vendredi 29 avril 2011

La morbidité royale, pour les nuls


La cérémonie de mariage royal qui a eu lieu ce matin m'a beaucoup fasciné. J'avais l'impression d'être témoin du grand bal des vampires, ennui garanti et vêtements en sus.

Il ne manquait juste Mizar dans la chorale des jeunes enfants de choeur pour que la réelle nature de cet underworld de noblesse autoproclamée se montre au grand jour, dans l'ombre de leurs chapeaux.


That's it pour ma propre couverture médiatique de l'évènement.

"Pis qu'on vienne me dire que j'avais pas le droit de faire ça!" *coup de pied dans le vide*

jeudi 28 avril 2011

Mon premier amoureux (AJOUT!)






Il ressemblait beaucoup à lui. Mais ce n'était pas lui, car celui là avait vieilli de quelques centimètres de cheveux depuis la prise de la photo et j'étais quand même pas du genre a sortir avec un vieux de 8 ans.


Les gens c'est comme des arbres, tu comptes leur âge en additionnant les anneaux de poils autour de leur aura. Mais des fois c'est le contraire, rendu à un certain âge.


Sauf pour Donald Trump.




Ajout de mon amie Hélène, spécialiste du WROCK:


mercredi 27 avril 2011

Ce que le CH a fait de moi (Ajout)



J'ai découvert le Richard Chateauvert en moi, lors de l'élimination du CH, alors que j'ai pitché mes écouteurs en fermant la fenêtre du site web de CBC.



Pis dire que j'aime même pas ce sport. J'espère que Richard non plus. C'est lui le Rocket, non?

Un exemple parfait illustrant le concept de "tenir des choses entre ses mains."




Un ajout de dernière minute, pour vous redonner le moral, gracieuseté de Mauvais Oeil:

mardi 26 avril 2011

Une question rhétorique


Mais quelle est la source de cette odeur de tabarnaquisation qui émane de mon fridge ?




GRATTEZ ICI pour sentir.

Cher thérapeute



Cher Freud du 22ième siècle,

Je t'écris pour tourner la page. Ce qui fait en sorte que j'écris à l'endos de mon site internet.

La raison de cette lettre est que je suis assaillie de rêves poches. Par exemple: ça fait plusieurs fois que Véronique Cloutier apparait dans mes songes. Quand elle est là, je suis un peu frue, mais assez vite je finis par avoir une conversation explicative avec elle, et elle quitte finalement mon rêve dans une relative paix, afin d'aller enregistrer son émission du jour.

Je voulais te dire, mon cher Freud, que j'ai vraiment pas envie de rêver à la Reine de Radio-Canada. Mais, puisque tu m'envois tous ces signes de conflits désirant la résolution, j'accepte de m'ouvrir les yeux le temps que je suis éveillée, autrement, je n'y verrai rien pendant que je t'écris.

Véronique….ah Véro. Quand j'y pense, je me dis que ses amis ont probablement beaucoup de plaisir à niaiser avec elle. Dans le sens que, même si depuis quelques années elle est supérieure à nous tous, dans le fond, dans l'intimité, je me dois de deviner que c'est probablement une bonne personne et même que je suis certaine qu'on a du plaisir si elle daigne nous parler.

Alors pourquoi est-ce que je suis irritée contre son omniprésence médiatique? Pourquoi je suppose trop souvent de sa prétention?

Je pense que c'est à cause de ses cheveux. Il faut l'avouer: 90% de son succès est lié à sa tignasse. Mais c'est une belle tignasse quand même, faut lui donner ça aussi. Sauf que moi, tant que c'est pas d'une perruque qu'on parle, je trouve ça superficiel de focusser sur une belle teinture.

Mais il faut avouer que je ne suis pas du bon siècle pour avoir une opinion sur le potentiel artistique d'une couleur de cheveux.

