mardi 15 décembre 2009

Pourquoi il est impossible de s'adresser à Marie-Claude Lortie (Ajout)

...c'est probablement le genre de question qu'on se pose trop peu souvent dans une vie de tuque\perruque.

Mais qu'on le veuille ou non, nul ne peut daigner de remettre en question l'importance d'une spécialiste (des tendances estivales en matière de hors-d'oeuvres féministes scandinaves en tant qu'accessoires décoratifs patrimoniales des gens qui ont un faux-accent ancestralement appelé : "accent de Berri-Uqam" ou "accent du colonisé" pour ceux vraiment sans retenu du côté de la mauvaise foi. Mais nous, on adore ce type d'accents, soit dit en passant, car nous sommes citoyens du monde\de la montre.)

Hélas, donc! Ne s'adresse pas à son blogue qui veut (contrairement à d'autres blogueurs davantage intéressants sur le même site...Hummm!). Il nous est donc impossible, malgré le sérieux complet de nos propos, de passer à travers le filtre qui modère à la nano-parcelle l'honneur de la dite journaliste.

Je crois qu'elle déteste les postiches. (Je présume.)

C'est ce qui s'est passé (ou ce qui ne s'est pas passé) aujourd'hui suite à la rédaction de ce billet sur les soi-disant pitounes.

On en voit dans les émissions de télé-réalité, à la une des magazines à potins, dans la rue, liftées, bronzées, juchées, siliconées… Ce sont les pitounes. Et ce que pense cette journaliste de Salon.com, c’est que la saga Tiger Woods est le triomphe de la pitoune ou marque plutôt l’apogée de l’ère de la pitoune (skank) que furent les dernières 10 années.

Rigolo. Et quand même plutôt lucide comme analyse. Plus intéressant, en tout cas, que tout ce que j’ai lu jusqu’à présent.

p.s. Y a-t-il une meilleure traduction pour “skank” que pitoune ? Je suis ouverte aux suggestions…


Un aveux tangible de pitounariat

Ce qu'en pense votre hôtesse spatio-temporelle, experte en observation de faune urbaine et rurale, toutes époques confondues:

(Chère Cyber Lortie)

Je pense que vous ne faites que mépriser les plus jeunes que vous, pour être honnête. (AJOUT: traduction de l'idée reçue: "Depuis que je ne suis plus dans la jeune vingtaine, j'ai l'impression que les guédailles dominent le monde. J'ai hâte d'être vengée par l'Histoire".) Je ne suis pas d'accord avec votre (ou plutôt celui de quelqu'un d'autre) constat.

Vous pouvez toujours rêver à ce déclin pitounesque auquel vous référez, toujours est-il que ce sont les hommes qui vont décider. Non? Je ne sais plus. Marie était possiblement la pitoune des années 0, j'ai grandi entourée d'images de pitounes 80-90 et je ne m'explique plus la pitounerie ambiante, je focusse sur mes consoeurs qui en valent la peine. Sachant que c'est comme la coupe Longueuil: ça fait partie de la statistique inexplicable mais réelle. Je me demande ce qu'est pour vous une pitoune, dans ce contexte? N'importe quelle femme qui aura eu affaire à un homme marié? Pas mariés? Les blondes, les vraies, les fausses? Qui donc? (Les perruquées, elles?!?!)

Je crois que les pitounes forment en grande partie l'équivalent moderne sexiste du concept de "l'Autre", the Other. Je pense que leur combat pour exister est tenace, et virulent.

Je veux vous comprendre Madame Lortie, mais je n'y arrive pas souvent. J'essaie...je pense. Il doit bien y avoir un terrain d'entente possible en voie de repérage...Je termine sur une note d'espoir.

Vous êtes choqués par ces réflexions tout à fait sérieuses, vous? Aidez-moi à m'adresser à Madame Lortie dans un langage qu'elle comprendra:
Ex: Moi Jane, toi Rahan. (?)

Donc, autre que de créer un archétype de filles auquel on donne bel et bien le nom de "pitounes," je ne vois vraiment pas ou est le scandale, à part, peut-être, une mince critique malvenue pour M.C.L..

Je ne peux certainement pas être la première à difficilement la cerner dans son concept féministe: c'est vrai que ça doit être tannant, à la longue, de recevoir des opinions autres que la sienne.

