dimanche 20 juillet 2014

S'haïr un instant: voyager entre Nelly Arcan et Gabrielle Destroismaisons sans jamais atterrir

Tout à l'heure, j'ai voulu me divertir d'aller chez DQ en m'aplatissant les cheveux. N'ayez crainte, cela n'a pas duré. Quoi que, je ne sois pas non plus allée chez Dairy Queen.

C'est qu'en tenant le fer dans les airs, je me suis rappelée en regardant ma peau dans le reflet du miroir que je suis une vampire. Enfin, non, parce que je ne me verrais juste pas dans le miroir...

Mais je suis tellement caucasienne à l'extrême (une coche avant les albinos) que plusieurs de mes veines sur mes bras sont visibles. Vraiment plus visibles que dans mes souvenirs, faut croire que je ne me regarde pas assez souvent dans le miroir avec les bras nus dans les airs.

J'ai eu alors le réflexe de me trouver freak show, de m'apitoyer sur mon sors, de prier les dieux de l'esthétisme de m'épargner et de m'imaginer trouver des solutions à ce problèmes chez les hommes de sciences et de modifications biologiques. Tout ça en environ 4 ou 5 secondes, ou nano-secondes, je ne sais pas compter.

Cette petite tornade intérieure de ne pas être assez, de ne pas être ce qu'il faut, comme il le faut, qui nous dit qu'on ne doit pas être aimable parce qu'on est unique, cette envie qui jalouse les autres qui souffrent d'autres choses que soi, cette tornade, elle a déraciné quelques-unes de nos plates-bandes.

Puis l'intervention divine tant attendue arriva. Par une idée. Une simile. Par des poissons.

Je me suis dit que les gens normaux qu'on souhaite tous honteusement être, par moment, sont des poissons rouges que l'on apprécie dans le bocal du quotidien, mais que dans la grande plongée de la vie, quand on va faire du snorkeling, ce qu'on veut voir, ce sont des créatures incroyables qu'on n'a jamais blâmé d'être pas comme les autres, de ne pas être ordinaires, pas des poissons de comptoir à cuisine. On veut voir des tentacules, de l'électricité, des formes et des motifs. Le bonheur dépend donc beaucoup plus du choix de masque de plongée imaginaire que tu portes dans la face que la couleur de ta chair de burqa.

Vous me pardonnerez cette allégorie digne des statuts Facebook de Gabrielle Destroismaisons,  mais j'avais presque oublié pendant un instant dans quel improbable cosmos on évolue, et franchement, ils ont failli m'avoir avec leur 21e siècle. I should know better.


samedi 12 juillet 2014

L'aiguiseur et sa clochette

On va régler quelque chose.

 La première fois que j'ai entendu parler de l'aiguiseur de couteaux, j'ai trouvé ça surréel. Depuis, quand j'entends une cloche pas rapport dans les rues, je me dis: c'est l'aiguiseur de couteaux. Je ne vous explique pas ce qu'est l'Aiguiseur avec un grand A à couteaux, puisque depuis que j'ai été mise dans le coup de la connaissance, je suppose que tout le monde est supposé connaître l'aiguiseur, un peu comme tout le monde connait le Bonhomme 7 heures. Le savoir de base en culture générale de la cuisine urbaine, quoi.



Ce soir je l'ai entendu au loin, se rapprochant auditivement, puis j'ai commencé à réfléchir à son commerce. Genre, quel est son chiffre d'affaire?

Est-ce une business steady? 4 saisons?

Est-ce que c'est une tradition de père en fils?

 Sommes-nous Élu aiguiseur de couteaux?

Combien ça coute, et prend-il Interac?

Mais la plus question des questions est : puisque mon contact avec lui n'a toujours été que sonore, comment ferais-je pour le reconnaître, la fois ou je jugerai que j'ai besoin d'un aiguisement de tout urgence? Suis-je supposée sortir sur le balcon en brandissant mes couteaux dans les airs, dans l'espoir qu'il me reconnaisse?

Hey. Je suis revenue. Allô!

dimanche 5 janvier 2014

Celle qui riait à l'oreille des connards

Afin de célébrer l'arrivé de plus en plus rapprochée du 22e siècle, laissez-moi vous raconter la fois que j'ai habité avec une mannequin pour camisole de force.

Tout a commencé à la fin octobre, quand j'étais dans un motel crade en attendant de me trouver un pied à terre pour les 6 prochains mois sur la ceinture de feu.

Quelqu'un à qui j'avais parlé a parlé à quelqu'un qui s'est pointé à ma job durant mon jour de congé pour me rencontrer. Une collègue m'a relayé le message en disant que ça semblait être un bon deal et qu'il s'agissait d'une madame d'une 40-50e d'années qui avait l'air 'fit' pour son âge.

