jeudi 26 janvier 2012

Wake up and smell the Marcel Leboeuf.

Voici  un vieux texte du Protégez-Vous datant de 2009 qui semble toujours tenir, à moins qu'une noisette ne s'oppose à ce pseudo-fait. (S'il s'agit du cas, qu'elle parle maintenant ou se taise (à) jamais.) J'tombions là-dessus à matin, et l'émerveillement s'est emparé de ce bloye.

On y trouve cette citation (dite par le collier lui-même) plutôt intrigante:


«Tous les clients et les Amérindiens auxquels nous avons parlé nous ont confirmé leur efficacité».



 Euh. Les Amérindiens en achètent-ils s'ils ne sont pas "clients"? Ou ils gossent les leurs eux-mêmes? C'est pas clair.  J'dis ça de mêgne.

Petit BamBou en feu: les occasions de captures d'écran que la vie met sur notre chemin

Heeeeey!
C'est-tu le même gars, ça?
J'ai l'impression de l'avoir spotté trop souvent sur le web environnant mon destin, ces temps-ci. 
Ça doit être un signe...

Prototype A (saison automne - hiver):





Prototype B (saison printemps-été):

mercredi 25 janvier 2012

Hommage au passage obligé des premiers emplois

Mon premier emploi quand j'ai eu 17 ans était chez Tim Hortons. Dès la première semaine, après avoir rencontré mon équipe et ma clientèle, j'ai commencé à faire jouer dans ma tête How to disappear completely de Radiohead. "I'm not here, this isn't happening. "

J'étais quand même bien contente que quelqu'un me donne ma première chance, cela dit. Disons que la source de ma déception était probablement que j'avais seulement trop souvent regardé les annonces à la télé du resto avec Minou pis Pitou, et trop peu observé la profonde dynamique sociale sur le terrain de ce lieu de transit remplis d'habitués.



VERSUS


C'est pas que les autres filles (et oui, il y a autant de gars qui y travaillent que d'étudiants gars dans mes cours d'histoire de l'art durant cette session-là au Cégep) n'étaient pas fines…

C'est plus qu'elles étaient vraiment connes pis hypocrites, avec le recul de l'âge. 

Le soir de mon premier shift, la "fille" pognée avec la nouvelle à former m'a dit de rester une heure supplémentaire après la fin de mon quart de travail, pour finir l'astronomique pile de vaisselles qui n'avait pas été lavée, puisqu'il n'y avait pas assez de personnel, afin qu'elle finisse son shift à temps, dans une heure. (Parce que le bol en pain, il se sert quand même dans une assiette, tsé.) On a refusé de me payer cette heure-là, après tout c'était ma faute si j'étais la nouvelle en formation qui ralentit tout.

J'ai pris ça comme une initiation, typique des cliques de  lutins. Après que j'ai voulu démissionner, j'ai senti un certain "respect": celui que les gens qui ont besoin de se servir de nous nous démontrent d'habitude. Je n'ai plus eu à rester une minute de plus après le quart de travail,  soulagée d'enlever mon filet, ma calotte,  et mon costume bourgogne qui imitait le look du Colonel Sanders par sa cravate papillon complètement inutile, voire dangereuse, pour l'orgueil du moins.



 Cette expérience sordide à temps partiel s'est terminé après 2 mois de gaffes de ma part, telle que de vouloir prendre la vadrouille et frapper le gros bac de savon au-dessus du "bunker à mop" et ainsi recevoir le tout sur ma tête et en me rentrant le manche de ladite mop dans l'oeil, recevant une tempête de neige de poudre à laver dans la gueule, genre! (Dramatisation légère de cet épisode réellement Vaudeville, puisque j'en garde un souvenir flou quoi que modérément hilarant aussi.)

On n'était vraiment pas fait pour être ensembles, tous les deux, finalement. C'était un peu de ma faute si j'étais pas une bonne préposée aux beignes. J'ai beau avoir essayé de faire de mon mieux pour changer le café aux 20 minutes et d'être aussi élégante que la préposée dans le cd-rom informatif de la formation pré-formation en construisant la boite de timbits à partir d'un morceau de carton, j'étais juste trop 22ième siècle pour toi, Tim. Toi trop 20ième. L'an 2000 s'en venait rapidement. C'était juste pas un bon timing pour nous deux, j'pense.

Bin (quand j'écris "ben" ça sonne comme un petit nom pour "Benoit", pis c'est juste mêlant) j'ai appris une chose de c't'expérience du yiâble comico-dramatique qu'est le passage obligé vers les soi-disant "emplois étudiants":

Le monde qui se brûle les doigts après des centaines de toats au beurre avec moitié beurre de peanut crunchie d'un bord moitié beurre de peanut lisse de l'autre, avec un quart de confiture orange pis un tier de confiture aux fraises, et ce,  chaque jour de leur vie….bin ils seraient d'excellents espions, car ils ne doivent plus avoir d'empruntes digitales sur les mains.

Depuis ce temps-là, je leur laisse du tip sur le comptoir à côté de la caisse. Même si c'est contre les règles internes dudit restaurant que de mettre un vrai pot à tips, malgré que ça pourrait justifier l'idée de payer un salaire à pourboires aux employés.

mardi 24 janvier 2012

La pub ironique

J'étais en train de regarder les nouvelles photos en bobettes de Coeur de Pirate su'l web, quand j'ai vu cette publicité qui m'a fait longuement réfléchir...



