mercredi 29 février 2012

Le métier de coiffeur en péril

…avec l'arrivée de cette balayeuse pas comme les autres. Soyez inquiets. Ou soyez vraiment contents. On est dans un pays de cheveux libres.

Huffington Pérruque? Presque!

Finalement, j'existe sur le Huffington Post!


Savez-vous être moins touriste et plus voyageur? 

Une petite toune pour célébrer ça.




PS: Si vous n'aimez pas cette toune, en voici une autre  en option que j'associe à l'endroit. Parce qu'elle parle d'une  "rock" pis que mon article parle d'un lieu dans Lahaina nommé Black Rock. Tsé, genre?

Kin.

mardi 28 février 2012

La fois que le Parti Conservateur m'a appelée

Cher blogue aux charmes uniques, je pense souvent à toi même s'il se passe si peu de choses dans le domaine du "cheveu artificiel près pour le futur".

J'ai soudainement pensé à quelque chose pour vous.

Je m'en allais l'écrire en message privé à Patrick Lagacé sur Facebook dans ma tradition de soft- harcèlement, quand il m'est apparu clair que c'était une tranche de vie pour les reals comme vous tous.

Dans la foulée du Robo-CallGate, je me suis souvenue de cette anecdote improbable. Celle du jour où  on m'a annoncé que le Parti Conservateur cherchait à me joindre aux coordonnées de ma soi-disant adresse permanente (que possède Élections Canada). Refusant de donner mon numéro à un dude téléphonique, paternel a en échange demandé le leur, probablement dans l'espoir d'un jour comprendre le but de cet appel mystérieux. Quête que j'ai, bien entendu, tenté de rendre possible.

D'après mes souvenirs, c'était vers la fin juillet-début août 2010. (aucun rapport électoral comme date avec ledit scandale politique, mais bref, c'est juste un fait, get over it.)


J'ai essayé à quelques reprises de joindre le numéro, assoiffée d'aventures banales telle une Indiana Jeans. Ça tombait automatiquement sur une boite vocale, avec un bref message obscure en anglais. (dont j'ai oublié la formule exacte, itou.)

Mon message:

"Euh allo. C'est la fameuse moi. Vous avez tenté de me rejoindre, pis je veux juste savoir pourquoi. Je ne sais pas comment vous avez eu mon numéro, mais vous avez le mauvais, donc pour me parler, faudrait répondre à cette ligne, ou me rappeler au bon numéro."

(passionnant)

Je trouvais ça louche. De plus en plus. Je voulais parler avec un unilingue anglais corporate qui allait m'expliquer quel est le chainon manquant entre moi et le Parti Conservateur.

J'ai repris le bout de papier, et j'ai recomposé afin de continuer ma correspondance interpersonnelle avec la machine.

♫ Dring dring 

Allo?

Euh….Oui bonjour….est-ce que c'est le Parti Conservateur du Canada? 
*sentiment surréel de prononcer ces mots*

Hmmm…..naon…..

Euh…Vous avez tenté de me joindre et j'ai votre numéro entre les mains…. Pas que je sois une conservatrice là, wo tsé! Mais ils veulent me parler. Et moi je veux pas leur parler, mais je veux savoir pourquoi. Vous êtes certain que vous êtes pas le Parti Conservateur du Canada?

 EWWW... Ouin…?!?! (wtf)

….Martin?!

...Oui?

 HEY! C'est Annie. J'avais ton numéro d'écrit sur la même feuille que le numéro du Parti Conservateur. J'peux pas croire que faut que j'appelle au Parti Conservateur, pis que je tombe sur toi. Quelles sont les chances? 


Ha! Fuck, j'pensais qu'on me niaisait! Ça va?





                                      (extrait d'une inside joke inépuisable)


lundi 27 février 2012

Le GPS de ta tête

Saviez-vous que les gens de sciences, à l'aide d'un petit morceau de votre repousse de cheveux, peuvent déterminer pleins d'aspects secrets de votre vie des deux dernières semaines, tels que la source exacte de l'eau que vous avez bu?

Mais l'homme de sciences ne sera JAMAIS capable de dire le nom de la couèffeuse qui vous a teint votre fond de tête il y a 5 jours !!!


FASCINANT, n'est-ce pas?





Robe de chambre en coton mou de coiffeuses : 1 
Sarrau sérieux : 0

mercredi 22 février 2012

Comme dit si bien Mike Gauthier: "Ma!donne-aa."

