Il y a longtemps (plusieurs siècles) que je voulais m'adresser à vous. Ou devrais-je dire à TOI, puisque malgré votre multitude, vous formez clairement un tout, quoi que vous formez aussi un rien.
Notre relation est toutchée. On s'aime: moi comme fille qui te juge et toi comme une enfilade de stéréotypes qui me prend vraiment pour un public en carton. Mais aussi on se déteste, mais ça c'est la faute du TV Hebdo qui vend tes punchs prévisibles une semaine à l'avance, alors qu'en regardant l'épisode, en général en-dessous de 12 minutes on peut déjà prévoir la fin de l'épisode suivant. Tu m'haïs de te deviner, pis moi j't'aime parce que t'es tellement kitch, pis aussi un peu exactement parce que tu m'haïs. It's complicated.
Colombo a parfois honte de sa relève qui ne porte pas l'imperméable.
Merci à toi, téléséries policières au pluriel, de recycler les thèmes de la cheerleader et du footballeur juste pour trouver une excuse pour mettre un costume funky sur un squelette, de l'étrangitude de phénomènes criminels de source extra-terrestre--incluant des enlèvements pendant que les agents des forces de l'ordre conduisent leur char dans un champs électromagnétique et que la radio crépite puis boum plus rien!, du stalker de vedettes (que c'est bien sûr pas lui qui a commis le meurtre et qui va même aider les flics à trouver le vrai vilain), du complot intra-terrestre au sein des autorités, de la dualité d'une équipe de justiciers composée de partenaires diamétralement opposés qui nient leur flirting constant depuis 4 saisons consécutives malgré les tensions dans l'auto-patrouille à chaque fois que le sujet de leurs amours est sur la table. (Y a pas de table dans une auto-patrouille)
Quand tu réussies vraiment à me surprendre à la dernière seconde, ô toi genre littéraire télévisuel, ben t'es un pas pire antagoniste fictif à avoir pour passer ces temps-libres.
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