Ah! Ces féministes qui haïssaient les femmes en rêvant d'un bidon d'essence et d'allumettes...

Quelle coquette toile de fond pour une société faite exclusivement de petites bouchées succulentes!

Le moment KUDOS d'auto-congratulation du jour:
"Je termine sur une note d'espoir"


AJOUT! Il a fallu quelques jours de plus vers le 22ième siècle, mais notre commentaire est finalement affiché chez Madame Lortie. Woop woop! Nous la remercions de nous donner droit de parole. Je savais qu'il y avait un terrain d'entente possible, entre "femmes modermnes"

7 commentaires:

  1. Je m'étale torvisse!16 décembre 2009 à 23:03

    Chère perruque,

    J'ai vraiment cherché LONGTEMPS pour pouvoir vous laisser un commentaire... C'est TELLEMENT pas évident! Vous devriez mettre ça plus clair. C'est rare le monde comme moi qui cherche autant pour trouver LA façon pour vous écrire. Mais je suis un chercheur. La flamme brûle toujours en moi malgré l'éclipse. Un créateur de l'ombre et non de la lumière. Une vedette de la coupe Longueuil...

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  2. Cher Je m'étale torvisse!

    Vous avez raison, c'est un mécanisme ancien développé durant l'Empire Romain qui nous a été imposé par les Dieux des Internets.

    Telles toutes vieilles traditions désuètes, il nous est difficile de nous en débarrasser, parce que si les divinités les ont mis sur notre passage, il nous faut les accepter sans critique.

    Aussi, nous avons déjà essayer de remédier au capharnaüm, mais le constat reste le même: nous sommes assez poches en matière de "bureaucratie bloguéenne avancée", et laissons au final la machine nous faire son doigt d'honneur.

    Nous sommes touchées par votre héroïsme dans sa splendeur, sachez-le.
    Continuez de nous écrire maintenant que votre bouteille est à la mer, si bien sur vous êtes prêt de la mer.

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  3. Je m'étale torvisse!17 décembre 2009 à 00:16

    Vous êtes une perruque que je vois apparaître de temps à autres sur le mur du champion blogueur. Une tuque qui vient coiffer les trolls de ce monde. SVP, perpétuez votre beau travail! Je vous suivrai, dans l'ombre, tel un phénix qui se consume au moindre frottement de votre allumette...

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  4. Les poètes scientifiques nous chatouillent la nuque de leurs mèches d'Einstein!
    Voilà beaucoup d'honneurs.
    Merci de nous faire voir la lumière de notre auditoire via votre Protège-Couleur indélogeable, cher Je m'étale torvisse!

    Au plaisir de vous faire voyager un peu à dos de cheveux, et de continuer à vous faire perdre votre temps pour cette cause importante qu'est la perruque métaphorique.

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  5. Je m'étale Torvisse!17 décembre 2009 à 00:40

    Parlez-nous encore de ces divinités anciennes qui portaient la perruque! Diane (Artémis) était-elle aussi guerrière qu'on le prétend? Aphrodite (la Vénus grecque) était-elle autant agace que grébiche? Quel a été le rôle de leur perruque dans l'histoire? Je VEUX savoir! Appolon portait-il lui aussi la perruque? En tout cas, j'espère que Dionysos n'en portait pas... C'est mon idole...

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  6. Les pitounes existent de tout temps. Les Vénus callipyges qui meublent les hangars des musées nous le rappellent, en même temps que leur postérieur démesuré souligne l'immémorialité du cul dans ce concept de pitoune. Marie n'en était pas une. Mais Marie-Madeleine oui. Et il y eut les pitounes des empereurs romains, et celles des papes du Moyen-Âge, puis celles des rois dont une fit même dire à Henri IV que "Paris vaut bien une messe". Puis suivirent les pitounes célèbres: Marilyn et JFK, Carla et Sarko et celles de Berlusconi. Je ne dirai jamais que pitounes n'ont pas de tête. En fait, c'est bien elles qui semble toujours toute la conserver.

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  7. Enfin, des experts!

    Par rapport à Marie: Est-ce alors le Saint-Esprit, qui était un "pitoun"? (ou pit-homme?)

    Il y a anguilles sous roches concernant cette bavure conceptionnelle. Je pense que des professionnels de la réparation de l'image publique signent cette légende.

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.