Si vous avez terminé la lecture de notre SUPER entrevue de "la semaine" et que vous vous ennuyez de moi (yeah right….!) je vous suggère ceci: Madonna : Le 20e siècle qui nous colle au derrière. 

(Avez-vous remarqué que c'est juste ici qu'on est assez hospitalier pour servir de refuge au terme "20ième" au lieu de 20e?  Non? C'est ça que j'me disais aussi. C'est tellement plus vrai les ièmes. Ya vraiment rien de plus vrai que ça.)

lundi 20 février 2012

(Spécial L'Arbitre) Le 22ième siècle fait une Semaine de lui

Une photo de pas mon magazine


J'ai récemment fait savoir mon désaccord concernant la mode récente d'inviter Me Goldwater à des émissions littéraires, sur Leglobe.ca. Cependant, dès que j'ai commencé à regarder rétroactivement les épisodes de l'Arbitre en ligne, il m'est apparu clair qu'il fallait remettre à César le César qui revient à César: et donc, remettre la Goldwater qui revient à Goldwater…Bref, je voulais vous dire que je lui dis "bravo, fille"!  (J'ai un feeling qu'elle n'utilise pas souvent cette expression.)

L'Arbitre, donc! Quelle excellente émission de type "petites créances". Certainement la meilleure de toutes les éditions au monde, Judge Juddy incluse. C'est devenu clair à mes yeux lorsque, comme plusieurs, j'ai visionné l'épisode du plan de tomates sur le web. 

Bien sûr, si j'étais aussi passionnée des petites causes juridiques que par la littérature, peut-être que la puriste en moi trouverait ça aberrant qu'on fasse un spectacle de MA loi et l'ordre. 

Dieu merci, la justice ne m'intéresse pas, alors je peux profiter pleinement du bien-être que m'apporte cette source de divertissement de type "des hommes d'honneur, point d'interrogation."

En écoutant tous les épisodes en rafale, alors que j'avais soif de vengeance au nom des victimes, j'ai soudainement été hypnotisée. 

Mais qui est ce chanceux qui bosse à la narration de cette émission-là, avec sa voix en parfait contrôle de la situation? Un univers entier de possibilités s'ouvrait à moi. Je voulais en savoir plus sur cet être exceptionnel qui a un travail pas comme les autres. Je désirais, plus que tout, savoir tous les détails de l'expérience humaine dans les coulisses vocales de l'Arbitre.

C'est alors que telle une agent secret en stage pour le TV Hebdo, j'ai fouillé dans les crédits de l'émission à la recherche de son existence, parcouru la planète à la recherche de cette personne d'exception…et vous ai ramené en guise de preuve cette entrevue par courriel.   


Rencontre avec Mathieu Lepage, comédien à la voix d'or. 


-Comment se déroule une journée de travail typique en tant que narrateur de l'émission l'Arbitre?
Tu seras déçue d'apprendre que je ne suis pas en studio lors de l'enregistrement de cette émission. Je vais chaque semaine en studio de son et j'enregistre ma voix sans avoir vu d'images.Une journée dans ma vie de comédien qui fait de la narration, de la surimpression vocale, du théâtre, du cinéma, de la télévision, de la publicité et de la gestion de compagnie de théâtre est différente à chaque fois que je me lève!


- Dans quelle zone intérieure doit-on se situer, lorsqu'on narre la dynamique explosive de la loi et l'ordre? Parle-nous de tes feelings. 
Tu sais c'est difficile. On me demande d'être dramatique et je suis dramatique. Ma voix doit être en lien avec le montage frénétique de l'émission. Faut que ça punch. Intérieurement, je dois dire que quelques fois, j'ai envie d'exagérer et ajouter du texte de mon cru, (je suis un gars d'impro) je le fais pour faire rire les gens en studio, mais je sais que même si les causes ne sont pas toujours des plus enlevantes, elles restent des causes qui tiennent à coeur aux personnes présentes et je crois que je leur dois le respect et j'essaie de ne pas me moquer.


- Est-ce que tu te sens plus justicier qu'avant au quotidien depuis que tu baignes dans cet environnement?
 Je ne me sens pas plus justicier, mais je suis fier de faire partie de cette émission qui a d'excellente cote d'écoute. On peut regarder cette émission à plusieurs niveaux et c'est ce que j'aime. Quoi qu'on pense de cette émission, elle permet à beaucoup de gens dans le besoin d'avoir un recours rapide. Des gens peuvent attendre deux ans avant d'être entendus à la cour des petites créances, avec l'Arbitre, si tu gagnes ta cause, tu as le chèque à la sortie de l'enregistrement.