J'espère que c'est pas Josée Lavigueur, me suis-je dit. Pense pas qu'j'aurais le goût. Bref on communique par texto et on s'entend sur un moment pour se rencontrer. Juste avant la rencontre, suite à un texto des plus ordinaires, je me confie sur Facebook que j'ai l'impression qu'elle va être folle. C'est une question de feeling. Finalement, quand je la rencontre, elle semble gentille et attentionnée, me fait environ 5 hugs durant le 45 minutes qu'on a passé ensemble. Je me suis dis, c'est pas si pire, elle est un peu psychic ésotérique biz mais pas trop folle non plus. (Même si sa conduite automobile m'a laissé un peu perplexe.)

Fak j’emménage, et toute va bin. On chillaxe sur le divan dehors le soir en jasant, l'apparte est beau quoi que décoré en temple bouddhiste mais vaut mieux ça que des pots de langues dans le vinaigre comme déco. Rapidement, on a des conversations profondes sur la vie de type carpe diem, et elle me dit qu'elle pense que c'est le destin qu'on habite ensemble, dans le sens que j'ai besoin d'elle, j'pense bin. Moi en autant que tu me donnes de l'internet, j'peux faire semblant d'avoir besoin d'toi anytime.

J'avais réalisé au fil des jours quelques petites tendances chez-elle à promettre des choses puis changer de plan à la dernière minute. C'est correct, j'suis indépendante pis j'ai pas besoin des promesses de bullshit de personne, mais je remarque qu'elle ne remarque pas sa propre tendance. Toute va bin. Chacun sa vie chacun son chemin.

Puis commence la musique New Age à fond la caisse. Les paroles allaient comme-çi: Ahummmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm boum boum boumb boum ahummmmmm ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh  boum boumb click click shliiing.

Malade. Surtout la 10e fois de suite, on finit par vraiment avoir envie de groover sur le beat de style secte.

Des voisins font des plaintes au proprio. Elle me dit: '' le proprio dit que c'est nous quand on est saoules ( on !?!) mais c'est clairement son coloc, je l'ai entendu une fois faire du bruit à 3 a.m. Ya pas d'musique qui joue icitte....''

(.......)
Ah. Ok. *M'en vais dans ma chambre me questionner sur la signification du mot 'on' qui exclue probablement la personne à qui on parle.*

Puis un moment donné j'me fuck le dos. Je lui écris un texto disant : j'me suis chié le dos. Je reviens plus tôt de la job. Je vais manquer le party de Noël de la job ce soir. Sa réponse: you crazy girl go to your party. J'arrive à maison. Est saoule raide, et sacre toute seule en rapport à sa dépendance émotive à un alcoolique, tout en finissant une bouteille de vin en le jugeant de boire comme un trou. J'écoute, mais sachant qu'il vont refinir ensemble dans 3-4 heures, ma seule réponse est : outch esti que j'ai mal au dos. 2 heures plus tard elle me voit marcher et elle dit: omg you did your back ! Ah oui? (C'est une ancienne homéopathe, elle ne pratique plus possiblement suite à la mort accidentelle d'un client. Ou non. Le seul moyen de faire la lumière là-dessus serait une séance de Ouidja. Dans mon imagination, ça fit, cependant. )
 (ma mère va-t-être contente que je spécifie a nuance.)

45 minutes plus tard, elle me dit de pitcher de l'argent dans la face de son Pete s'il vient chez-nous. Eh....ok. Pense pas non. Elle finit donc par mettre feu aux billets totalisant une sommes de 90$, qui était de l'argent que son casanova lui devait et lui avait redonné. Méchante vengeance chienne de mettre le feu à son propre porte-feuilles. J'ai voulu éteindre le feu mais elle m'a crié de ne pas y toucher, comme quoi sa thérapie n'allait que fonctionner qu'une fois que tout serait devenu cendre. J'ai soudainement pensé qu'elle mettrait peut-être le feu à son linge de yoga dans sa prochaine folie, mais j'ai fini par me dire que c'était de ses affaires si tel était son choix et que j'avais juste envie d'aller avoir mal en paix en faisant le deuil de mon Noël du 11 décembre.

Finalement, un jour, elle a décidé d'avoir des logeurs randoms qui passent la nuit afin de faire un peu d'argent (elle, pas moi), quoi qu'elle les réveille le matin avec sa trame sonore habituelle de transe.

Il lui arrivait de tout bouger dans le fridge pour leur faire de la place  à la dernière minute. Puisqu'elle avait l'habitude de parfois manger mes fraises en pensant que c'étaient les siennes, j'ai cru qu'elle avait peut-être fait la même chose avec mon poulet qui ne donnait plus de signe de vie. Afin de ne pas lui crisser le feu au tempérament, j'ai dit avec une air coquin : fak...t'aurais pas mangé mon poulet par hasard? :)

Erreur en esti. La bonne femme a pété une coche. Elle m'a dit que sa maison est béni-te, fak nothing goes missing. Je lui ai dit: bin, peut-être que t'étais distraite ou qu'un des logeurs l'a pris, c'est pas que je pense que tu complotes contre ma bouffe ni rien, mais je ne le trouve plus. JE NE SUIS JAMAIS DISTRAITE! a-t-elle alors affirmé (sauf une fois au chalet.)

