dimanche 30 août 2009

Une fenêtre sur l'histoire de la perruque

Bon toupet à tous en ce dimanche matin.

Si Parcelle de soleil jouait encore à la télé, ce serait aujourd'hui que ça se passerait. Hélas (heureusement) ce n'est pas le cas: ce sera donc moi qui prendrai le relais à partir d'ici, Monsieur Lafortune. Je vous reparlerai peut-être un jour de ma rencontre avec M. Lafortune qui fut, ma foi, fort traumatisante. Je me dis que les faits-vécus (very-dick-tracey) ne devraient quand même pas devenir matière à poursuites de la part du papier construction non-recyclé du 20ième siècle.

Smath comme il l'est, le 22ième siècle vous a fiché la paix pendant quelques journées, afin de laisser la chance à chacun de relire les archives extrêmement pertinentes qui ont été cumulées à ce jour, su'l bloye. Le 22ième siècle connait très bien la nature humaine, et sait par le fait même que très peu d'entre vous auront été élus à avoir assez de courage pour affronter une telle tâche. Allez-en paix chers 4 lecteurs assidus: le jour viendra (le Jour P) votre Grand Savoir confrontera Francis Reddy à l'émission Tous pour un, dans un spécial Ma Tuque est une perruque. Vous le gagnerez, le voyage à Disney.

Bref, je n'ai pas chômé durant mes jours d'abandon total de ce lectorat.

Encyclopédiste rigoureuse que je suis, j'ai fouillé les sous-sols des cathédrales Romanes d'Europe en entier afin de vous faire parvenir les faits sur l'importance historique de la perruque. N'ayant rien trouvé de concluant, j'ai dû me rabattre sur wikipedia.

Voici donc la wiki-histoire de la perruque, en version annotée par le 22ième siècle (en mauve car je suis persuadée de me souvenir que c'était une couleur de papier carton très prisée par M. Lafortune).

Une perruque est une coiffure de faux cheveux — d'origine humaine, chevaline ou synthétique — portée sur la tête pour des raisons liées à la mode, pour des considérations esthétiques ou professionnelles, ou pour se conformer à une prescription culturelle ou religieuse. (Et pour accueillir le 22ième siècle dans le décorum.)

Certaines personnes portent une perruque pour cacher le fait qu'elles sont chauves. Les comédiens et les acteurs portent aussi des perruques pour s'approcher davantage du personnage qu'ils jouent. Les perruques sont aussi fréquemment utilisées pour mimer l'appartenance à un autre sexe. (Les citoyens du 21ième siècle commencèrent en 2009 à porter la perruque pour mimer l'apparence du 22ième siècle)

Une perruque à fenêtre est une perruque où sont aménagées des ouvertures pour laisser passer les vrais cheveux. (La perruque idéale, le 5ième élément du 22ième siècle)

Sommaire

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Historique [modifier]

Statue d'un couple égyptien au Louvre

Les perruques ont été portées depuis des milliers d'années ; dans l'Égypte ancienne, par exemple, les gens les portaient pour se protéger du soleil sur leurs crânes rasés. Dans d'autres civilisations anciennes, notamment chez les Assyriens, les Phéniciens, les Grecs et les Romains, elles étaient d'usage courant. Curieusement, elles ont principalement été utilisées dans les civilisations occidentales ; en Extrême-Orient, elles sont presque inconnues, sauf dans le théâtre traditionnel de la Chine et du Japon. (RECTIFICATION du 22ième siècle: les perruques existent depuis fort plus longtemps que ça. Le premier fossile de perruque a été trouvé par l'anthropologue Hollandais Gus Van Wig, en 1904, sur l'Ile de Pâques. Depuis, il est connu chez les scientifiques que la giga-perruque était un des premiers outils développés par l'homme des cavernes, qui consistait à déposer un énorme toupet de paille sur la plus grosse roche, ce qui servait de version d'essai d'un épouvantail, contre les mammouths. Voulant mimer leur nouvelle découverte aux autres individus poilus, un membre de la tribu a imité la grosse roche en se mettant une motte de tourbe sur la tête. Les autres mâles se sont tous mis à bomber le torse, et à crier, en cherchant à imiter l'apparence de leur ami primitif qu'ils enviaient par son côté pratique, confortable, et par son look brutal. La tuque qui est aussi une perruque venait de naître. C'est suite à ces expérimentations de type "chapeau de lianes sur la tête" testées sur toutes surfaces culminantes, que le concept architectural du "toit" sur les huttes est devenu populaire car joli, puis fut ensuite jugé efficace.)