À vrai dire, moi je trouve qu'elle a l'air plus belle en châtain, sa vraie couleur. Au fond, tout ce que je demande, c'est de voir ses vraies couleurs. Quelle couleur sont ses babines, sous son gloss? J'aimerais beaucoup le savoir. Le voir. Pas pour la frencher. Wo Freud, t'es vraiment con de penser ça. J'aimerais juste ça retrouver la fille spontannée de Musique Plus d'il y a une dizaine d'année. Elle, je l'aimais au boute, principalement depuis qu'elle avait passé une journée avec les BSB et qu'elle avait l'air de flirter avec Brian. Je pense qu'à cette époque là, je voulais probablement devenir la Véronique Cloutier des années 90 version siècle 22. Ce qui me fait réaliser que c'est pour ça que j'ai parfois de la mauvaise foi en pensant à cette animatrice: je m'ennuie de l'authentique fille que j'avais cru percevoir, et dans le fond, je suis fâchée qu'elle soit devenue principalement une parure, apparemment. Ce qui ne lui enlève en rien son talent, car il est vrai qu'elle a sa place dans le milieu artistique de type commercial. Mais y a-t-il juste elle de disponible pour les contrats? Je suppose que c'est ça, il y a plein de communicatrices talentueuses au Québec, mais leur horaire est probablement trop chargé pour que le publique accède à une variété.

Parce que les variétés, ça ne m'intéresse pas vraiment. MAIS. Il ne faut pas oublier que j'ai été élevée en lisant le 7 Jours et le TV Hebdo à chaque semaine. Ça laisse des traces ça. J'exige donc que la variété se varie, SVP. Que Véro devienne brunette, please.

Tsé, Freud, c'est un peu comme Guya Lepage, toute cette histoire de Cloutier. Si les deux m'énarvent sporadiquement depuis quelques années, c'est possiblement dû à une admiration datant de jadis, devenue un peu mourrue au fond de mon coeur aux couleurs glorieuses de pastels. Si la théorie comme quoi l'amour et la détestation sont les membres d'une même famille, alors il m'apparait clair que j'avais jadis une certaine affection pour ces personnages en début de leurs carrières respectives. J'écoutais RBO hebdomadairement quand j'avais 4 ans. J'étais crampée en écoutant leur k7 audio, avec une toune qui finissait par : À POIL!, et quand j'ai demandé ce que ça voulait dire à ma gardienne, je pense avoir été légèrement traumatisée de ne pas comprendre la joke d'être tout nu. Il ne fallait pas m'expliquer les jokes: c'est pour ça que je les aimais, parce qu'étrangement, j'en faisais mon propre punchline et je rigolais à m'en rouler par terre. Bien sûr, depuis, j'ai vu quelqu'un d'autre émergé de ce menton légendaire. Quelqu'un de plus big shot. D'un peu plus arrogant. Mais ça, dans le fond, bin j'ai rien contre ça.


Je pense donc, mon cher Freud, que Véronique Cloutier est ma mère télévisuelle et que le menton de Guya est la proie de mon Oedipe.

C'est pour ça qu'ils m'énarvent souvent. Mais c'est aussi pour ça qu'une partie de moi se doit, à partir de maintenant, de les accepter tels qu'ils sont.

Je me demande par contre si je suis visée par un amour inconditionnel de leur part? Probablement.

Maman et papa, je m'excuse d'avoir été une fille ingrate. À partir de maintenant, je vais accepter mes origines multimédias et vous câlicer patience avec ma déception originelle.


Maman, papa, et Bazzo, la fée marraine qui veille sur moi.

vendredi 22 avril 2011

Électeurs, le 22ième siècle needs you


J'ai hâte de perdre mes élections. Je me suis pratiqué à apprivoiser ce sentiment distinct au fil des dernières années, je pense bien finir par me forger une corne électorale avec le temps.

PS: J'ai appelé à Élections Canada et on me l'a confirmé, il n'est pas autorisé de voter à deux endroits différents, ni même de voter à deux élections datées de différentes années en même temps.

(Clip rendu célèbre grâce à Hélène)

Chewbarka

Honnnn.

mercredi 20 avril 2011

2+2=22



Via mon amie Djiowiènne.


La blague du jour







Hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhha! Est bonne.

C'est vrai qu'il ne se fait pas de meilleures opportunités de rayonner que dans le pays d'Ali G. À Vancouver, c'était moins fertile comme terrain linguistique.

22 pouces, 5 dollars

Tsé quand tu vas chez Subway et que malgré le fait que tu as mis dans la tête du pauvre barrista du sandwich la toune 12 pouces, 5 dollars, et qu' il te dit avec des yeux émus à quel point il trouve que t'as l'air "sweet", c'est automatiquement considéré comme un fait que tu l'es.


Oui, je suis sweet, même si je suis aigre-douce.


Le Guya qu'on aime.

lundi 18 avril 2011

"Longue vie à l'Italie !"

(C'est pas vraiment drôle ce billet, je ne sais pas pourquoi qu'elle rit, j'pense qu'elle est folle raide.)