- Par moments, te sens-tu impuissant face au destin des participants? 
Comme j'ai dis auparavant, je ne vois pas les images quand j'enregistre la voix, je m'imagine de quoi ils ont l'air et c'est le vendredi que je peux comprendre... Je trouve qu'il y a beaucoup de gens dans le besoin et oui, je me sens impuissant quand je vois des gens se faire avoir aussi facilement. Je te dirais que c'est inspirant pour mon métier de comédien, parce qu'il y a toutes sortes de personnages à l'Arbitre.


- Aurais-tu aimé en serrer certains dans tes bras, lors de la post-prod? Parle-nous de certains de tes coups de coeur et du deuil à vivre après une expérience si intense.
Je n'ai jamais rencontré les participants. J'aurais par contre aimé jasé avec le prêtre orthodoxe, c'était un beau numéro.


- Fais-tu des rêves dans lesquels Maître Goldwater te juge, désormais?
Non. Je ne l'ai jamais rencontré. Quand ce sera fait, bientôt sûrement, je t'en reparlerai.

- Avez-vous eu des nouvelles de Pédro depuis l'automne?
Pédro = porté disparu. Il paraît qu'il s'est envolé avec l'argent…




-Autrement, as-tu des plans d'ici le 22ième siècle?
Oui, beaucoup. Voyager, beaucoup. Je pars en Asie très bientôt et également continuer à cacher ma voix derrière plein de trucs sans que personne se rendre compte que c'est moi. 


NB: Ce texte fut approuvé par le-dit comédien, car il est TELLEMENT bien connecté qu'on ne voudrait pas prendre de chance. Vous imaginez l'émission conceptuelle qui mettrait en vedette le narrateur de l'émission contre une groupie? Ce serait de la grande télévision. :)


SCOOP: À venir, vendredi à l'émission: DES FOURMIS DANS UN CHALET! On espère que la prochaine fois, elles penseront à ajouter leurs signatures au bail. 

dimanche 19 février 2012

Le Paul Sarrasin en moi envahit les ondes!

Merde!

Jean Leloup dans les année 90 & Le 22ième siècle = même combat.



Je vous prépare un petit quelque chose de spécial, merci de votre patience :)

jeudi 16 février 2012

Aux protecteurs de la langue française qui s'obstinent à faire des fautes en anglais

Message d'une importance capitale: si vous tenez absolument à traiter les gens de "loosers" dans les médias au lieu de dire "perdants", apprenez que ce mot anglais ne s'écrit pas de même. C'est "losers". Du verbe to lose. Merci. (Prières de passer le mot à Normand Lester aussi)






"A looser is a loser who can't spell "loser" " -the urban dictionary.


(Ajout de sons et lumières, pour rivaliser avec la Ville de Québec et la PDA.)

mardi 14 février 2012

Une INSPIRATION pour tous en ce jour de St-Valentin

Pour les parleux d'anglais, un beau cadeau de St-Valentin qui va faire toute la différence entre la perte de temps et la pas-perte-de-temps.



Philosophe, spécialiste du montage futuriste, couéffeuse de perruques…



Par dieu, cette femme à tous les talents.

lundi 13 février 2012

Pssst!

En attendant de pouvoir vous rediriger vers mon billet à venir au Huff Post, j'ai une bonne nouvelle!
Vous pouvez lire mon premier texte d'opinion sur LeGlobe.ca, auquel je vais aussi collaborer dans le futur, mais à partir de maintenant.

C'est juste ici, ça s'appelle Anne-France Goldwater sait lire.

Tu peux MÊME commenter si tu veux.
Malade.

samedi 11 février 2012

Des cadeaux dans le spam en carton

Le marketing religieux est ce qui m'intrigue le plus du monde spirituel. Enfin, presque. Et je ne parle pas ici de la fameuse pub de BOS pour L'Église catholique de Montréal.



C'est un peu poche comme campagne, non?

Ils devraient plutôt prendre exemple sur celle-ci:


Quelle était la stratégie gagnante? Proclamer la parole de vie avec exactitude, parce que ça me remet tout(e) notre savoir de la religion en perspective.

Mais les adorations et les louanges vraiment inspirées, ça par contre, j'capote! C'est hors-concours tellement que c'est gagnant.


