vendredi 15 janvier 2010

Rire en langage elfique


Ce matin, votre hospitalière perruque ci-présente s'est risquée à utiliser le transport en commun à nouveau depuis la figuration dans un flop policier de Mel Gibson, mentionnée dans un précédent billet.

Heureusement que la vie fait, parfois, bien les choses.

Il n'en fallait pas plus pour que les avantages de voyager avec la STM me reviennent avec une violente joie.

J'étais dans une bulle à contempler par la fenêtre de l'autobus la vitre qui portait son masque de boue\ soins quotidiens.

Puis, je me sens revenir dans le bus, loin de ma distraction. Mais qu'est-ce que?

Mon oreille me pique. Pourtant, ma perruque est restée à la maison: c'est donc autre chose qu'une mèche de faux cheveux qui me chatouille l'ouïe.

Hm...cette musique me dis quelque chose. C'est pourtant un drôle d'air un peu trop ésotérique pour jouer dans la radio d'un chauffeur d'autobus typique...

Doux Jésus. O.K. C'est LA toune de Lord of the Rings. Comme un envoutement qui émane en crescendo sa lumière artificielle dans nos oreilles. Cette intensité grandissante atteint en douce le coeur de tous les voyageurs, qui se demandent à l'intérieur d'eux-mêmes pourquoi ils se sentent tous si emo, sans broncher trop expressivement, probablement par peur d'avoir l'air cons. Un drôle de sentiment de déjà-vu au goût de popcorn s'emmêle subtilement avec nos rêveries de courage, de nains et de perruques blondes.


Mon verdict personnel: impossible de ne pas étouffer quelques rires en regardant le miroir boueux qu'est la fenêtre.

C'est Paul Arcand qu'il faudrait remercier pour ce moment vibrant d'émotion via son émission de radio. Mais à travers l'auditoire infinie de Puisqu'il faut se lever, nous sommes les seuls, nous 16 voyageurs en transit vers l'ouest sur Des Pins, à avoir vraiment entendu ce tube musical science-fictif, dans toute sa splendide ampleur. Quand on n'a pas écouté cette grande odyssée musicale dans l'autobus 144 qui parcours les abords de la montagne : on a jamais idée du sentiment grandiose que nous inflige le fait de constituer la Communauté de l'anneau. Jamais même Frodo ne comprendra l'envoutement qui m'aura prise d'assaut, lors de ce périple des plus vaillants, et méta-post-modernes.

Pour rester dans le thème...
Voici Lord of the Rings, la trilogie en version concentrée, le temps d'une chanson de nos artistes Néo-Zélandais favoris:

"Gil SEE-la nah loo go-VAH-dead" voudrait dire "Une étoile brille au temps de notre rencontre" selon cette très enrichissante page sur les mots elfiques utiles. Pratique, et cosmopolite.

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.