vendredi 9 octobre 2009

Ma Mission Eau Sale Poétique! (encore meilleure que taleur..!)

Chers Terriens, habitants du 9 octobre 2009.

Je vous avais promis un spectacle jamais-vu: le jour est venu!

J'ai eu longtemps l'impression de beaucoup réfléchir sur le sort du monde durant mes journées en orbite: je crois qu'il s'agissait plutôt du bruit POC! de la pression de l'air qui bouchait et débouchait mes oreilles, plutôt que des concepts qui résonnaient dans mon esprit.

J'en suis tout de même arrivée à concocter ZE big poème qui sauvera l'eau sale, qui sera le début et la clôture de mon grand rêve, bien à moi... un rêve incompris.

'CLAUDE PÉLOQUIN: Le Poème'



Ô je regarde mon vase d'eau
L'eau est sale et boueuse, oh oh
Je ne sais pas pourquoi mais je pense à
Ces droits d'auteurs qui s'étiolent
Ils me rappellent sans vergogne
Le jour que Péloquin a porté ma perruque
(avec une caméra cachée)
pour aller à l'épicerie mais qu'il n'avait pas assez de change dans ses poches en plus de ses coupons de circulaires pour payer ses 7 cannes de bines quotidiennes hebdomadaires...
Parce qu'il n'avait pas eu de revenu depuis La Nuit (des temps) de la Poésie.
Il était tanné de se nourrir d'une canne de bines dans sa cave!

Tu te souviens, Claude Péloquin?
Métro Laurier, 5 heure du matin
Nous étions encore en 2003 ou 4, c'est un fait approximatif.
Vers le lendemain de veille que nous attentions, le circuit 51 nous embarqua
Plouc! Le poète perdu dans une flaque de parole, ses pieds prennent l'eau.

Je revenais d'un party
Tu m'as parlé, mm'ouaiis.

*saxophone*

Dans mon oreille qui pouvait humer ton haleine
Et m'a donné envie de sortir mon poivre de Cayenne
Mais je n'avais qu'une bouteille d'eau Naya, avec du Sprite dedans.

Ô Clarence! tu m'as déclaré
Qui? j'ai demandé
Clarence, ma douce Clarence, je vous ai espérée, tu as répété.
C'est que tu étais un peu fêlé...mais moi, pourquoi me parler?
Splish, sploush.

Ô regard d'une tête chauve qui nous a un jour dit
tout un siècle de poésie entre trois gorgées de bière et deux rêves de gloire
Pourquoi avoir ce tic de bouche d'Hannibal Lector en aspirant ta salive frénétiquement?
Cette aspiration vampirique...puis ce sanglot d'émotions?
Tu avais atteint le stade de l'ébullition. (chœur d'acrobates-choristes: "ÉBULITION!")

J'ai cru que tu étais peut-être clodo. L'es-tu devenu depuis? Oh no...

Dans l'autobus, j'ai écouté
un million de mots, mais je ne me suis rappelé
que de t'entendre dire le titre "Bob Épine"
Mais tu n'étais pas Pagliaro, j'ai cru au délire.
Cric crac croc, glouglou. Ouch.

Il a fallut que j'attende à l'année 2005 pour te connaître, reconnaître!
et savoir que j'ai faite une ride de bus pour revenir aux Rezzs de l'UdeM
Avec celui qui comptait plus de six faces dans la bande de caves mais ne saurait en assurer le nombre exact.
Avec le dude qui était trop saoul en 1970 pour lire ses poèmes sur une feuille avec sa petite table- personnage
Avec le gars qui apparaît sur LCN en conférence pour annoncer qu'il composera le poème que Guy Laliberté nous récitera, de sa langue de radiophonique, télégénique, éloquente, claire, francisée, musicale, réfléchie...et aquatique.

Poète du soleil! Esteban, Zia, Tao, les Cités d'Or.

(Clown accrédité: "houhouhou les Cités d'Or")

Puis-je donc croire que j'ai fait du small talk avec le pauvre poète qui a reçu la lune dans la face, en cadeau, une balloune, un nez de clown.
Avec le monsieur des libertés aériennes qui aura garanti à Yann Martel une seconde place, Première.
Gulp!

C'était un honneur de te dire dans le bus vide
De me lâcher les couettes, et te faisant du coude, inquiète,
Pas touche à ma perruque, trouve-t'en une.
Mais continue à parler via le world wide web, ton satellite Google Earth
Car c'est toi le poète du 22ième siècle dans le coeur du 20ième siècle!
Perruque tout de suite ton blouson de cuirette (un cosmo-jacket )
Je t'en paye une frette, poète.

L'eau est sale, et boueuse, sur la Terre, vue de l'espace à souèr!
Continue de boire ta bière.

*jonglerie grandiose de perruques multi-colores*

Rideau! (Hublot...)


Un vrai moment d'histoire, sans spoutnik.

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.