Veuillez noter que le dernier mot de dieu n'est pas "déserspoir"...
Et n'oubliez pas d'enlever vos souliers à l'entrée, ou mettez des chouclaques. (Je lis entre les lignes de ce traitement spa.)

mercredi 8 février 2012

À suivre!

J'avais presque oublié de vous le dire, mais prochainement vous pourrez me lire des fois dans le Huff Post Québec!

Pourquoi?

Parce que c'est une occasion qui ne se refuse pas, tant qu'à déjà bloguer bénévolement ici, pourquoi ne pas parler un peu plus fort encore? On ne peut pas être contre le bénévolat dans les médias et être pour le bénévolat sur le "terrain". Ils ne sont pas pareils, mais demandent le même don de soi. On ne peut pas non plus être contre l'accomplissement personnel, aussi mystérieux soit-il dans sa définition exacte. En fait, on peut l'être, contre. Mais ça ne changera pas que je n'ai pas les moyens de passer à côté d'une manière de plus de me rendre heureuse. Vous?

Je dirais même que je suis bien contente d'avoir cette opportunité d'expression. Et que ce n'est pas l'apparition de ce nouveau médias local qui va rendre justifiable de payer des pigistes 5$ par 1000 cliques. Je félicite par contre Voir d'avoir fait un appel à tous pour engager plus de nouveaux blogueurs, dont certains qui sont des gens que j'admire sincèrement.  ( Cela dit, ils pourraient carrément leur envoyer un 12 pouces de chez Subway par mandat-poste pour le jour de la paie, faut dire. Hm. Plus j'y pense et plus j'ai faim, et plus je suis pour cette idée. Je vais y repenser après souper, pour voir. C'est délicat comme débat, je trouve. )




Donc tout ça pour dire que ce matin, je me suis levée dans l'attente anxieuse de voir un texte non-perruquéen sur le fameux site fraichement ouvert.

Misère!
Rien à mon nom!
Ça y est, ils m'ont flushé.
Mon texte est une honte.
Je suis nulle.
La CIA a mis mon téléphone sous écoute.
Personne m'aime.

*wouinnnnnnnnnn* (bruit de braillage intense)


Bin finalement ça va venir dans les prochains jours. J'espère que vous allez être au poste sur cette nouvelle plateforme tout autant qu'ici! Mais restez ici quand même, parce que bin, c'est notre walk-in à rangement de perruques, après tout.

Je vous tiens au courant de la parution de ce billet prochainement.

Pis toi lecteur, qu'est-ce qui se passe de bon par chez-vous?

lundi 6 février 2012

Passage tiré d'une tête

Aujourd'hui, rendez-vous chez l'ostéo. (Ceci n'est pas un ordre, c'est un nom commun.)

L'experte fait l'erreur de me poser une question ouverte à développement au début de la séance, pendant qu'elle me tâte le cerveau. Résultat:

 BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH BLAH

J'étais alors déchirée entre l'idée de profiter de la détente de ses techniques, versus dire la suite de l'allusion de la question à la réponse tellement encore incomplète.

C'est alors que j'me suis regardée dans les yeux de mon 3e oeil, pis j'ai dit:

Wouayon colasse, j'suis-tu capable de penser quelque chose dans ma tête sans avoir la compulsion de le dire à voix-haute moi-là?

Et ma réponse fut: en autant que tu ailles l'écrire sur ton blogue en arrivant, t'es capable.

samedi 4 février 2012

La tête de l'emploi

Je regarde les offres d'emplois ces temps-ci, et je suis déçue du manque de créativité des ressources humaines de ce monde. C'est tellement pénible à lire que ça devient un petit Fort Boyard en soi.




Cela dit, je suis toujours à la recherche de la perle rare, c'est à dire de cette offre-là:

-Cherche personne drôle qui est capable de parler non-stop durant des heures sans jamais venir à bout de ses idées multipliantes. 

-La personne aura la responsabilité d'écrire des offres d'emplois non-seulement divertissantes, mais aussi attrayantes afin de repêcher des candidats humains, malgré leur relation trop intime avec Office.

-Sur les lieux de travail, le port de la chaussette doit impérativement être fait de manière à ce qu'un pied soit d'une autre couleur que l'autre, et ce , au choix du destin de la pige de la sécheuse. 

-Le candidat doit avoir de l'expérience en matière de critique de son environnement de travail dans le cas d'un échec de notre part à nous voir aller. 

