lundi 22 mars 2010

Pour voir la vie en prose, il ne faut pas avoir besoin de grand chose




Mais c'est simplement que je suppose que la survie de la cabane à sucre au siècle XXI tient à la fidélité d'une clientèle très riche en faune et en flore, poétiquement particulièrement éloquente à contempler en meutes, lorsque nous sommes camouflés dans la cape d'invisibilité aux motifs de chemises à carreaux que porte notre propre clan au travers des foules tapant du pied sur l'air de 'I Like to Move It'.

Mais le meilleur truc pour avoir des surprises lors de ces traditionnels pèlerinages forestiers annuels, c'est de se greffer un sens de l'observation réservé à percevoir les détails subtils qui construisent les paysages excentriques du monde rural, via ces commerces thématiques particuliers aux villages sur la route pour se rendre au fameux shack.

Pancartes "Ou passerez-vous l'éternité", une figurine plastique grandeur nature d'Elvis sur le toit d'un commerce non-identifié, des motels qui annoncent qu'ils ont des jeux de darts et de l'internet...

Quand se promener dans les bois devient comme de reculer dans le temps, mais pas tous au même rythme.

Ce qui me vient en tête?

Donnez de l'impossible, et je vous en ferai une exquise omelette all-you-can-eat.

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