Via le blogue de Jean-François Lysée, voici un moment rare qui unifie l'art et la protestation politique en un tout plus élevant.

À lire ici. Un extrait pour vous mettre en contexte avant de voir la vidéo unilingue italiana:

Muti : Je n’ai plus 30 ans et j’ai vécu ma vie, mais en tant qu’Italien qui a beaucoup parcouru le monde, j’ai honte de ce qui se passe dans mon pays. Donc j’acquiesce à votre demande de bis pour le “Va Pensiero” à nouveau. Ce n’est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que ce soir, alors que je dirigeais le Choeur qui chantait “O mon pays, beau et perdu“, j’ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture sur laquelle l’histoire de l’Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment “belle et perdue“.

[Applaudissements à tout rompre, y compris des artistes sur scène]

Muti : Depuis que règne par ici un “climat italien”, moi, Muti, je me suis tu depuis de trop longues années. Je voudrais maintenant… nous devrions donner du sens à ce chant ; comme nous sommes dans notre Maison, le théatre de la capitale, et avec un Choeur qui a chanté magnifiquement, et qui est accompagné magnifiquement, si vous le voulez bien, je vous propose de vous joindre à nous pour chanter tous ensemble.

C’est alors qu’il invita le public à chanter avec le Chœur des esclaves. « J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le Chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. »




À regarder jusqu'à la fin, pour repérer ce sentiment universel d'écoeurement national en vous, et la trace d'espoir qu'il laisse derrière lui.



Lien additionnel plus ou moins hors-contexte.

vendredi 15 avril 2011

Charlie Sheen se fait voler la vedette…par Mme Paillé?

Ça aurait l'air que c'est pas ça pentoute la nouvelle.

Fiou. Parce que pour l'instant, la nouvellement vedette et presqu'aussi tôt has-been, elle n'est pas encore bi-winning.

Mauvais Oeil is back!


Les créateurs de Mauvais Oeil, que j'imagine comme étant de séduisants moustachus, sont à nouveau à l'attaque, probablement à cause du récent échec des Justiciers Masqués, pis on est pas mal contents qu'ils s'adonnent soudainement à l'élaboration de dessins animés de marde.


Pascal-Pierre Fradette, quit playing games with my heart.

Tiens tiens, mon alter-ego, te voilà.




Existe-t-elle vraiment?
Si oui, il est vrai de dire que tout est possible dans ce bas-monde.



J'me dis que si ya du monde aussi gossant dans la vraie vie, et d'après la télé réalité il y en a, c'est peut-être vrai qu'il y en a aussi sur les internets.

jeudi 14 avril 2011

Mais qu'est-ce que le hockey?

Je suis une grande néophyte du hockey. Je suis fière de dire que je ne m'y intéresse que lorsque les Canadiens sont en séries contre les Bruins, et cela dans une limite temporelle d'environ 3 semaines, sur une période étendue allant de 2010 et 2011.

Mais ce soir, j'pense que j'ai compris l'ultime formule pour comprendre ce sport.

CH = Gryffondor
Bruins = Slitherin




That's it.

S'auto-donner un coup de poing su'a yeule


On peut argumenter comme quoi les éditorialistes sont neutres face à la présumée innocence de Vincent "Shampousse".


Un GPS pour traquer nos souvenirs, SVP.


J'étais entrain d'exister, lorsque j'ai décidé de faire un Vox Pop sur Facebook concernant la fiabilité de nos souvenirs de jeune enfance. Mes "amis" avaient-ils des éléments datant de cette période de leur vie dans leur mémoire, qui s'avèrent à être complètement dénaturés?

Le seul assez existant pour daigner répondre à ma question tout de suite, c'était Simon Lacroix, un de nos idoles du monde underground. (Ça sonne épeurant.)

C'est alors qu'il m'a appris l'existence, parallèle à la sienne, d'un de ces films datant de plusieurs années déjà, dans lequelle il raconte une épopée de camps de vacance.

Pour être franche, je dois avouer que le fait qu'on y mentionne des cheveux artificiels dans une reconstitution de scène d'horreur, ça a été impossible de résister à venir l'embeder ici (te).


Pis toi, ton cerveau, y était comment en comparaison avec demain?

Mme Paillé est out

Un peu plus de douze heures après le débat des chefs, je déclare officiellement que la star Mme Paillé est complètement September 10th, et ce depuis 6 heures ce matin.

