Aucune énigme n'est à l'épreuve du siècle 22, sauf peut-être le secret de la Caramilk

J'en suis arrivée à une conclusion en ce qui concerne le mystère de la disparition progressive des abeilles au fil des dernières années. Une conclusion qui, dois-je le répéter, est venue avant même que quelqu'un sous cette perruque ne pense à faire une introduction. La logique est le plus grand des phénomènes extraterrestres.

Donc, j'ai tout compris. Les colonies d'abeilles fondent à vue d'oeil, emportant avec elles de dégoutantes résultantes de mastications pourries, aussi appelées el miel.

C'est que, vous voyez, les abeilles ouvrières évoluent, elles aussi, sur la ligne espacée du temps. Il ne fallait qu'une seule de ses travailleuses ne finisse par tomber sur un vieux livre sur la Révolution Française dans une poubelle puante d'une entrée de garage de Terrebonne pour que la nouvelle se répande, comme quoi il fallait apprendre à lire afin de traduire la Pierre de Rosette dégoulinante de vieux Cheese Whiz que la petite abeille de banlieue avait bien sûr mémorisée afin de partager sa trouvaille avec le reste de sa race.

Une fois que tout cela fut accompli, les abeilles ont vécus des siècles en accéléré, et une semaine plus tard, la Reine avait la tête coupée et les ouvrières étaient fièrement syndiquées.

On connait la suite de l'histoire. FIN

En passant, j'aimerais mentionner que j'ai lu cet article de La Presse nommé :

Moins de chasseurs à cause des mères monoparentales, dit le sénateur Boisvenu.

Je vote pour une peine plus sévère contre les chevreuils, sans possibilités de libération conditionnelle.