mercredi 16 septembre 2009

Le piton Rewind du VHS de l'actualité


Nombril de semaine, bonjour.

Entre vendredi et lundi, j'ai perdu l'usage de l'un après l'autre de ces indispensables outils de blogueuse multitâche: mon sans-fil (littéralement sans fil pour le brancher et prendre de l'énergie vitale de robot: sinon c'est pratique quand ça sert à rien un ordi ça nous rappelle comment il nous manque) et puis mon beau mastodonte du tout jeune début du 21ième siècle semble avoir rendu l'âme, emportant possiblement avec lui mes plus atroces premiers poèmes. Deuil.

Bon. C'est donc cette introduction de style "tranche de vie informatique" qui explique le fait que je n'avais pas eu la chance encore de lire la chronique de Hugo Dumas sur une pauvre chanteuse country, inconnue de yours truly, rendue vraiment célèbre pour vrai pour s'être faite interrompre durant son discours d'acceptation de trophée au MTV Video Music Awards. Genre, malaise. Pas seulement car une artiste s'est faite humiliée gratuitement par un dude que je différencie pas vraiment de Jay-Z ou Lil 'Wayne (!?) ou KCLMNOP, (qui chantait comme personne la douce mélodie de mon adolescence: "Ta yeule,vie ta vie pis reste en vie, ta yeule!").

Ni l'une ni l'autre des personnes mentionnées dans ce billet. Photo via ce site web d'un fan.



Non, il y a plus choquant encore. Lisez tout d'abord ce segment, et on s'en reparle dans 30 secondes virtuelles.

"La rudesse et la grossièreté de Kanye West tranchaient brutalement avec la douceur et la candeur de Taylor Swift, dont c'était le tout premier trophée MTV. C'est sans doute ce qui a rendu ce moment de télé encore plus inconfortable. Le gros rustre qui attaque l'ange blond, le gars baraqué aux gros muscles qui met K.-O. une frêle adolescente avec un coup de canon, une taloche verbale qu'elle ne méritait absolument pas. Pas très élégant, mettons."

K.O. : O.K. . Disons que d'évoquer la douceur et la candeur de Swift versus le gros colon c'est vertueux. Faire enough, Dimitriov.

Mais ce que je trouve personnellement le plus malaisant dans ce passage du crayon cybernétique de Dumas, c'est cette phrase du yiable: Le gros rustre qui attaque l'ange blond. L'ange blond? Je sais pas vous, mais moi en voix off j'entends par-dessus ma lecture: YARK! Carte Hallmark exponentiel 22ième siècle, sors de cette copie de journal gratuite!!!

Pauvre ti-gars. Il est peut-être tombé amoureux de la belle en un instant télé, ça arrive.

J'ai rien à r'dire d'autre, sauf qu'il a l'air de porter bien du gel dans les cheveux. C'est une impression que j'ai parfois, sans preuve cette fois.
Mais c'est correct, tsé. Mais j'y prêterais pas ma perruque.

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.