mercredi 30 mars 2011

Le carton de ma différence


J'ai bien repensé à ce dont je vous parlais hier, dans le billet intitulé Le carton de mon indifférence.

J'y ai repensé, et si je vous en ai parlé hier, au fond, c'est parce que je n'avais pas avalé le morceau encore dans mon subconscient, comme quoi j'avais fait face à un grand dilemme jamais problématique auparavant: devrais-je ou non me la jouer héroïne de service lorsque mon oeil de lynx détecte des dangers potentiellement abominables dans l'optique du siècle 22?

C'est donc la tristesse de cette question révélatrice qui m'a amené à venir faire cette révélation choc, comme quoi j'ai vraiment eu envie de m'en contredéconcalicer de savoir si oui ou non il y avait un danger.

Mais de toute évidence, si j'en parle, c'est que je ne suis pas bien avec ce fait, et donc, ça va pas mal de soit que oui, hélas, je suis damnée à être une citoyenne responsable, au risque de paraître alarmante avec ma perruque sur la tête la prochaine fois que je dérangerai le break syndical de mon prochain afin qu'il vienne régler le problème.

Pis j'suis vraiment un peu fière de ça.


3 commentaires:

  1. sais-tu, tu me rappelles qu'une fois j'étais dans le métro et un gars visiblement cave s'est mis à harceler un homme dans la quarantaine, en le traitant de tapette.

    Le monsieur, qui était réellement gai, était hyper mal à l'aise, effrayé.

    Le gars en était rendu à genre foncer dessus avec son vélo (le mongol avait amener son bike dans le wagon).

    Je capotais.

    Tout le monde regardait ailleurs, l'air de rien.

    Les portes se sont ouvertes pis je suis sortie (le mongol aussi, l'homme aussi)pis le réflexe que j'ai eu, c'est de me garrocher au poste de la stm en haut à berri pour aviser que le gars était violent et faisait des menaces.

    Les policiers qui étaient là ont réagit, sont allés chercher le gars.

    Je redescend, contente d'avoir fait une bonne action pis ça tombe que je croise le monsieur gai en question. Je décide de lui dire, pour le soulager, j'sais pas tsé, que le gars a été appréhendé par la police.

    Il me regarde comme mal à l'aise, me dit pas merci rien, pis me répond vaguement genre: ah.

    j'étais comme: ah ben tabarnak... tout ça pour ça tsé.

    fuck.

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  2. FUCK.

    Quelle histoire palpitante, par contre. Ça aura au moins été ça de bon au final.

    C'est crédiblement dramatique, la résignation. Ou le résignement, pas sûr lequel j'aime mieux que ce soit.

    En même temps, la seule chose à gagner dans tout ça, c'est son honneur personnel, j'imagine. C'est peut-être bien suffisant, dans le contexte contemporain.

    C'tais bin le fun de te lire TaMère. Love ya, brother.

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  3. hey love ya moé tou!

    ishhh quel bon frança.

    :D

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.