mercredi 1 février 2012

Hey mon homme, check mes trous de balles.

Il y a une raison qui explique pourquoi je ne vous ai pas écrit depuis jeudi dernier. J'ai vécu un épisode de douleurs lombaires qui sort de l'ordinaire. En fait, je sais que si je trouvais les mots exacts pour décrire mon long weekend d'enfer, tu penserais que j'exagère, lecteur. Tu te dirais que ce Vaudeville dramatique est trop loufoque pour être vrai. Tu serais dans l'erreur absolue. Pour t'éviter ça, je vais m'efforcer de ne pas trouver les mots justes, mais d'en trouver des proches en crime par exemple.

Tout ça pour dire qu'en fin de semaine, j'ai vécu ma Guerre du Vietnam.


Naïvement, avant de comprendre que j'étais en zone de guerre et que j'avais été ciblée, j'ai tout d'abord cru à un accouchement spontané non-désiré via le dos. Cependant, j'ai vite déduit que je devais plutôt être en train de me faire battre à coups de bar de fer électrifiée par l'espèce de gros Marlon Brando freak de Apocalypse Now, ou simplement par un ancêtre de Charlie Sheen


(Dramatisation d'un moment réel:)




Bin non toé! C'était même pas ce "the horror the horror" là que je ressentais. 

 Finalement, c'était juste "l'horreur l'horreur" version budget-très-réduit du bouquin d'origine Heart of Darkness qui attaquait  au moment même la mine de diamants congolaise de cachée entre mes reins. Hein! Une attaque littéraire! C'est tellement 19ième siècle, simonac. C'est quasiment certain asteur que tu l'as catcheras même pas en plus. Fak oublie ça, et restons au Vietnam.

Je disais donc...

Il ne manquait que le costume de camouflage vert et un peu de boue pour que mon plancher sale de cuisine devienne un guette a pan organisé par la milice Viêt-cong, alors que je gisais par terre dans la douleur absolue sans pouvoir me frayer un chemin dans la jungle de mon apparte, loin de mes camarades   de brousse. 

Je me souviendrai toujours du visage de la mort que portait cet anti-inflammatoire expiré qui refusait d'obtempérer alors qu'il a commencé à danser comme un sauvage sur mon estomac inoffensif, juste avant que l'imitation de sac magique en gel n'explose dans le four mic telle une attaque au napalm. 

Laisse-moi te dire que j'tais pas peu fière. Hey, orgard' ma cicatrice! 

*ouvre sa robe de chambre en tissus mou*

C'est géo-locationnement confondant, c't'histoire lombaire. N'est-ce pas? Moi aussi j'ai eu cette impression-là quand ma moelle épinière se ressentait entre mes orteils.  

J'peux te dire que j'ai été surprise de ma fin de semaine en tabashlingue. (Rub A535)

2 commentaires:

  1. Seras-tu celle qui, toujours vivante, regarde en avant et frappe dedans la vie à grands coups d'amour?

    Magnanime30

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.