dimanche 11 avril 2010

Tout ceci est "fort intéressant"




En voici un extrait particulièrement digne d'échantillonnage:

Je croyais que la riposte, le lendemain sur le web, serait cinglante. Il n'en fut rien. Ou bien les twitterers, les facebookiens et leur communauté de placoteux dormaient au gaz. Ou bien, gênés de s'en prendre à une interlocutrice aussi crédible, ils ont préféré regarder ailleurs et faire comme si la critique de Bissonnette à leur endroit n'avait jamais existé. Quelques-uns se sont quand même risqués sur le sujet, mais deux fois sur trois, c'était pour signaler ironiquement les propos de Bissonnette plutôt que pour les analyser. Ce qui en soi est assez symptomatique d'une communauté où l'on est tellement occupé à s'autocongratuler et à s'autopromouvoir qu'on ne prend jamais le temps de s'arrêter pour envisager ce que l'on fait, avec une distance critique et un certain recul.

J'aimerais beaucoup savoir ce qui motiverait la blogosphère à s'abonner au fil RSS des faits et gestes de Mme Bissonnette...?

Honnêtement, ce n'est pas à elle que je pense en tant qu'analyste des tendances des commentaires sur le vaste web. En fait, je dois l'avouer: je ne pense absolument jamais à Lise Bissonnette, sous aucune circonstance. Et dans ce cas-ci, jamais veut vraiment dire jamais...C'est assez impressionnant, le sens profond de jamaisité qui se cache derrière ce concept précis du "jamais". Même en écrivant ces lignes à l'instant, je ne pense pas plus à elle qu'hier et possiblement demain...

L'analyse des faits par Madame Petrowski n'est pas insignifiante, mais je trouve qu'elle parle beaucoup d'autocongratulation, et très peu de l'autodérision, qui est tout aussi probable que l'autre. (Qu'elle soit accidentelle, ou volontaire chez les moins dupes...)

(Question: Est-ce que Lise Bissonnette parle des Clins d'Oeil de Laporte sur cyberpresse, quand elle parle de web "placoteux"?)

Non seulement les blogueurs et autres placoteurs ne sont pas représentatifs de l'opinion publique, ils ne sont pas plus représentatifs de l'auditoire de Madame B. (Ils sont par contre descriptifs d'opinions personnelles approximatives et\ou d'un canular. Plus ou moins comme les médias traditionnels le font parfois à grande échelle.)

Et c'est sans parler de la psyché du lecteur de blogues moyen, qui reste à ce jour, un mystère généralisé par sa non-représentativité omnisciente...

Pour m'expliquer cette vision de la situation actuelle du mot 2.0, j'irais jusqu'à dire, que parce que le réseau d'auditoire des Madame Bissonnette de ce monde existe, les blogues existent dans la diversité qu'on leur connait (ou connait pas) . C'est une relation tout à fait dichotomique, et prévisible, voire, une manière de survivre, de type action -réaction plus ou moins synchro dans le Temps...

De toute évidence, à force d'analyse, je vous perds. Comprenez-vous mon langage non-verbal exprimé entre les lignes?

Je ne serais personnellement pas la même sans toute cette bande de génies qui sont passés avant nous, les Héritiers du siècle XXii. Ils ont créé un monstre tout aussi assoiffé qu'eux-mêmes, mais par l'idée d'un différent liquide à se porter aux lèvres...


2 commentaires:

  1. Moi, j'ai ABSOLUMENT rien à dire. Ni rien à écrire aussi.

    C'est pour ça que je vous invite, chère Couette, à devenir mon amie sur facebook...

    Jean "Bob Poivrot" Lemay

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  2. Jean, on allait déclencher une alerte AMBER à votre sujet...
    Heureuse de vous savoir silencieux et sauf!

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.