Thanks for playing, Madame.

mercredi 13 avril 2011

Une théorie comme une autre



J'étais entrain de vivre mon moment préféré de la journée, celui où il y a plein de nouveaux codes html sur lesquels cliquer depuis la fin de la nuit, quand le monde décide qu'ils sont à la job et donc qu'ils se doivent de passer du temps à engrosser les réseaux sociaux, mais aussi ce même moment où les nouvelles d'hier sont remplacées par les actualités d'aujourd'hui. Fak bref, j'étais dedans cette phase de découverte cybernétique, lorsque j'ai vu ça sur le bloye du Claude Poirier génétiquement amélioré des inter-espaces, Patrick Lagacé.


Ça m'a fait réfléchir sur le fait que peut-être qu'au fond, le légendaire destin du 22ième siècle établi par son prophète comme étant le point tournant historique où tous porterons une perruque en guise de tuque n'est point tout à fait réaliste.

Naon.

Peut-être qu'il serait crédible à ce stade-ci de l'humanité de déterminer le fait que ce serait plus plausible que le siècle 22 soit en fait le début du règne d'une autre espèce post-primate, aussi connue sous le nom de potiche.

Je trouve que c'est dans la lignée de Darwin que d'affirmer que la perruque sera mieux adaptée aux réalités du monde très prochainement. Donc, de se déguiser en perruque pourrait nous permettre de se camoufler quelques années après la fin de notre espèce, mais ne vous faites pas de faux espoirs, car l'oeil averti du futur sait très bien repérer les faux-culs en ce qui concerne le poil, contrairement à l'oeil non-averti des siècles précédents.


Un dinosaure qui tente de passer la frontière des survies d'espèce illégalement à l'aide d'un accessoire capillaire trompe-l'oeil.

Anywièse, à chacun sa chance d'assister au grand cirque interstellaire, mais honnêtement, j'aurais préféré ne pas louper la série de représentations supplémentaires par cette créature prête-à-porter, mieux adaptée à la sagesse de demain, mais made-in aujourd'hui.

mardi 12 avril 2011

Je propose que l'on envoi cet agent secret pour sauver l'administration municipale Montréalaise


Puisque comme vous pouvez le voir, Gérald Tremblay est déjà personnifié en tant que vilain dans cette histoire abracadabrante.

Génial



La citation du jour:

"Au niveau économique, Joachim Crête a proposé qu'on mette la dette entière du Canada sur une carte Visa pour ensuite rapporter cette carte comme volée".


Les sandales d'Einstein en compagnie de sa belle ligne de jambes. Photo n'ayant rapport que d'une manière mystérieuse dans le contexte de ce bref billet de type copier-coller.

dimanche 10 avril 2011

Why the fuck do I want a caravan that's got no fucking wheels? (Spécial Gypsy)



À Tout le monde en parle, à souère, j'écoutais Serge Denoncourt parler de la culture des Roms avec grand intérêt. Lorsqu'il parlait de la comparaison avec les Noirs des autres siècles en Amérique, des Juifs des années 1930, et autres aberrations dans l'Histoire de l'Homme, j'ai trouvé qu'il faisait plein de sens. Son projet artistique leur étant dédié, a certainement sa place en notre monde.

Puis je me suis rappelée de ce moment lors d'un de mes voyages en Europe où j'ai dû faire face à ma propre méconnaissance de ce peuple sans réelle nation. Ce que je me souviens d'avoir rencontré ce jour là, c'était le constat flagrant de mon ignorance à leur sujet.


J'étais dans une auberge de jeunesse de Bruxelles, entrain de jaser avec une dizaine d'autres voyageurs, dont quelques Quebs et une majorité d'Américains. Nous avions tous en commun d'avoir séjourné en Europe un bon bout de temps déjà…Je ne sais trop comment, la discussion s'est dirigée vers le sujet des Tziganes.

-Have you seen those fucking gypsies all over the place?
- Hmmm j'sais pas, y ont l'air de quoi?

On me parle alors de gens mal habillés slash un peu dégueux, avec plein de bijoux kitch, des ch'veux sales pis des ongles bruns, qui quêtent de l'argent avec leurs bébés qu'ils vous lancent au visage afin de vous surprendre et s'enfuient avec votre argent.

Hein? Des fucking gypsies? Tu me niaises-tu? Tu veux-tu dire que t'as vu des diseuses de bonnes aventures troquer leurs descendants pour un ipod?

À voir le consensus, je me suis dit que j'étais surprise d'être la seule à ne pas avoir vu une version du band des Gypsy King pour les pauvres entrain de commettre des crimes du 19ième siècle sur le vieux continent.


