Dieu sait à quel point Kim St-Pierre, bin j'la connait juste pas c'te gardienne de l'enfer-là. Je la confond encore avec Manon Rhéaume.

Et pourtant, qu'on blâme son équipe d'avoir gagné 18-0 lors de leur premier match Olympique, c'est d'espérer autre chose des athlètes féminines que ce que l'on attendrait d'un champion: de la compassion maternelle et un peu de modération afin de ne pas faire pleurer le coeur à demi entrainé de l'adversaire, pour des filles qui ne font que ça, s'entrainer pour jouer à ces Olympiques. Et qui, à ce que je sache, n'ont pas fait des Fuck You avec leurs mitaines de hockey entre chaque but, en crachant dans la face de l'adversaire assommée qui pisse le sang sur la bande, en lui disant des choses méchantes sur l'apparence de son cuire chevelu sous son casque. Non. Elles jouent comme des championnes, et c'est un peu gênant de voir comment les autres ne sont pas à la hauteur. Mais je croyais que les embuches étaient la meilleure façon d'apprendre?

Il est bien vrai que dans nos coeurs contemporains, on aimerait les voir en petites bobettes entrain de danser autour d'un poteau sur lame en se faisant lancer des 20$ quand elles ont des plus gros totons que les autres. Décevant cet équipement, c'est vrai.

On aimerait qu'elles s'embrassent torridement en bédaine sur la glace en regardant la caméra afin de laisser le plus de chance possible au match de finir 6 à 9. La vie est chienne des fois ! Sont vraiment pas fines de jouer au hockey fort de même. Les tabarnaques de sans-coeurs!

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"Hey Michael Phelps"

"Yes?"

"Tu pourrais-tu ralentir ton style papillon un peu, quand les autres nageurs voient juste ton fond de culotte en peau de requin avec cette avance de champion aquatique , ça leur fait de la peine."

"Fuck you."

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Suzanne Lévesque s'offusquait d'ailleurs récemment de l'existence même de cette discipline sportive du côté des filles aux J.O., puisque la pratique de ce sport dans le monde est assez inégale comparé à notre tradition en voix d'installation, et que c'est donc mieux de lui couper l'herbe sous le pied directement à la racine afin d'épargner d'éventuels sentiments désagréables à Madame Lévesque. On pense par contre que puisque cette citation a été faite en direct de la Fausse aux Lionnes, il y a des chances qu'elle n'aille aucune répercussion dans le monde, heureusement.

Est-ce que les critères pour l'Excellence Olympique sont légèrement à double standard dans notre imaginaire? C'est mon principal questionnement en cours de gestation, caché entre ces phrases parallèlement alignées.

En résumé:

Toujours plus haut, plus loin, plus fort = pour les hommes?
Toujours en recherche d'égalité, toujours à la même place, toujours flexible= pour les fefilles?

Des champions


Des championnes