vendredi 18 novembre 2011

Les Real Housewives de DC : les groupies désespérées d'Obama

Ah bin saperlipopette! (Voir que c'est une expression, ça. Qu'on m'appelle un linguiste au plus vite s.v.p.)

Non seulement je n'avais pas encore pris conscience de l'existence des REAL HOUSEWIVES OF DC, mais en plus de plus, il y a du contenu pour le 22ième siècle là-dedans.

Normalement, les protagonistes des autres éditions de télé-réalités 100% American ont des perruques, des seins gonflés, du tan en spray et des vêtements que seuls les Floridiens peuvent légalement porter sans être blâmées pour cause de choix de couleurs 1990. Pas à Washington. Les seules chirurgies sont dans la face, une face qui dois-je le rappeler, doit se tenir au-dessus d'un tailleur à la Sarah Palin. Pour une fois, quand même, il y a présence de discussions politiques dans ces sphères, je dirais même parfois traces d'intelligence! C'est fou comme Washington est un autre monde  en comparaison avec les autres métropoles des É-U.

De lire les micros expressions (Lie to Me, tu m'influences) dans le visage de ces hypocrites du politically correct est une formation intensive pour toute personne en quête de pas grand chose. C'est donc, inévitablement, fascinant. Mais ce n'est pas pour ça que je vous en parle, je vous en parle juste pour mettre du suspense d'ici à mon prochain paragraphe.

Ce qu'il y a d'unique dans cette édition, c'est l'attrait au pouvoir. Croyez-le ou non, mais ça parle de politique non-stop: de serrer la main d'Obama = le nouveau Louis Vuitton, quoi.

 Ce qui nous amène à l'incident du "White House Crashers-Gate".

Ça a fait le tour de la planète en 2010, mais je n'en ai pourtant aucun souvenir. Une des beautés désespérées et le fraudeur pathologique qui lui sert d'époux ont réussi à ébranler l'Amérique en passant à travers la sécurité des services secrets lors d'une réception exclusive du Président, pour aller se faire prendre en photo avec Joe Biden et mettre ça sur Facebook.




C'est absolument fascinant de voir ces menteurs chroniques à l'oeuvre, et esquinter toutes questions pouvant leur faire admettre qu'ils n'ont jamais eu de billets pour l'évènement à la Maison Blanche, en plaidant le 5e amendement devant des accusations légales à ce sujet.



Un clin d'oeil humoristique de Saturday Night Live sur l'affaire:





Pour ceux qui aiment parfaire leur connaissance de la culture femme-au-foyer-esque, voici un lien vers le dernier épisode de cette saga ridicule afin de pousser plus loin encore votre éducation facultative:




Définitivement, ça va rester dans les archives jusqu'au 22ième. Dans quel but? Probablement une édition future de Total Crap version Intergalactique.

2 commentaires:

  1. J'ai pour mon dire que la série Desperate Housewives a ouvert les portes de l'enfer en popularisant le concept de la femme au foyer qui se baigne dans les millions de son mari.

    Ce serait d'ailleurs un sujet anthropologique passionnant à explorer si j'avais pas quelque chose de mieux à faire.

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  2. Heureusement que le 22ième siècle a du temps en masse pour faire ses études.

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Le 22ième siècle vous remercie de votre présence, et espère que vous passez un agréable moment en compagnie de votre perruque.