Après la chute de l'empire romain, l'utilisation de cet accessoire a complètement disparu (de battre...le cœur de ma perruque s'est arrêté!) des habitudes de l'Europe occidentale pendant un millénaire, jusqu'à ce que cette mode soit remise au goût du jour au XVIe siècle comme un moyen de compenser la perte de cheveux ou d'améliorer son apparence personnelle. (C'est pas nouveau que c'est très beau). Elles ont aussi eu des emplois fonctionnels : ainsi, le manque d'hygiène de l'époque impliquait des infections capillaires, risque qui pouvait être amoindri si les cheveux étaient rasés et remplacés par une perruque qui pouvait être facilement retirée. (L'âge d'or du bon goût).

À cette époque, la mode était essentiellement dictée par la cour (au 22ième siècle ce sera la mode qui dictera à la cour la règle des lois), c'est pourquoi son influence fut décisive dans la mode des perruques. Ainsi, en Angleterre, la reine Élisabeth Ire d'AngleterreFrance, ce fut Louis XIII qui, le premier, donna cours à la mode masculine de la perruque aux alentours des années 1620. portait une perruque rousse caractéristique, soi-disant conçue pour s'approcher des cheveux bouclés « à la romaine ». (Une chance que cette perruque rousse de type romaine a emboîté le pas, sinon on aurait un problème d'équité assez solide rendu aux années 2100, ce qui serait dommage, et laid.)

C'est ainsi que, progressivement, les perruques devinrent un accessoire obligatoire de l'habillement masculin pour les personnes d'un certain rang social. (YES!)Les fabricants de celles-ci y gagnèrent un prestige considérable. (Ils gagnèrent le mot de passe direct de Saint-Pierre) La corporation des perruquiers fut créée en France en 1665, puis ce fut le cas partout en Europe. Il s'agissait d'un métier à haute qualification. Au XVIIecrin de cheval était quant à lui utilisé comme une alternative à meilleur marché. siècle, les perruques devinrent extrêmement compliquées et imposantes, couvrant le dos et les épaules ; sans surprise, elles furent de plus en plus lourdes et inconfortables à porter. Ce genre de perruque était très onéreuses à produire et les exemplaires les plus remarquables étaient fabriqués à base de véritables cheveux humains. (De nos jours les perruques poussent dans des plantations biologiques équitables de plans de perruquiers, mais on parle aussi de la légende d'une forêt perruquée, pousseraient les plus beaux spécimens de cheveux jamais peignés par l'homme).

Au cours du XVIIIe siècle, les perruques acquirent une forme plus petite et plus formelle, elles furent aussi adoptées dans différentes professions, comme un des éléments du costume ou de l'uniforme (elles sont ainsi encore actuellement portées par les hommes de loi en audience dans certains pays de Common Law, notamment en Angleterre). Leur usage était largement répandu dans toute l'Europe occidentale et en Amérique du Nord. Elles étaient un important symbole du statut social sous l'Ancien Régime. Ce symbole fut éradiqué lors de la création des États-Unis d'Amérique et, en France, dès la révolution française, tandis qu'en Angleterre leur usage persista encore quelque temps. (Une bien sombre époque sur la ligne du temps)

Les perruques féminines eurent un développement quelque peu différent. Elles étaient portées depuis le XVIIIe siècle à l'avant. Des perruques complètes au XIXe et XXe siècles n'étaient plus à la mode. Elles étaient souvent portées par des dames âgées qui avaient perdu leurs cheveux. (Les perruques incomplètes, elles, équivalaient à une version rustique des pads, aussi connus sous l'appellation de coupes Longueuil, portées chez les dames âgées qui n'avaient pas perdu leurs cheveux. C'est à peu près à ce look que l'on aspire lors du prochain changement de siècle, qui se voudra frisquet, donc nous serons bien "attriqués" et "attrayés" pour nous tenir dehors à observer, avec élégance et ergonomie, le déroulement du débarquement du 22ième siècle en pleine nature.)