Ah. Ok. Elle m'écrit un texto alors qu'on est les deux dans l'apparte. (...)Elle dit que je l'ai attaqué avec mon poulet.

Je lui réponds que je lui donnerai le loyer des 2 prochaines semaines le lendemain mais  de prendre ça comme mon notice de préavis de départ imminent. Elle fait irruption dans ma chambre, avec la face de quelqu'un qui aurait découvert que je fais du trafic d'organes dans son dos. Elle me dit de lui apporter immédiatement le loyer des 2 prochaines semaines (?), ou que sinon j'ai 10 minutes pour sacrer  mon camps.

Hmm. Laisse-moi penser. Vivre 2 semaines avec l'enfant ménopausée de Pete et Lola en psychose, et probablement avoir mes affaires sur le bord de la rue demain sans avertissement, ou pacter mes affaires free of charge, rester en pydje et ne pas avoir le temps de torcher ma chambre avant de partir. J'ai souri, pour me retenir de répondre quoi que ce soit en riant. En même temps, j'avais les larmes aux yeux car on ne m'avait pas parler de même depuis que je me suis fait chicaner à 3 ans pour être sortie voir mes amis alors que mon père faisait une sieste et que j'étais supposée rester en dedans.

Bref, 10 minutes plus tard, j'avais pacté ce dont j'avais besoin, et oops, me voilà qui accroche ma tasse de café sur ma table de nuit qui éclabousse partout sur le mur et le tapis. My time is up, sorry psycho killer, schnell schnell comme qui disent dans Das Boot. Gotta go.

Son genre de mec arrive alors que je sors. Elle l'avait appelé en renfort afin que je ne l'attaque pas avec mon poulet à nouveau.

Quand je suis partie, en pydje (confort avant tout), elle a rit. Rire de folie là. Rire comme Jack Nicholson dans le Shinning. (Messemble qu'il rit, non?)

Mes amies de la job sont venues me secourir en char pendant que j'étais assise sur mon baluchon de 300 livres. Elles ont appelé une autre amie pour dire : mission accomplished. The package has been picked up.

Quelques jours plus tard j'ai emménagé dans une auberge de jeunesse. Depuis, c'est le paradis. C'est fou pareil comme pierre qui roule n'amasse pas mousse, alors que pierre qui voit une allemande brûler du cash amasse brique.

Il y a des papillons, des monarques, des petits, des gros, des noirs, des blancs, des multicolores, qui me tournent autour de la face, tout le temps. C'est comme Gandalf quand un osti d'papillon vient le secourir à chaque fois qu'il est dans une situation alarmante. Les papillons, c'est la classe en sale.


My (precious) Hobbit Hole.

Hier soir on mangeait des sushis sur le bord de la mer, avec la fille chez qui j'ai crashé les 2 premiers soirs après mon déménagement apocalyptique. On a vraiment connecté depuis ce temps là et on rit comme jamais. Je vois quelque chose bouger au loin, pas loin. Hey. There's an orca ! (pas un orc)
Elle dit: Ta yeule, tu me niaises, c'est une roche....AWWW there's un orca !

El sais. J'te l'ai dit. Personne me croit quand j'vois des épaulards. Yen avait au moins 3. C'était fou raide. FOU RAIDE. C'est à peine s'ils ont pas fait un saut comme dans mon Ami Willy. C'était le beach destin pis toute.

Quand j'avais 9-10 ans...11? On est allé à Baie St-Paul faire une croisière pour voir les baleines. Pas de baleine en vue. Mes parents jasent avec le capitaine. Je dis, hey, ya un épaulard là-bas. Tout le monde dit: haha petite fille pleine d'imagination qui ne connait rien, tu capotes y'a pas d'épaulard. Un touriste regarde et dit, hey, j'pense que la petite a raison, j'vois quelque chose là bas. Ils regardent, et BAM. Le dauphin déguisé en vache qui se montre la face.

Conclusion de l'histoire?

Je suis Celle qui chuchotait à l'oreille des épaulards,  pis mangez un char de poulet congelé si vous me croyez pas.

dimanche 15 décembre 2013

C'est pas Noël icitte

Mais tout le pays peut compter sur les voisins âgés à quelques mètres de chez-moi pour pour surcompenser le manque absolu d'ambiance (ou même de preuves) que c'est Ze Temps des Fêtes. 




Est-ce à cause du manque de lumières de Noël que Christchurch a été heurté par de sévères tremblements de colère de Dieu? Je vous laisse répondre.