Moi mon nom d'artiste si j'étais dans l'industrie du nu serait sans doute Jambes de bobettes. Je trouve ça catchy, et badass.

lundi 23 janvier 2012

Veuillez acheminer cette plainte au bon endroit, et ce, à ma place

Oyez, oyez.

Ils devraient mettre moins de patates dans les chips aux légumes.

Car ça, c'est un chip aux convolvulacées, bon.



Merci de leur dire.

vendredi 20 janvier 2012

L'aéroport du prochain siècle

Oh que non, je n'ai pas fini de vous faire chier avec mon voyage.

MOUUUUUUUUUUUUUUUUHA-HA-HA.

Cela dit, je pense que le but de ce billet est noble et juste. Le but étant bien sûr de rire de Dorval.

Quand on a connu Mirabel, on s'ennuie des fenêtres. Quand on a connu ailleurs, on s'ennuie, tout court.

San Francisco offre de merveilleuses expositions entre les murs de son aérogare. Quand j'y étais pour un transit, j'ai admiré en marchant sur les tapis roulants mon talent de spectatrice mobile, mais aussi l'intrigante et impressionnante expo sur l'histoire de la télévision qui meublait l'espace de long en large. (Surtout en long).

À Philadelphie, j'ai été témoin du musée pour enfants "Please Touch": l'antéchrist des gardiens musées par son titre.



À Phoenix, j'ai vu des affaires aussi, mais je ne saurais dire c'était quoi, autre que des cactus.

Pis t'arrives à Montréal. Ce que tu à quoi tu as le plus hâte?

Les toilettes.

De biens belles toilettes relativement modernes à 4 places. Des fois même, on est contemporains et on offre aussi un dispositif en papier à mettre autour de la bol pour ne pas toucher les fesses des fesses qui étaient là avant (mais pas dans toutes les toilettes).

Ça pis des murs.

À voir comment j'ai jugé dans ma vie des villes par leurs aéroports sans ne jamais les avoir visité, j'ai un malin plaisir à imaginer la réaction des gens qui ne passent par là que le temps d'une escale. En fait, je n'ose même pas me mettre dans la peau des pauvres gens qui doivent passer une nuit dans un des hôtels sur le bord de l'autoroute dans ce coin là qui croient maintenant connaître le Québec.

Je pense que la seule solution serait d'offrir à YUL son propre festival indépendant.

Qu'en pensez-vous?

jeudi 19 janvier 2012

La "CHARLIE CHARLIE Let's go to Candy Mountain" en moi

J'ai filmé plein de vidéos lors de mon voyage récent, et j'ai pris conscience de l'intensité de mon sentiment de "ONNNNNNNNNNNNNNN" envers les animaux.

C'est vraiment insupportable mon affaire!

J'adore donc ça.


Imaginez ma réaction magique lorsque je vois une splendide et scintillante perruque sur les tablettes d'un salon de poses d'ongles de Montréal-Nord. Il faudra probablement éventuellement  la filmer aussi par auto-dérision.

PS: Je recherche un gérant pour faire la tournée de bars et vendre mes t-shirts "ONNNNNNNN".

mercredi 18 janvier 2012

C'est pas un triangle en tissu, c'est une tuque-perruque.

J'aimerais juste déclarer fièrement que j'ai porté un Snuggie en public dans un aéroport pour bien terminer l'année 2011. Pis qu'une vieille cowgirl louche m'a traitée de KKK dans la même semaine à l'auberge de jeunesse, quand on lui a dit de faire moins de bruit à 6 a.m.




SO MEANT TO BE!!!

Pis toi, à part de tsa, as-tu reçu une belle pirruque à Noël?

samedi 14 janvier 2012

Sa tuque est une perruque, et son chien est une chèvre (Ajout)

J'ai découvert un phénomène rare lors de mon séjour à l'étranger, puisqu'il est le milieu parfait entre le 13ième et le 22ième siècle. (Vaut toujours mieux avoir les dangereux 13ième et  22ième siècles de son bord plutôt que contre soi…)

Je vous présente la chèvre de compagnie de Maui. Ainsi que mes sentiments gagas  fleurs-bleues à son égard.



Au moins, on est certain que ça ne vient pas d'une usine à chiots.

AJOUT d'une idée qui passait par là:
 Peut-être que j'ai pogné la grippe bergère, l'autre jour.

vendredi 13 janvier 2012

Le juste milieu

Me revoilà! Je vous avais abandonné sauvagement pour une destination détestable si on est un de ceux qui n'y vont pas.

Après une piqure d'insecte mystérieux mais très méchant, un cave qui s'est acheté un billet d'avion en fraudant ma Visa (grand champion international de stratèges de voler en volant, vraiment),  un 24 heures de record Guinness de nausées chaotiques dans le confort d'une auberge de jeunesse  la journée de mon retour (quand je pense à ça, je chante sur l'air d'"Il a gagné ses épaulettes" "elle a vomi ses gallons de 7up")... voilà que mes bagages (contenant mon manteau d'hiver, bien sûr) ont été perdus en route aux U.S. of A. lors d'une escale de ce très long vol de retour doppé aux Gravols puissance 22.

Eh bien vous savez quoi?

Je pense que dans la vie, notre taux de chance est proportionnel au ratio de notre malchance. C'est le yin yang des choses qui l'oblige.

Je suis une fille extrêmement chanceuse, bref.

vendredi 6 janvier 2012

Comment ai-je manqué ça tout ce temps là?



J'ai la même voix quand je dis le mot pééééérruque.

On s'en reparle bientôt.