Peu après la fin de la Terreur en France, sous le Directoire, les Merveilleuses — c'est ainsi qu'on appelle les beautés du temps — se coiffaient, parmi leurs autres extravagances, de perruques de types très variés. Il en existait ainsi pour toutes les heures du jour : généralement blondes, on en trouvait aussi des noires, des bleues, des vertes, etc. La cache-folies visait ainsi à cacher les cheveux courts à la Titus. (Quand la perruque va, tout va)

Vers la fin de la deuxième moitié du XXe siècle, les perruques connurent un sursaut de popularité. Ainsi, des compléments extravagants devinrent populaires dans les années 1960 et marquer un retour en force de cet accessoire dans la mode féminine. Ce phénomène fut encore accru par le développement de fibres en matière synthétique bons marchés qui permettent d'imiter les cheveux humains plus facilement et de manière plus commode. (On ne veut pas les imiter, on veut les compléter, jusqu'à atteinte du ciel par la tête.)

Utilisations contemporaines [modifier]

Perruque fantaisie contemporaine
(Qui parle de fantaisie? Blasphême!)

De nos jours, les perruques sont portées de manière quotidienne ou occasionnelle pour des raisons de convenance. Elles sont utilisées également par des personnes qui ont perdu leurs cheveux suite à un traitement médical (le plus souvent, il s'agit de personnes atteintes d'un cancer qui subisse une chimiothérapie ou de personnes qui souffrent d'une alopécie). Un certain nombre de célébrités ont également popularisé les perruques. C'est le cas de la chanteuse étasunienne Cher qui a porté toutes sortes de perruques au cours des 40 années de sa carrière, allant de blondes à noires, de bouclées à lisses. (Elle fut la Judas de la perruque par son travestisme d'authenticité généralisé sur sa personne. Au 22ième siècle, sa musique est une forme de punition jouée exclusivement pour faire peur aux jeunes toupets désobéissants, sans espoir de réadaptation.)

Elles peuvent aussi être reportées pour s'amuser, comme déguisement. (On ne badine pas avec la postiche)

Costume de barrister

En Grande-Bretagne et dans de nombreux pays du Commonwealth, des perruques spéciales sont portées par les avocats (barristers) et par les juges, ainsi que par certains fonctionnaires du Parlement ou de certaines charges publiques, comme signe de leur fonction. Jusqu'à 1823, les évêques anglicans du Royaume-Uni portaient également des perruques de cérémonie. Les perruques portées par les avocats sont héritées du style qui était à la mode à la fin du XVIIIe siècle. Celles que les juges portent quotidiennement à l'audience sont également courtes, comme celle des avocats (bien que d'un style légèrement différent), mais, lors de certaines cérémonies, les juges ainsi que les avocats ayant le titre de conseillers du souverain (QCs ou KCsQueen Counsels ou King Counsels) portent un modèle plus large. Au XVIIIe siècle, les perruques étaient faites de vrais cheveux humains et poudrées de telle sorte de qu'elles aient une couleur blanche marquée. Le poudrage des perruques étaient une opération incommode et le développement de perruques naturellement blanches en crin de cheval qui ne nécessitaient aucune poudre a certainement été la raison du fait que cette tradition du port de perruque comme un élément du costume d'audience a pu se maintenir en pratique. On peut noter que dans des pays qui étaient encore récemment dans le Commonwealth, comme Hong Kong, la tradition n'a pas été abolie. (Capitale du 22ième siècle= HK)

Vous voyez donc toute l'évolution et l'adaptation dont a dû faire preuve la perruque depuis sa Création. Inutile de vous dire l'importance de cet élément pour les temps qui viendront. La perruque est l'outil philosophique adéquat afin de bien gérer l'arrivée et la continuation du futur futur qui s'en vient. Le plus évolué sera celui dont la chevelure sera la plus superposée.

Commentaire très utile à m'envoyer: This wig belongs in a museum.

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.