samedi 27 février 2010

Balayer sa perruque contre la famine mondiale locale


On vient de se retaper deux extraits de conférences de presse, à l'instant, sur la bienheureuse toile wwweb à largeur mondiale.

-Celle de Kevin Parent.

(Zzzzzzz quoi que "ha ha ha" dans un sens malaisant)

-Celle de notre Johnné aux pieds d'argent.

On a choisi de juste signaler celle de Johnny Weir.

Comment ne pas aimer ce gars?
Je vous le demande d'un air menaçant:

Si tu ne parles pas l'anglais tu te sentiras comme un Taïwanais au Kosovo en regardant ceci sois en averti.

Définitivement, c'est lui, LE meilleur vidéoclip de l'Histoire des vidéoclips


Je me ravise sur ce sujet précédemment énoncé.

C'est lui, ze meilleur clip de tous les temps:

Et c'est sans nul doute ce chanteur qui est le plus beau
des moustachus de l'Histoire de l'évolution du poil
de face!


Je me raviserai à nouveau, beaucoup, souvent,
d'ici 100 ans...

...Et ça commence maintenant, avec un look rétro sur pellicule.

vendredi 26 février 2010

L'affaire Kevin Parent : un complot colonialiste?














Ça fait quelques jours qu'on flotte dans les nimbes nébuleuses de la réflexion floue, dans lesquels nous avons décidé de loger notre quartier général, suite à l'énigmatique conférence de presse donnée par Kevin Parent cette semaine.

De toute évidence, notre premier réflexe en apprenant la nouvelle a été de dire: "Pauvre ti-gars ! Yé tellement fin, pis bel homme en plus de ça."

Puis on écoute un extrait du point de presse pour plus de détails... on se tanne d'écouter...on s'en va faire autre chose....

Le sentiment gossant du doute s'installe en profondeur. Ça ne passe pas.

Nécessité de réécouter.

Eh bien oui, c'est bien ça. Plus de doute possible. Kevin a effectivement dit qu'il se croyait victime d'une éternelle guerre linguistique dans Goddamn Labaume City, puisque ses agresseurs n'étaient non pas que des morons: ils étaient aussi des anglophones de parlure.

Jusque là, ça va. La vieille Capitale, les méchants anglais, et Kevin dans un bar. Rien d'anormal.

Puis, non sans nostalgie, il nous revient à l'esprit une citation obscure de ce chanteur datée des années 90, du temps qu'il était populaire et qu'il accordait des entrevues sur du papier glacé.

Kevin Parent se décrivait alors comme d'origine plutôt anglophone, d'un père anglophone, qui a beaucoup grandi en anglophone, mais qui chante ce qu'il chante comme il le chante.

Je suis confuse.

Est-il finalement un anglophone assimilé en francophone qui se fait venger par le souvenir ô combien fantômesque de ses ancêtres saxons?

Est-il un espion anglophone d'Amérique francophone maritime musicale?

Était-il, ce jour-là, un Montréalais d'origine Gaspésienne en visite à Québec ou un Gaspésien d'adoption Montréalaise en direction de Vancouver?

Ou est-il simplement un gars un peu ordinaire qui aura eu la malchance de croiser des individus X Y ou Z qui l'ont pris pour leur ennemi juré, via une erreur sur la personne, genre?

(AJOUT) Ou voire même, était-il un gars qui a été reconnu par des gens qui n'apprécient pas son vedettariat provincial...des genres d'agresseurs...bilingues?

Une seule chose est certaine. Difficile de mériter une conférence de presse pour annoncer un conflit xénophobe tempo-géographique spécifique, quand on ne porte même pas plainte à la police dans les heures qui suivent les évènements, et qu'on ne se pointe pas à l'hôpital pour un nez cassé et un décrissage généralisé de sa personne.

Pourquoi alors faire appel aux journalistes? Quelle était sa question pour eux?

Faudra que tu m'expliques ça un jour, Seigneur.

jeudi 25 février 2010

Quel artiste francophone devrait chanter aux Olympiques?

Sachant que le 21ième siècle en entier a vécu un terrible séisme identitaire, ce matin, en apprenant via les manchettes l'exclusion d'Annie Villeneuve aux Olympiques, j'ai cru bon de nous relever les manches afin de combler ce vide au plus vite, avec des théories, peut-être un jour crédibles.