-Son intelligence supérieure devra à la fois servir à élaborer des stratégies gagnantes pour l'entreprise, tout en faisait des blagues mettant en scène les imbécilités ambiantes dont nous ne ferons pas usage officiellement. 

-Les fautes d'inattention sont les bienvenues afin de justifier l'offre d'emploi ci-bas de réviseur linguistique.

-Amour du cheveu métaphorique, un atout. 

- Expérience requise: Minimum  20 ans dans le domaine de "ne pas être un cancre. "


C'est juste le GBS, messemble. Sentez-vous libre de vous en inspirer lors de votre prochain recrutement, quand les employés actuels retenus deviendront une déception. 

vendredi 3 février 2012

L'actualité sous la perruque- EXCLUSIF

Pas mal de choses se sont déroulé dans les dernières heures sur le fil de presse de mon moi-même.

1- J'ai rêvé qu'une amie Facebook d'Angleterre à qui je ne parle pas likait mon statut.

2- En écoutant la radio, Isabelle Maréchal m'a fait me demander si je n'étais pas une accumulatrice compulsive, car quand je suis allée voir ce mot sur internet, ça mentionnait les courriels.

Mon compte Hotmail



Autrement, c'est vrai que j'ai tendance à accumuler les restants de sachets d'ustensiles St-Hubert, incluant les lavettes à mains et le sel, "au cas où".

Mais ça adonne quand même que la fois que j'ai besoin d'une fourchette en plastique pour un lunch, il n'y en aura pas.

3- De regarder La Franchise m'a fait manger du St-Hubert 12 heures plus tard. Isabelle Machiavel.

mercredi 1 février 2012

Hey mon homme, check mes trous de balles.

Il y a une raison qui explique pourquoi je ne vous ai pas écrit depuis jeudi dernier. J'ai vécu un épisode de douleurs lombaires qui sort de l'ordinaire. En fait, je sais que si je trouvais les mots exacts pour décrire mon long weekend d'enfer, tu penserais que j'exagère, lecteur. Tu te dirais que ce Vaudeville dramatique est trop loufoque pour être vrai. Tu serais dans l'erreur absolue. Pour t'éviter ça, je vais m'efforcer de ne pas trouver les mots justes, mais d'en trouver des proches en crime par exemple.

Tout ça pour dire qu'en fin de semaine, j'ai vécu ma Guerre du Vietnam.


Naïvement, avant de comprendre que j'étais en zone de guerre et que j'avais été ciblée, j'ai tout d'abord cru à un accouchement spontané non-désiré via le dos. Cependant, j'ai vite déduit que je devais plutôt être en train de me faire battre à coups de bar de fer électrifiée par l'espèce de gros Marlon Brando freak de Apocalypse Now, ou simplement par un ancêtre de Charlie Sheen


(Dramatisation d'un moment réel:)




Bin non toé! C'était même pas ce "the horror the horror" là que je ressentais. 

 Finalement, c'était juste "l'horreur l'horreur" version budget-très-réduit du bouquin d'origine Heart of Darkness qui attaquait  au moment même la mine de diamants congolaise de cachée entre mes reins. Hein! Une attaque littéraire! C'est tellement 19ième siècle, simonac. C'est quasiment certain asteur que tu l'as catcheras même pas en plus. Fak oublie ça, et restons au Vietnam.

Je disais donc...

Il ne manquait que le costume de camouflage vert et un peu de boue pour que mon plancher sale de cuisine devienne un guette a pan organisé par la milice Viêt-cong, alors que je gisais par terre dans la douleur absolue sans pouvoir me frayer un chemin dans la jungle de mon apparte, loin de mes camarades   de brousse. 

Je me souviendrai toujours du visage de la mort que portait cet anti-inflammatoire expiré qui refusait d'obtempérer alors qu'il a commencé à danser comme un sauvage sur mon estomac inoffensif, juste avant que l'imitation de sac magique en gel n'explose dans le four mic telle une attaque au napalm. 

Laisse-moi te dire que j'tais pas peu fière. Hey, orgard' ma cicatrice! 

*ouvre sa robe de chambre en tissus mou*

C'est géo-locationnement confondant, c't'histoire lombaire. N'est-ce pas? Moi aussi j'ai eu cette impression-là quand ma moelle épinière se ressentait entre mes orteils.  

J'peux te dire que j'ai été surprise de ma fin de semaine en tabashlingue. (Rub A535)