Parfois, je croise des gens. Dans leur oeil, se trouve une lumière. Parfois triste, souvent illuminée, quelque fois jamais-vue. C'est cette étincelle qui fait de la vie une chose animée. Lorsque la faiseuse de café ne se sent pas barrista, et qu'elle me sourit dans son oeil qui regarde le mien, life happens. Quand dans mon coeur un élan de connection se forme avec le monsieur qui joue du synthétiseur for dummies sur un banc public, jouant pour les mouettes alors que les passants ont déserté, life happens, et quand il me dit God bless alors que je n'ai qu'une poignée de 10 cents à lui remettre en échange de cette scène précieusement sincère, la vie arrive enfin dans le portrait. 

Quand l'hôtesse de l'air de 57 ans blasée de son 498e voyage à Hawaii me vend méchaniquement un sangwouish à 10$US avec un sourire tellement professionnel que la lumière s'éteint dans ses yeux, on est en plein coeur de la vérité. Quand on s'excuse pour quelqu'un qui nous rentre dedans sans s'excuser, on creuse, on creuse, et on creuse encore plus profond au coeur d'une mine de réalité. 
Quand les oiseaux tassent les feuilles d'un mouvement de tête sec dans l'espoir d'y trouver des insectes à grignotter, je vois en nous cette même communauté du moineau. Sur les médias  sociaux, les gens qui creusent pour des bibittes, les autres qui s'en nourrissent, nous allons tous venir en aide à Frodo. L'un avec son arc à likes, l'autre avec son word, l'autre autre avec sa hache tag. Les autres avec leurs costumes et leur script. Life happens.

Quand mon  nouveau billet affiche 0 views après 10 minutes sur  FB, life tickles. On est en pleine game de je-te-tiens-par-la-barbichette-le-premier-qui-rira-aura-une-flash-light-dans-les-yeux.

Dans l'avion, il y a 15 mois, de grosses larmes salissaient ma face. Quand vais-je revoir les miens? Qui seront les futurs miens? Les miens d'hier seront-ils toujours là? Qui ne rit de rien n'a rien. Alors je suis partie comme dans une soif de vie. Make your life extraordinary, me suis-je dit en citant Robin Williams dans Dead Poets Society. 

Puis j'ai souri lorsque j'ai reçu mon sangwouish à 10$US de la main de cette voyageuse professionnelle désabusée.

On s'habitue à tout. Au laid comme au beau.  En plein jour ou dans le noir, l'oeil s'aiguille en signe d'adaptation. 

Il ne reste plus qu'à savoir reconnaître le précieux, et tout ira. L'important ce n'est pas le départ ou le retour. 

C'est le sangwouish à 10$US.

jeudi 17 octobre 2013

Demande d'asile vers le 22e ou au minimum 2013, SVP

Chère demande d'asile,

Salut. Comment ça va?

Je t'écris pour te demander l'asile politique à partir de mon de-plus-en-plus pays adoptif, la Nouvelle-Yollande.
Depuis que Joëlle Morin est devenue une Janette, j'ai décidé de me trouver un nom ghetto afin de devenir une Shanikanewzealandiaofamerica.

Cette demande d'asile est vaste. Je serais flattée qu'on m'immigre de manière permannente dans un lieu sécure pour ma propre santé et sécurité mentale. Ou bedon, je ne serais pas fâchée d'envoyer des centaines de milliers de gens à l'asile coussinnée, pour cause de délire de  vivre en 1937, mais puisque cela résulterait en les laissant à eux même entrain de quêter en psychose à l'entrée d'un guichet automatique, je pense que je vais opter pour mon asile personnelle et égoïste. 

Tabarnak que j'ai honte, asile. Tu sais pas à quel point je suis heureuse que la plupart des gens dans le monde se calissent sans l'ombre d'un doute de l'actualité québécoise. IMAGINE si ça se savait. Je pense que je me ferais passer pour une fille du Nouveau Brunswick pis que je chanterais Viens dans mon Jaccuzi pour les convraincre de mon acadienitude. 

Difficile de ne pas passer pour un peuple difficile en temps normal, puisque les gens ne comprennent pas toujours la situation linguistique, politique, historique et sociale au Québec. Tout ce qu'ils savent, c'est que les Français (qu'ils connaissent plus que nous) ont tendance à être ultra chiants et à s'obstiner à parler français lors de leurs voyages en Chine, en Espagne ou en Australie.

Sauf que cette ignorance envers le peuple québécois ne peut plus nous servir à nous victimiser à partir du moment où on use nous-même de cette même inspiration de petitesse de connaissances pour juger en bloc une tranche particulière des Néo-Québécois.
Sans distinction, sans appel. QUE TOUT LE MONDE RETOURNE DANS SON PAYS SI ON N'EST PAS CONTENT. Laissons la forêt se renouveller sans nous.

