vendredi 5 mars 2010

Les avantages de la vie fermière 22.0: les faits

L'internaute moyen se sera accoutumé, au cours de l'année 2009, à voir des jeux en ligne sur Facebook se multiplier à un rythme plus virulent qu'il ne le fallait pour que la plateforme de l'autoroute des internets n'en soit congestionnée sur son "feed".

Sur la ligne du temps, parmi les dizaines de jeux ciblant*** les Q.I. de moins de 100, (excluant donc plus du 3\4 des programmes réservés aux plus obscures des sources d'intelligence sous-zéro) en ce qui concerne le prorata satisfaction de soi VS la perte de temps officielle, le plus respectable de la liste historique est sans contredit Farmville.

***nul n'est protégé d'un jour devenir un des heureux élus à titre de dommages collatéraux de cette cible.***

*Chut! Avant de protester, finis de mettre ta salopette comme du monde.*


Qui n'aura pas été témoin d'un ami, d'un faux-ami, ou même de sa propre ombre, entrain de planter des bonnes p'tites pétates fraichement programmées via cette application futuro-passéiste?

That's right: la moitié d'entre vous aurez éventuellement été tentés par cette aberration de productivité. Et vous aurez eu raison...du moins vous le penserez.

Quoi que nous soyons conscients que la plupart des collaborateurs de cette vie rurale virtuelle soient des moyens mongoles qui multiplient les sources de dépendances pour les 12 ans et moins sur ces réseaux sociaux, il reste que Farmville demeure une alternative de vie intéressante pour les gens de toutes les époques évolutives confondues.

Pourquoi Farmville offre-t-il un meilleur service que ma collectivité en général?

- Il est impossible pour les pyromanes, et ce, malgré les menaces via certains groupes sur Facebook, de brûler ma ferme. Fuck you, les pompiers volontaires louches.


- J'ai l'impression de respecter les animaux lorsque je trais l'argent virtuel qu'ils me procurent, mais encore plus quand je click sur l'option "pet animal". Un excellent moyen de frencher ses poules sans jamais contracter une bibitte aviaire.

- Mes vaches roses ne font jamais caca et je n'ai pas à marcher non plus dans la merde de ton poodle.
(Il n'y a pas encore de poodle disponible, ni en vert ni en rose. Grand vide.)

- Je mange local tout en ne prenant pas de poids.

- J'ai un arbre à masques, mais pas encore d'arbres perruquiers. (Ce qui fait naître l'espoir)

- J'ai l'impression de devenir riche quand je récolte beaucoup de raisins à la fois.

- Le meilleur de FV est exclusif aux visites sur la ferme de mes voisins: il est ainsi facile de départir ses amis les obsessifs-compulsifs freakant de nos vrais amis, et ce dès le premier coup d'oeil sur le rangement de leurs lieux fictifs.

- Si la vie d'antan dont on rêvait avec Duplessis était finalement possible en version écran couleur, ce serait bien sur Farmville que ça se passerait mais sans aucun habitant sur notre terre pour nuire au bien être de la collectivité, et en contre-partie ils y auraient plein de voisins pour espionner le terroir, fertiliser mes fleurs et nourrir mon poulailler.

Le monde idéal, quoi, dans les limites du possible!


2 commentaires:

  1. Il n'y a aucune honte à sortir du placard de son étable, chère Kim !

    Bravo, ceci est le prochain pas vers une récolte fructueuse.

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.