Je viens de tomber sur la série d'articles "d'enquête" dans La Presse à propos des lignes érotiques, signés Michèle Ouimet, agent double bien connue pour son amour du déguisement. J'ai été marquée par ce passage, tiré de ce texte:
Guy-Francine a des perruques, de la lingerie fine, des costumes d'infirmière et des pantalons moulants. «De femme, précise-t-il, avec la fermeture éclair en arrière.»
Il cache son maquillage, son vernis à ongles, ses vêtements et ses perruques dans un atelier qu'il verrouille à double tour. Il ne veut pas que sa femme les découvre. Elle a des soupçons. Elle connaît son penchant pour la lingerie fine et elle sait qu'il porte des sous-vêtements féminins.
Bin là!!! On vit tellement dans une société anti-perruque-en-guise-de-tuque… C'est vraiment surprenant que sa femme le laisse porter des strings roses en toute connaissance de cause, alors que son côté chevelu reste littéralement dans le placard! Perso, j'aurais opté pour le procédé inverse...
Autrement… fuck, les gars! (Oui oui, toutes vous zautres, là… ) Vous faites tellement dur de vous faire niaiser comme ça au téléphone, tout en pensant niaiser vous-mêmes vos pauvres conjointes de marde qui ne se doutent pas de votre vie fantasmatique au téléphone. C'est tellement vieux jeux que c'est risible! Pis maintenant que c'est dans le journal, vous avez TOUS l'air d'être potentiellement niaisables comme ça.
Vous devriez aller sur l'internet, il s'y trouve des affaires pas mal plus intéressantes pour nourrir les névroses sexuelles d'indésirables en manque!
Terminons ce billet festif sur un autre passage, non-accessoirisé de chevelure, mais tellement poétique:
Debout, en pyjama au milieu de la cuisine, je répète: «Roger, ahhh! Rogeeer!»
Mais Roger est fâché. «J'ai surpris deux filles en train de parler de hockey, fulmine-t-il. Quand je ne suis pas là, elles en profitent!»
Dalia essaie de le calmer, mais Roger est déchaîné. «Je m'en câlisse, je veux qu'elles parlent de moi quand je suis sur une autre ligne! Je ne vous paie pas pour que vous parliez de hockey!»
Comme quoi personne parle volontairement de toi en d'autres termes que celui de la dérision, bonhomme. C'est hélas ta triste réalité (sans perruque dans ce cas-ci, donc, encore plus lourde à porter) qui rend ce sport de vieux jockstraps puants, soudainement si intéressant…
Pourtant, y a des gars que ça a l'air de faire bander, le hockey.
ton billet me rappelle mes folles années du secondaire où j'étais la seule à avoir la voix assez mature (on m'a d'ailleurs souvent suggéré de faire des appels érotiques) pour appeler en gang à un réseau de rencontres par téléphone... Bon, c'était pas de l'érotisme ni du sexe mais des hommes en manque, y'en avaient en veux-tu en v'là là-dessus. Nous on appelait pour niaiser, on trouvait ça ben drôle mais des bonhommes qui voulaient s'astiquer le monsieur en compagnie vocale ben c'était assez courant.
RépondreSupprimerMais se perruquer, ça je sais pas par contre.
Ahhh…ça me rappelle quand on appelait chez Télé-match, pis qu'on avait genre 10 ans. Mais nous ont était convaincues d'avoir une voix adulte, alors que dans le fond, les gars qu'on niaisait était probablement des pédos qui nous laissaient les niaiser?
RépondreSupprimerJe l'ignore.
WATCH OUT TaMère, tu ne sais peut-être pas pour la perruque, mais la perruque sait très certainement pour toé. Tsé.
Ah man! Télé-Match c'est ça! haha quelle affaire!
RépondreSupprimerBonne question que tu poses là tsé, j'avais pas vu ça d'même mais cibole, c'était p'tête ça! (ewww)
Et côté perruque, je parlais plus de ces hommes téléphoniques: se perruquaient-ils aussi? Ça, je sais pas.
Moi me perruquer? Anytime! ;)
J'avoue que je n'avais même pas imaginé qu'ils avaient un esprit et un corps derrière leur voix et compte téléphonique, alors de savoir s'ils avaient une perruque….c'est un grand mystère ! Chose certaine, si oui, ce n'était certainement pas pour accueillir le 22ième….
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