Si on avait un exemple de Québécoise agressée dans la rue par une Ontarienne qui lui dirait de retourner en France si elle est pas contente de vivre au Canaya (1994 alert),  on brûlerait des drapeaux feuilles d'érables achetés au Dollorama des Galleries Rive-Nord en criant à la haine xénophobe. 

Met-toi à ma place, asile.

Je pars à l'autre bout du monde, dans une quête personnelle. Au moment où je me dis, ouin, va falloir reviendre un jour j'pense, POUF! on a soudainement reculé de 75 ans (heureusement il existe quelques appartements où demeurent des gens de MA RACE de 2013 mais encore faut-il parcourir les rues de la médiocrité pour s'y rendre).

Est-ce un complot me visant personellement? Sérieux là. Quand je suis partie dans l'avion le 1 septembre 2012, avez-vous fait une assemblée générale toute la province ensemble pour me préparer un surprise party?

J'avoue que j'ai fait le saut. Je ne m'y attendais pas. C'est trop d'attention pour une seule personne.
Retournez chez-vous, il n'y a rien à voir. Ce n'était qu'un party thématique de mauvais goût.
Hein?

Non?

k.

COUP DE PIED DANS LE VIDE
(Le vide, oui.)

Je suis fâchée. Tu vois comment ta haine est conductrice d'électricité? (JE NE SAIS PLUS À QUI M'ADRESSER! Qui est ''tu''?)

Non. Pas de haine. Je ne tomberai pas si-bas. La haine est toujours dans le coeur de celui qui la porte.
 J'ai les armes intellectuelles et humaines pour savoir refuter l'ignorance,
l'attraper dans un piège à ours, et la laisser s'auto-consummer en riant d'elle en la pointant du doigt.


22IÈME SIÈCLE: AND MILES TO GO BEFORE I SLEEP



Imagine si on était un pays. J'pense que l'ONU finirait par venir nous enquêter car le taux de louchitude québécois est fort ces jours-ci, et heureusement dillué dans le pas-grand-chose-isme du Canada. (Autre que le lent cri de souffrance des cultures autochtones, toute va bin.)

Quand je suis partie, je venais de vivre la cohésion sociale des casseroles, sans oublié les vieux tabarnak qui essayaient bien sûr de nous rouler dessus coin Jarry/ St-Denis, mais bon, il y avait un échange, d'un bord en tout cas. (Les gens pour la hausse étant bien sûr trop enfermés dans le JE pour se joindre à nous.) Your choice, les ploucs.

C'était pas pire. Pas parfait. Mais pas pire.

Là, c'est pire. 

J'te fais une colle et j'en profite pour revérifier que tu ne m'as pas crissé un poisson d'avril (hihihi) dans le dos.

C'est mon dernier espoir avant d'aller parler dans ton dos à mes amis internationnaux. Sinon je vais penser que t'es sérieux. 

J'dis pas que j'te renie. (J'pense que je ne m'adresse plus à l'asile mais on va voir où ça mène.)

Surtout que si tu lis ça, il y a des chances que tu sois mon ami  pis que tu penses comme moi ou presque. 
(Personne ne pense COMME moi man, personne).

J'dis juste que le Québec passe pour un mongole. Non pas par les étrangers qui ne nous comprennent pas parce qu'on est donc un précieux petit village de Gaulois au centre d'une mer de Romains.

Non. Le cancer est en dedans. Pis il crache son pue dans la face de ces propres habitants. For now.

La révolution tranquille te fait dire va chier, climat de 2013. Pis la révolution tranquille s'étouffe dans son vomi as we speak.

Je vais aller me promener nus pieds à l'épicerie avec Moogli et les divinités loufoques polynésiennes, et espérer que quelqu'un passe la mop à terre avant que je revienne dans mon 'pays'.
Pas question que j'marche nu pied sur ton plancher crotté. J'ai 2-3 principes d'hygiène de vie qui ne semblent pas résonner ces temps-ci.

''Pis qu'ils viennent me dire que j'ai pas l'droit de marcher nus pieds à l'Assemblée Nationale, calice.''

Cordialement,

La réfugiée.

mercredi 16 octobre 2013

Les gênettes / petites gênes (Poème Alert avec un grand A)

Je n'aimerais pas être soignée par une femme médecin âgée. J'aurais peur.
 Je me dirais: tout d'un coup, dans sa génération, qu'on n'estime pas autant les femmes voilées que les autres,
 qu'on ne laisse pas partir les vieux préjugés assez vite.

Je n'aimerais pas que la mise en scène sociale soit portée par l'époque des cabarets et leurs claquettes clinquantes.
J'aurais peur que demain ça engendre des Joël Legendre at best.

Je n'aimerais pas qu'on n'empêche les gens valeureux de parler, de quelconque âge.
Mais j'aurais peur que l'opinion des people aie plus de portée que la tienne.