Cela laisse donc la place à notre imagination afin de dénicher d'autres figures statuesques de la vie culturelle de che-nous dans le but de combler cette chance de performance manquée pour la jeune pouliche (dans le sens de féminin de poulain) sur laquelle le Québec a misé via des frais téléphoniques à quelque part en l'an 2000 quelque.

(Une idole dont nous devons tous à présent faire le deuil historique.)

Voici quelques uns des exemples évidents qui se présentent à nous en tant qu'options de remplacement:

- Le gars saoul qui joue de la musique en tapant sur des caisses de laits avec une pioche en bois dans le métro.

- Johanne Blouin et les reprises de ses plus beaux jingles passés sous silence.

- Sa concurrente, la fille des pubs de yogourt qui ne trouve jamais sa source.

- L'équipe du lipdub de l'UQAM pour qu'ils lipdubbent live.

- Le reste de la famille Dion excluant Céline: ça commence à faire longtemps.

- Une conférence de Marcel Leboeuf.

Ai-je oublié quelqu'un d'important?

NB: Peut-être n'est-il pas trop tard pour "le rêve Olympique" d'Annie V et qu'elle pourra s'infiltrer dans une carrière d'athlète d'ici la fin de semaine.

lundi 22 février 2010

Pour en finir avec la magie sur glace


Johnny Weir est finalement mon choix de candidat #1 dans la ronde préliminaire au grand titre de "La Myriam Bédard de 2010". ( Résultats officiels de ce concours à venir dans le futur relatif.)

"Pourquoi est-il, à ce jour, ta Myriam Bédard 2010", vous dites-vous?

Il n'aura pas été médaillé doublement...mais j'aurai vu son poster électronique en masse depuis sa performance à Vancouver, à un point tel que je ne peux plus me défaire de ce cher Johnné. Il existait au sein du monde du patinage depuis longtemps, mais n'avait pas encore fait de remous dans notre Belle Province, reine de l'affirmation de soi à l'International.

Mes impressions sur l'arrivée d'un homme en corset aux Olympiques

Logique. Logique, logique, logique. Voire même, évolutif. Pas dans le sens qu'on s'en sortira mieux en tant qu'Humanité suite à ce scandale de féminité. Mais pas non plus dans le sens que cette dite-Humanité va dégénérer davantage avec l'exposition outrageous de cet athlète très divertissant.

Oui, il est fort probable que les homosexuels soient attirés par le patinage artistique plutôt que vers le hockey, quoi que....( Est-ce seulement mieux caché et plus tabou encore? Autre débat.)

Conclusion sur cette plausibilité d'un réseau de patineurs à vastes orientations sexuelles

Soyons bref:

J'm'en calice que tu trouves que le patinage artistique est un sport de tapettes, Madame, Monsieur.

Autrement dit:

J'm'en tabarnaque de ta peur des gays virulente O toi, préhistoire anonyme! T'es une osti d'eau de Cologne pour mongoles pas de pif qui demeurent toujours en 1973 en rêvant d'un jour, se mériter un vrai parfum digne de ce nom. Du moins face aux yeux subjectifs du 22ième siècle, c'est de même, parce que tu t'outres pour ça.

(Pis j'm'en criss quel criss si t'aimes pas ça, les filles qui sacrent. )
...
10-4 langage folklorique: fin de la mission mercenaire verbale--Roger, out.--
*Silence radio* Beeeeeeep.
...

Bon.
Cela étant dit clairement, voilà ce que je constate du patinage artistique contemporain: les filles sont souvent habillées comme des prostituées du Nouveau-Mexique.

Qu'un gars veuille les égaler, n'est pour moi, qu'une composante du principe d'égalité du port du froufrou inutile chez l'Humain.

C'est complètement légitime pour un gars pas de seins de ce mettre un décolleté en bas de nylon couleur beige peau qui descend en bas du nombril. Pourquoi? Parce que c'est ridicule pour tous, sans exception. Go Johnny, go!

Et puisque le patinage artistique est basé sur le bling bling, tant qu'à moi, on vient de reconnaître un grand artiste du bling bling: le Madonna masculin de la lame affilée. Si les patineurs (qu'ils prétendent ou non être des "vrais hommes") ne sont pas capables d'atteindre la grâce de ce weird Weir, alors tant pis pour eux, ce sont des patineurs pas aussi "artistiques" (?!) que ce dernier, qui est d'ailleurs un excellent patineur, techniquement parlant.