J'allais ouvrir les yeux lors de mes prochains déplacements.

Dès que je voyais du monde particulièrement crotté, je me demandais: c'tu un gypsy?

Hmm, y a trop l'air Indien en asile politique. J'pense que non. Absence de bijoux de Madame Minou. Fausse alerte.

Finalement, j'pense que j'en ai vu des centaines de gypsies, mais y en a jamais un seul qui fittait parfaitement dans le stéréotype du vrai de vrai cliché. J'veux dire, yo, moi j'attendais de voir le fucking Violon Rouge apparaître en plein milieu d'un train, quelque chose. Bin non toé. C'était juste du monde semi-louche normal de qui se méfier en tant que touriste, rien de plus.

Comme quoi un mythe est une réalité complètement disloquée du vrai, finalement. C'est pas que cette dernière phrase ne veut rien dire, mais disons que je ne m'attends pas à ce que tous la catchent du premier coup.

Dans le fond, ces gens-là, ils m'ont intriguée. Mais ce n'était certainement pas parce que j'avais été marquée par eux. Ils sont passés inaperçus sous mon oeil de lynx. Ce qui m'a tatoué dans l'esprit un souvenir surréel de ce peuple quasi-imaginaire, quoi que bien concret, c'est la légende qu'en ont fait les autres.

Je me demande d'ailleurs s'ils avaient réellement fait l'attrapé du bébé à la volée, comme le disaient leurs histoires, ou si plutôt ils n'étaient pas entrain de me raconter cette légende transmise de voyageur en voyageur…originant éventuellement d'un fait divers mettant en vedette un de ces personnages insaisissables.

Parce que je dois l'avouer, moi aussi, j'ai failli finir par me faire croire que j'avais vu un tel geste venant des fameux fucking gypsies….

Mais heureusement, je me suis rappelée que je n'avais aucun souvenir de ça, autres que ces vagues bribes tirées de légendes urbaines fascinantes à demie oubliées entre deux Pêcheresse délicieuses.

samedi 9 avril 2011

Le réveil a sonné, mais quelle heure il est?




17 heures de sommeil, c'est long. Je sais, ce n'est pas 22, c'est donc not worth mentionning icitte. Mais bon, bof. 17 heures dans une dimension parallèle, ça reste impressionnant.

Ce qui allonge ce 17 heures de somnolence, ce sont des facteurs aggravants. Dormir 17h un lundi, ça passerait trop vite. Dormir un samedi au complet, ça a quelque chose de tabou, de honteux. Dormir 17 heures un samedi de printemps "pâquesque" ou il fait 16 dregrés, je me demande si c'est légal.

Quoi qu'il en soit, c'est ça que j'ai fait, aujourd'hui. Je me réveille donc un samedi soir, café en main, sur Facebook, avec le constat que tout le monde est entrain de faire quelque chose d'autre que ça. Je me sens soudainement plus unique qu'hier. Mais aussi plus perdue, avec ma chevelure du réveil qui se moque de moi dans le miroir, contrastant avec les mises en plis des filles de 19 ans qui sortiront au Loft ce soir.

Eh, ça existe-tu encore le Loft? Anywièse. Très peu nécessaire de mentionner qu'on s'en calice, évidemment.

Alors, on fait quoi pour se sentir en vie quand on a 28 ans et qu'on dort 17 heures de suite un samedi soir?

On fait des plans pour demain? Mais, au fait, quand commencera demain, exactement? Après 4 heures de réveil, ou plutôt après mon prochain réveil, qui se situera dans les prochaines 24 heures? Donc, je rephrase ma question: Demain, c'est quand est-ce que c'est donc?

Mis à part boire des cafés lattés jusqu'à minuit, je vais probablement tomber dans des séries télé allant de poches à pas pire bonnes. Malheureusement, je suis présentement entrain de finir de me taper une série merdique, que j'apprécie bien, vu le fait que j'ai vue toute les émissions que je considère comme bonnes.

Voir des détectives quétaines résoudre des crimes avec un écrivain culcul, dans le fond, c'est plus trippant que ça en a l'air. Mais ça, ça s'explique peut-être par le fait que j'ai dormi 17 heures un jour de beau temps.

En voyant cette série télé pénible que j'aime bien aimer d'une manière non-respectueuse, donc, ça me rappelle ma passion pour les crimes fictifs. Vous ne pouvez pas vous imaginer la Sherlock qui sommeille en moi, même lorsque je suis occupée à dormir et donc que je ne suis pas supposée être au courant.