Je  n'aimerais pas que la révolution féministe soit produite par les Productions J.
J'aurais peur de devenir porteuse de valise émérite, fertile de royautés, dans ma jaquette devant la tévé.

Je n'aimerais pas que l'on discute de nous par la bouche des fameux, que l'on approuve et
réfute d'un mouvement de tête, en spectateur, manger leurs petits pains chauds d'hier.
J'aurais peur qu'on soit un peuple dont l'estomac est aussi vide que l'appétit, qui ne sait qu'approuver et désapprouver les autres, sans jamais dire soi-même.

Je n'aimerais pas qu'on oubli le passé,
Mais j'aurais peur que Gilles Latulipe me parle des immigrés. C'est plate de même.

Je n'aimerais pas être songée par une autre tête. J'aurais peur de n'exister que parce que Marie Laberge m'a inventé dans son best-seller.

Je n'aimerais pas être à l'autre bout du monde, et me rendre compte que 1954 s'est faite une teinture auburn pour cacher l'écran de noir et de blanc qui la sublime.
J'aurais peur de confondre mythes et boules à mites, sénilité et sérénité.

So fuckyall soumis et so sue me.

jeudi 19 septembre 2013

Prolongement de la Ligne Bleue d'ici 2099

Cessez d'y croire. Mes contacts et mon talent de diseuse de Place Bonaventure m'informent - en exclusivité - qu'il faudra attendre jusqu'en 2101 pour apprendre que c'était un hoax, au coût de 78 zilliards (de Dolan canadiens) en études de soumission de projets investi par le Ministère des hoaxs dans le cadre du Festival du CHUM.

J'ai donc sauté sur mon hoverboard pour venir vous avertir que dans le futur, la station Galerie d'Anjou risque de vous décevoir, l'almanac en main.

Don't mention it.

vendredi 13 septembre 2013

matuqueestuneperruque.blogspot.co.nz

Buyakei$ha!

Ciboire.
 Une fille peut pas juste partir de la maison pour faire des commissions pendant 12-18 mois en laissant sa société du pré-22ième siècle sans que le lave-vaisselle pogne en feu. En tout cas, j'imagine que c'est ce que je dirais si j'étais revenue à la maison.

La prochaine fois, j'vous loue une gardienne pis des films.

Suffit de se tourner le dos 311 jours pour que la maison soit vandalisée par des chartes errantes sur des toits brûlants. Comment tu veux que j'donne un coup de pied dans le vide si ya une charte en chaleur dans mes jambes dès que j'arrive dans le portique?

Hey. Fais-moi pas ces yeux-là. Tu le sais ce que t'as faite pis tu vas aller arrêter d'y réfléchir pour passer à des sujets  constructifs pour ce blogue pour la première fois depuis le début de 2013.

Donc, toi qu'est-ce que tu préfères: le lobby des produits laitiers dans le Guide alimentaire canadien ou le lobby de la laine de merino en Nouvelle-Zélande? On devrait les matcher ensemble et voir lequel porte les culottes.

Yours truly,
Le futur.


vendredi 30 novembre 2012

Yark !

Cher 22ième,

J't'ai pas oublié.

Check ça comme il y a des opportunités bizarres en NZ!

dimanche 9 septembre 2012

Son afro est une perruque, et un 22ième siècle

Molly Shit!

J'viens de découvrir que Nina Simone a enregistré une chanson qui s'appelle 22th century (22th ?!? Tk, je jugerai pas TROP sa maîtrise de l'anglais. La tienne non plus.)

Kin:



http://www.youtube.com/embed/PYcgCiWAv8c?feature=player_embedded

(J'peux pas le mettre direct, j'sais pas pourquoi, peut-être parce que je vis dans demain maintenant)




Hein hein hein!

Moi pis Nina, on est fait pour se peigner ensemble.


Bonjour d'Auckland. Bientôt plus de détails sur mon blogue de Kiwi.

vendredi 31 août 2012

Hier, demain, après-demain, pis l'etc que ça implique.

Au Cegep, j'amenais parfois un cadre pour décorer mon pupitre dans mon cours d'Histoire de l'art. Je l'ai retrouvé dans une vieille boite, une boite digne du 22ième:


Dommage que je n'ai pas retrouvé mon poster d'un pouce carré de Jean-Marc Parent, ni mon macaron en carton de Monsieur Quaker.

En tout cas, c'est pas pour être plate, mais laisse-moé t'dire mon p'tit toupet que j'ai enregistré mon nouveau blogue pour mon voyage océanique imminent, ça s'appelle Des Kiwis et des Zooms.

I kiss you.

mardi 21 août 2012

Ma CAQ

Assez c'est assez.

(C'est vraiment le meilleur slogan qui m'est venu à l'esprit, j'ai tout donné.)

