mardi 2 mars 2010

Que ferait l'administration fonctionnaire d'un CEGEP dans une situation quelconque?

Journal, journal: dis-moi quel est le plus beau sujet chaud du jour!

De quessé....la plus belle est Vincent Marissal?

Peut-être. Mais c'était pas la question.

***

On peut lire en exclusivité dans La Presse cette histoire d'accommodement en cours de raisonnabilité au CEGEP St-Laurent.

Une militante, un niqab, une histoire chiante. À date, rien de très surprenant venant du siècle XXI.

Ce qui nous renverse le cul par-dessus la tête, ce n'est pas ce côté de l'histoire.

C'est Michèle Ouimet qu'on droit remercier pour ses très pertinentes pistes:


"Pourquoi ce dossier s'est-il rendu au bureau de la ministre James? Pourquoi le cégep n'a-t-il pas pris la décision seul?"

Hmm Hmm.

Flusher des dossiers.

L'ultime question non-formulée est la suivante:

Depuis quand les fonctionnaires d'un CEGEP prennent-ils des décisions, autre que le choix de leurs lunchs de la journée?

Depuis quand les fonctionnaires juniors qui supervisent les budgets, les chiffres, et les poursuites judiciaires, n'ont-ils pas peur de trancher des décisions conséquentes et affirmatives en ce qui concerne la tolérance à l'égard des étudiants, peu importe quelque soit le sujet de discorde?

La vraie question est surtout: Mais qu'est-ce qui a fait choker l'administration afin qu'elle se bouge de son statu quo traditionnel de la non-position, et qu'elle se dérange durant cette longue pause-café qu'est une journée de travail, afin de passer un coup de fil à son ami le haut fonctionnaire de Québec?

Ça, c'est du jamais-vu.

Je suis impressionnée par toi, administration collégiale.

J'étais vraiment en train de commencer à croire que ton rôle n'était qu'une pièce de théâtre de bullshit sur papier carbone. J'étais tout à fait en mesure de croire que la recherche de candidats à ces postes était basée sur l'inaction, la contradiction, voire la flagrance d'absence de réflexion.

T'es presque rendue une grande personne, administration fonctionnaire.
Je t'en félicite.

AJOUT: Pour les trois personnes qui s'interrogent à savoir l'opinion officielle de la blogueuse sur le dit-accessoire controversé, la voici. Je tolère autant le port de la tuque que de la perruque dans une institution scolaire. Mais la cagoule et le niqab, c'est très peu user-friendly pour l'apprentissage des langues. Fin.

Pour les deux personnes qui veulent savoir l'opinion officielle de la blogueuse sur l'intervention du Ministère: il serait idyllique que Québec s'intéresse à ses collèges plus souvent, et "mieux-ment" encore.

Pour l'unique personne qui n'a pas encore compris mon opinion sur l'administration du système scolaire: relire ce billet.

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.