J'ai eu un flash, hier avant de dormir 17 heures de suite, en finissant de regarder un épisode de Castle, la télé-série de marde que j'affectionne ces temps-ci.

Pis la vérité, c'est que malgré le fait que mon cerveau et un énergumène indomptable de procrastination sauvage chronique, bin j'ai comme un flash qu'au lieu de regarder une série un peu fif, je devrais probablement commencer à songer à écrire ma propre histoire de détectives paumés.

La question est toujours la même: par ou (j'ai jamais compris ou sont les accents graves pour les "u" sur ce clavier pis j'ai pas le goût d'en copier coller un sur google) commencer?

La réponse, elle, est de plus en plus évidente. Il faut commencer ou (fucking accent) on est.

Et moi, j'en suis là.

Fak je vous le dis.

Pis toé, ouessé que t'en es, dans ta journée presque finie?


vendredi 8 avril 2011

La seule chose dont je vais me souvenir demain matin en pensant à l'affaire Cantat...



… Ce sera la voix sensuelle de Paul Houde, qui suite à la conférence de presse du TNM, à résumé les faits en commençant une phrase par: "Cantat, quant à lui".


C'est beau les mots, quand c'est encanné sous vide dans une mémoire.


jeudi 7 avril 2011

Le bon vieux temps surveille ses arrières à l'avenant


J'étais entrain de jaser avec le siècle 22, lorsqu'il a commencé à me raconter ses intentions de vote aux élections 2011.

C'est non sans grande surprise que j'ai appris que le futur comptait voter pour le Bon Vieux Parti.


Et ça ne me surprend pas de voir que les années 2100 s'allient avec cette philosophie politique nouvelle de l'ancien temps, puisque personne n'est mieux armé pour combattre le présent que le passé et le futur qui travaillent en ne faisant qu'un afin de faire reculer le Canada d'au moins 3 ou 4 siècles.

"Les Conservateurs veulent faire régresser le Canada 50 ans en arrière, c'est insuffisant ! Nous proposons de le faire reculer de 350 ans."

Il est vrai de dire que les Conservateurs nous font perdre notre temps avec leur léger retour en arrière d'une cinquantaine d'année sur la ligne du temps. C'est nettement en-dessous de notre réelle capacité de gagner une perspective de recul sur notre situation présente.

Votez en grand nombre afin d'unifier la préhistoire à la posthistoire sur le continuum espace-temps.


dimanche 3 avril 2011

Kabanasükh'


C'est toujours un peu troublant d'aller à la cabane à sucre.

La clientèle de Lanaudière, le personnel (alias la famille étendue au complet du propriétaire de la cabane), la musique country qui se confond à la musique dance via le haut-parleur qui est planté dans le stationnement, les parkings en garnottes et le petit vent frette qui nous souffle dans le dos, de l'humidité ambiante grasse comme une oreille de christ à l'odeur de jambon qui nous enveloppe, les meubles en bois inconfortables, les petits pots louches de cornichons marinés, les ketchup aux fruits faits avec des légumes, la table trop pleine, le jaune omelette sur fond de brun bacon, les broderies sur les murs qui illustrent des tête de chevaux, les toilettes qui sentent le 18ième siècle, les tours de calèche sur 100 mètres carrés, la tire dans les cheveux, l'espoir qu'aucun ados ne soit venu pisser dans les chalumeaux, et le regard insistant dans notre direction du pot de bines posé sur la nappe à carreau.

Je vous épargne les horloges qui n'ont pas de batterie et les trophées de chasse en plastique. Mais surtout, la soupe au pois.

C'est vraiment le fun, quoi. Un buffet chinois à l'ancienne.

En étant à la cabane à sucre, c'est l'occasion parfaite de se faire rappeler des choses de notre enfance dont on avait jamais été au courant, comme la fois que ton père sortait de la douche quand tu avais 4 ans, que tu es rentrée dans la salle de bain en allant poker du doigt son pénis d'un air décidé, et t'écriant: C'EST QUOI ÇA, PAPA?


vendredi 1 avril 2011

Why they do that?

Le coiffeur du Prince Akeem de Zamunda


Afin de terminer la semaine sur une bonne note, ainsi que dans le but d'assécher toutes sources de liquéfaction qui pourraient servir d'habitat pour un poisson d'avril, voici ma version préférée de la très 2009 pub de Sham Wow.