Esti.
(Sacrer pour rien: check!)

Le temps du changement est venu.
(Citation tirée d'une carte Hallmark)

*coup de pied dans le vide*


Fak:

CE QUI CHANGE ET/OU DEVRAIT CHANGER

-Sophie Thibault: le spray-on-tan et le rose crevette, c'est non. Encore moins deux jours de suite.

-Mario Dumont et Jean Lapierre: c'est pas parce que vous avez travaillé sur votre teint homardesque que ça va faire de vous des Vincent Marissal. Ou, des Vincents Marissaux, devrais-je dire.

-Maman: Tu me demandes pourquoi je sors avec ma sacoche chez Tim Hortons  m'acheter un café  au lieu de mettre mon argent dans mes poches, durant mon séjour banlieusard. Quelle bonne question. J'avoue que c'est louche, les sacoches.  Mais comment tu veux que je traine mes cigarettes que j'ai pas la permission de vous fumer authentiquement dans la face et ce, à l'âge de 30 ans, sans sacoche? Dans un sac banane? Je sais. Poser la question, c'est y répondre. Je t'aime pareil. *roule les yeux vers le ciel, exapérée *

-Hey le Directeur Général des Élections. C'est quoi le rapport des mouettes dans ta pub #57? Les oiseaux se cachent dans l'isoloir pour mourir? J'comprendrai jamais. Faut dire que j'ai manqué le début de la pub à chaque fois, mais j'ai un feeling que c'est n'importe quoi. J'sais pas pourquoi. J'suis bitch, hein? Pas vraiment, je vais aller voter, fak sacre-moi patience avec tes pubs d'instagram pour les 18-24.

-Véronique Cloutier: c'est beau ton toupet. J'aime bin ça. La couleur itou. Bravo. Ça fait changement. (Je ne dirais pas que ça fait CAQ, par z'emple, ça serait chien en tah, pis c'est vraiment pas mon but, pour une fois.)

CE QUI NE CHANGE PAS

- Le gars qui pioche du bruit en vargeant sur des caisses de lait dans le métro m'a cruisé encore. Je suis la fèmme de sa vie, j'pense. J'prends clairement ça comme un compliment. Si ça n'avait pas été de son état d'ébriété élevée et de sa grosse scratch dans la face qu'il s'est fait en étant saoul la fois d'avant, j'pense j'aurais succomber. Enfin, un artiste qui compose ses propres chansons tout en s'occupant des arrangements, pis toute. Une belle âme sur un chemin de boue, ce poète.

- C'est pas twitteur icitte.





mercredi 15 août 2012

AYOYEEEEEEE (10-04)

 Chers bénévoles forcés de me lire,

Vous êtes libres d'aller voir cette exceptionnelle collection de bijoux pas-faits par une ex-vedette de Diva ou de German Larrivière. En fait c'est Annie Tiville le génie derrière cette 'embélitude ORL'.

Allez acheter ça icitte, ça va se vendre comme des petits Négociateurs chauds.
http://www.etsy.com/listing/106827245/des-gens-dexception

C'est tellement patriotique, ça me donne une envie de m’évanouir en pleurant de joie.

Pas toi?



En plus, tu sais quoi? Plus de magnifitudes sont à prévoir bientôt! J't'en reparle, esclave volontaire.

J'capote.

dimanche 5 août 2012

Spécial élections


D'après Charles Tisseyre, les champignons se nourrissent de pourriture pour vivre et procréer.

La question est: combien de politiciens québécois font actuellement du pied d'athlètes?


mardi 17 juillet 2012

Chronique de type Claude Poirier et faits divers

Je dois confesser: jusqu'à l'an dernier, j'étais convaincue que l'expression "entrée par effraction" se disait "entrée par infraction". Même que des fois, il faut que je m'auto-corrige en plein milieu du terme.


Je suspecte fortement que le dit-vidu Claude Poirier soit le responsable du fuckyall de mon éducation en matière de justice et faits divers.

Cela dit, c'est plein de bon sens pareil, d'entrer par infraction, puisque tu entres par effraction, qui est, j'en suis presque certaine, mais pas vraiment, une infraction.

Mais encore faut-il deviner de quelle infraction il s'agit, dans le cas ou ce serait une entrer par infraction pas effractionnée. Comme par exemple, une simple ado de 14 ans qui fait une entrée dans un centre d'achat, vêtue d'une cabine de bronzage en marche. Ou serait-ce plutôt d'entrer dans une auto avec une bouteille de fort à la main après en avoir bu la moitié, qui est à la fois une infraction puisque la bouteille est ouverte sur la voix publique sans permis d'alcool, et aussi une conduire en faculté affaiblies sans conduite.

Faut vraiment que j'envois un rapport à la Ministre bientôt à ce sujet.


jeudi 12 juillet 2012

Mon kiwi est une perruque



Ah ouin

J't'ai pas dit ça, mais dans quelques semaines je m'en vais vivre et travailler en Océanie pour un petit boutte.