Il me semble que le patinage soit seulement une des suites logiques du mouvement d'affirmation sexuelle qui s'affiche plus ouvertement avec le supposé recul historique que nous gagnerions à conserver à l'esprit. Ça passe par la famille, ça passe par la littérature, les films, la culture pop: ça passe aussi par les Olympiques. Avec le temps, le débat s'arrêtera-t-il avec la rencontre de ce sport? Laissez-moi en douter fortement.

J'aime particulièrement Johnny Weir, parce qu'il brasse des scandales de bonnes moeurs, et le patinage est un des sports préférés des gens aux bonnes moeurs qui aiment voir défiler de jolies ballerines et leurs soldats casse-noisettes.

Je t'aime JOHNNY car tu es complètement too much

Si vous avez peur de lui, et bien moi j'ai peur de votre cerveau bien ergonomique.

S'il y a un athlète de qui je me méfierais plus que de Weir pour le bon goût, c'est bien quelqu'un qui se cache et joue les hétéros. Est-ce que c'est ça qu'on veut? Assimiler les weirdos vers une guérison selon nos critères: bref que Weir se cache sous une virile moustache de trucker, et de finir par me faire proposer une demande de mariage hypocrite de sa part afin de soutenir son masque de standardisation ? Eh....Pas sûr que c'est possible de retourner à ce point en arrière socialement, qu'on le veuille ou non, 1950 c'est derrière.

Il est clair que ce gars aime s'exhiber le sex appeal: probablement que de briser les tabous est un rêve qui lui est venu à l'esprit bien avant sa performance de la semaine dernière. Vous ne l'aviez pas encore remarqué? Ah... Aimez-vous vraiment ça, le patinage, anyway?

Suis-je supposée croire que les patineuses, elles, n'ont pas à s'exhiber comme des Lady Gaga à leurs tours? N'est-ce pas chez elles, un solide leitmotiv de guidounage futile qui perdure depuis des décennies?

Il est vrai que, comme on le sait, les filles, ce sont toutes des sales putes! Il ne faudrait donc pas enlever ce privilège exclusif aux femmes modernes de se la jouer slutty dans leurs costumes de paillettes et leurs peintures-à-numéros, en version faces à colorier.

Mais qu'un homme ose se la jouer aguichante, ça, c'est fucking, mais bien goddamn fucking DÉGUEULASSE!

Note à propos de (l'extrêmement pertinent sociologue) Dany Turcotte qui a voulu prendre ses distances face au phénomène hier soir

Ce que je trouve trash-moumoune, moi, ce n'est pas l'orientation sexuelle des gens.

C'est plutôt la manière (comme la tienne, tiens, tiens!) de vouloir se faire aimer du public en se la jouant homme-sandwich de la normalité conservatrice: "Moi j'suis fif, fak SVP les très fifs, arrêtez donc de nous faire honte, car moi j'aime ça m'habiller en chemise de comptable avec une tite laine brune par-dessus et j'ai très peur de me faire bannir par mes amis estivaux de La Petite Séduction, qui sont déjà assez fiers d'eux-mêmes comme ça de m'adresser la parole sans préjugés, et sans lavage de main."
(Je paraphrase largement.)

Tsé que d'être normal à outrance, et ce, seulement pour l'affirmation de sa normalité, ça devient louche à la longue...

Phonie par-ci, phonie par-là.

Es-tu certain de t'être remis de ta sortie du placard télé, Dany? Je ne te sens pas complètement à l'aise, pourtant, car tes uniques sources de jokes, quand ce n'est pas tes running-gags sur la voix de Guy A, sont en rapport à ton orientation...

Comment on dit...reviens-en? Parce que nous, on s'en fout. Rien de moins, rien de plus.

Donc, acceptons tous la Différence, en autant qu'elle soit pareille à celle de notre sympathique ex -Groupe Sanguin mon'oncle-esquement gay. Yé !

N.B.: Pour continuer à propos de TLMEP sur une note (presque) sans rapport:

Quel moment de grande télévision, hier soir, quand Joël Legendre a affirmé qu'il ne pourrait jamais prendre le volant de l'animation d'un tel show un peu méchant, car il préfère tenir un rôle de complaisance. Hahahahahah...Hahaha...Ha!!!!!