Mais, m'a reviendre, tsé.

  Je pense m'ouvrir un autre blogue d'occasion, tout en maintenant celui-ci le plus possible, car j'pense qu'ils ont aussi des ch'feux pis du 22ième siècle en masse en Nouvelle-Zélande.




Alors, as-tu des suggestions pour le nom de mon prochain blogue parallèle?

Tu sais que j'vais t'aimer ( ou t'haïr) tout autant de là-bas, cher contemporain, qui que tu sois.


lundi 9 juillet 2012

Juillet, tsé. (Hey ça fait presque 3 ans que le blogue existe, plus que 98 ans avant de passer à autre chose.)

Cher blogue,

C'est fou ce que j'ai rien à te dire ces temps-ci, alors que ma vie est plus 22ième siècle que hier et probablement moins encore que demain.

J'aurais dans le fond plein de choses à te dire, mais c'est pas trop mon genre de m'attarder à détails plus important que la mise en plis métaphorique d'un cheveu fin et soyeux fictif.

Que dire?

- Les dauphins trouvent probablement qu'on ressemble aux chats pas d'pouèles quand ils nous voient. Un peu de respect pour ces chats laids-là, la prochaine fois.

- J'ai réalisé que ça doit bien faire 20 ans que TVA n'a pas joué My Science Project à la télé le samedi soir. Vous êtes-vous déjà demandé quand cet alzeimer collectif va nous priver des 7 représentations annuelles d'Un Prince à NY et de Mon Cousin Vinny?

J'ai réglé le problème pour vous ainsi que pour la génération Z qui viendrait se perdre ici, grâce à de complexes et substantielles recherches subventionnées d'amour (encore une fois, payée par le p'te contribuab' que nous sommes tous) mais gratuites, sur youtube.




Mais toi, tu dis rien. As-tu réponse à une question qu'on ne se poserait pas encore, par hasard?



mardi 3 juillet 2012

Mes prédictions pour le 23ième siècle (ou le 21ième, au choix, mais pas touche au 22)

Moi j'pense que quand l'Homme va avoir éliminé sa vie sur terre, le prochain empire, c'est celui des puces de lit.

Mais puisque nous ne seront plus là pour leur construire des lits, elles seront des créatures très malheureuses.

T'AS-TU VU C'QUE T'AS FAITE?

(Je ne sais pas trop à qui je m'adresse précisément, allons-y au hasard: Éric Duhaime.)


mardi 19 juin 2012

C'est confirmé: on ne vit pas tous dans la même année


Saviez-vous que 2012 pouvait à la fois contenir le 13ième siècle, 1991 et le 22ième siècle, et ce, en ne tenant que sur une batte et en se touchant le nez d'une main en faisant des ronds avec l'autre bras tout en jouant de la musique?




Eh oui!

Prenez cet homme de l'Oregon par exemple. Alors qu'il croyait vivre au 21ième siècle, le voilà entrain de crever à l'hôpital à cause de la Peste.



Comme quoi le Purell ne fait pas le siècle.




Et que dire des téléspectateurs qui s'abreuvent de rêves et d'idées via LCN?

C'est juste pour eux qu'on devrait refaire jouer Place Melrose, version originale, afin de les conforter dans leur amour de l'Adolescence Américaine des années 90. Faudrait leur éviter un choc culturel radical avec la réalité, les pauvres. Je ne pense pas que leur système tempo-immunitaire puisse résister à une telle exposition de modernité.


Une chance que le 22ième siècle est là pour nous servir de doudou. Idéalement, de doudou de tête, chevelue, pis toute.

mardi 12 juin 2012

Ghislain Taschereau rocks jusqu'au 22ième siècle


Le père de l'Inspecteur Specteur ne cessera jamais de m'épater, et ce depuis près de 110 ans, ou de 20 ans, pas certaine de la date qu'on est aujourd'hui.


C'est avec plaisir que je conseille à tous de voir et de revoir la résurrection d'Arafat via sa narration sublime.

Le premier meme du Québec, si on exclut Jésus pis Charles de Gaulle. (Des ostis d'étranges anywié, tsé. :) )

dimanche 10 juin 2012

Ça va en prendre en TAH des saisons de 19-2 pour vous refaire votre image, SPVM

Bon. Le message est fait.



Hey, en passant gang, je pensais à ça, de mègne.

On dit que toutes les opinions se valent. C'est juste bizarre qu'à peu près tous les intellectuels soient des carrés rouges pis que les populistes soient de l'autre bord. C'est fou pareil comment la vie fait les choses pis qu'elles se valent toutes. C'est quasiment comme si rien ne servait à rien. Ya juste à la Bourse, finalement, que tout ne se vaut pas.