On regarde-tu vraiment le même show dans le grand vide du dimanche soir? Ah oui c'est vrai, tu ne regardes pas la télé : ça parait!

***
À quand Louise Cousineau comme Fou du Roi?

***

En guise de conclusion: Les gens normaux, je vous crois juste pas.

samedi 20 février 2010

Pour en finir avec 1997 sans repasser par 1996



Y en aura-t-il un jour un autre comme toi, 1997? C'était la question qu'on pouvait se poser en primeur, en 1997.

La réponse ne viendra que beaucoup plus tard, à la date exacte du 20 février 2010, lors de l'ouverture du match de la série Québec-Montréal.

Lorsque Marco Calliari est apparu dans la peau d'Éric Lapointe, on a su que le clonage est un phénomène inévitable dans le milieu de la musique ...ahem..."rock".

Seul le teint pâlotte de Calliari aura su nous mettre sur la piste du doute concernant ce subtil stratège d'échange d'identités, car le reste était vraiment Éric au top-notch de sa forme.


Si ce n'est pas du journalisme-citoyen, ça, bin je sais juste pas c'est quoi, du journalisme-citoyen!


Je vous laisse frémir sur cette seule citation de 1997 qui en vaut encore la peine:


"Mes yeux pétillent à l'idée que tu cesses de chanter Thriller mais je n'ai pas encore développé le langage nécessaire pour te le communiquer efficacement, Papa."

vendredi 19 février 2010

Pour en finir avec 1995


Appelez Mirador au P.C. pour qu'ils fassent de quoi en rétroaction, c't'affaire ! Récupération et intervention de crise immédiate requise, cette UNE est un vrai complot.

Bon, une autre bonne chose de faite à peine trop tard pour les générations passées.

De rien, 20ième siècle, tu me revaudras ça en temps et lieu, puisque je saurai où te trouver au moment opportun dans ce jardin de composte que tu tiens comme lieu de débauche mais aussi comme adresse de résidence secondaire selon les documents remis au FISC.

jeudi 18 février 2010

Pour en finir avec 1994



Pour en finir avec l'année 1994, il faut inévitablement en finir avec le mythe de Lillehammer: Myriam Bédard.

Certains y percevront une preuve d'acharnement. Personnellement, j'y vois l'accomplissement d'un deuil.

Ce n'est pas la déroute de la machinerie de la championne, ni sa carrière d'espionne contre Via Rail, ni ses intérêts nouveaux pour les artistes fraudeurs, qui m'intéressent.

Non.
C'est son poster "gratuit", offert en center-fold du 7 Jours, à quelque part sur le calendrier de cette année Olympique de 94, qui me gosse.

J'avais probablement un problème d'identité nationale flagrant pour justifier cette décision, mais j'avais tellement été impressionnée par la grandiose championne, que la jeune ado en moi avait faite de la place sur son mur de chambre pour y mettre plus de gommette bleue encore, sous l'effigie de la double-médaillée canadienne.

Combien de temps cette affiche est-elle restée? Quelques mois, probablement. Peut-être même... plusieurs.

Tabarnaque.

J'ai probablement passé plus de temps dans ma vie à dormir en foetus sous le regard protecteur de cette tireuse élite que j'en ai passé à rire d'elle depuis le début des années 2000.

C'était presqu'aussi naïf que la fois que j'ai commencé à collectionner les illustration murales des Backstreet Boys, dès 1996. Calice d'épaisse qui demeure dans un ancien continuum espace-temps....tu vois bien que Brian "B-Rock" n'est pas vierge, n'est pas au courant de ton existence, et n'est pas tout à fait un poster vivant. Bin Myriam, c'est la même affaire. Mais avec 2 ans d'anachronisme, pis asexuée.

Je ne vous dis pas à quel point j'en veux, à ce jour, profondément aux BSB de m'avoir leurré de la sorte durant mes précieuses années de dizaine.

Imaginez alors Myriam et son impact sur le souvenir répugnant de la décoration de mon mur. C'est latent, mais c'est là.

Il ne me reste plus qu'à organiser un voyage dans le temps afin de m'avertir dans les années 90 des effets dévastateurs de la fabrication de modèles via l'héritage technique laissée par Gutenberg. Certains diront que c'est impossible: mais n'est-ce pas là l'objectif Olympien en soi?

Autrement, comment suis-je supposée, maintenant que comme vous, je suis devenue cynique et que j'ai atteint l'âge de plusieurs athlètes (ou que je suis carrément leur aînée)...comment faire donc pour m'émouvoir comme un enfant, devant ces Myriam Bédard à retardement qui se trouvent présentement disponibles dans le bassin d'athlètes Olympiques, servant d'extension d'auréole figurative à Alexandre Bilodeau sur la photo de groupe de Team Canada?

Ye ne sais pas.

Quel magazine, cette fois-ci, trouvera l'image parfaite avec laquelle décevoir la prochaine décennie?

Ye ne sais pas.

Comment ne pas savoir que les meilleurs athlètes Olympiques sont les armes les plus manipulables que la terre ait donné aux gourous, une fois que la piste victorieuse a été franchie ?

Ye le sais, mais ye te le dis pas.

Une chance que Clara Hughes a un beau sourire, sinon il n'y aurait juste plus d'espoir pour la naïveté des mortels.


mardi 16 février 2010

Parce que vous raffolez de découvrir mon opinion sur l'Olympe des Rocheuses




J'ai hésité avant de m'autoriser mentalement à avoir le goût de vous parler de mon opinion très hautement crédible sur les Jeux de Vancouver et leurs multiples controverses. Je n'avais pas envie de faire de la redite, de la part du 22ième siècle, c'est vachement mal venu. On se risque pareil, parce qu'on pense que ce sera, au pire, de la redite valide.

J'ai regardé, avec pas d'enthousiasme a priori, la cérémonie d'ouverture. J'ai quand même réussi à avoir tellement d'intérêt pour ce programme sur V, que j'ai manqué mon tête-à-tête viscéral habituel avec le TJ de 22h... Douleur. Mais c'est pour dire le sens du devoir qui m'interpellait, en tant que tuque-perruque canadienne, de regarder de A à Z ce (long) spectacle afin de bien pouvoir le juger dans toute son ampleur.

Malheureusement, malgré mes efforts surhumains, j'ai manqué le spectacle de Garou et Annie Villeneuve...Un calice de gros morceau à critiquer, il faut l'avouer sans fausse pudeur. Honte à moi, et à mes attributs accessoires pour tête.

Mais on a vu le reste. (J'aime passer du Je au On au Nous car ça rend l'expérience narrative plus altruiste.)

En voici le résumé:

-Les spectateurs dans le stade recevaient un Snuggie chacun, gratis en échange du coût du billet.

-Monsieur l'époux de la Gouverneure Générale du Canada devait, au plus profond de son âme, se sentir plus en déni que d'habitude devant les évidences culturelles mises de l'avant pour exclure la présence québécoise, autre que via une nano performance de Garou et autres confettis enneigées faites de pelures de patates. (On retient notre cynisme, ici).


- Il fait bon de voir que le Canada valorise et soutient le peuple et la culture Amérindienne. Une culture en plein essor. Ça me fait oublier les enfants qui courent derrière les trucks de bières quand la livraison arrive dans leur réserve. Ça me fait oublier tellement de choses! De quessé donc que j'avais en tête avant de voir ça? J'men souviens pas. Mon cerveau danse sur lui-même.

- Il est utile au Canada de s'attribuer l'imaginaire traditionnel (Amerindian-style) d'une patrie de ressources naturelles abondantes. C'était presqu'aussi touchant que si on nous avait annoncé que tous les éléments, incluant le 5ième et Bruce W. en bonus, trouvaient leur berceau originel sur notre belle terre, d'un océan à l'autre. Un peu comme si, d'une manière aussi farfelue qu'improbable que subliminale, on essayait de bullshiter la surface de la terre via écrans plasma HD, comme quoi au Canada on respecte l'environnement: Team Canada en est le fucking 5ième élément.

-Le français est une (LA) langue Olympique. Le Canada est un pays bilingue. Je suis une perruque bilingue, therefore je constate que mon oreille multi-linguistique a été mal représentée. Je ressens aussi un malaise particulier avec le bashing pas très francophile qui s'en suit, qui alimentera immédiatement le bashing pas très anglophile. Well played, solitudes, well played.

-Plein de phénomènes fascinants, tels que la science qui soutient le processus de fonte de la glace, et l'absence d'activité au Parlement Canadien pour cause de Conservateurs occupés à transformer le pain sur la planche en chargements de neige un peu chaude, Jesus-style.

- Le numéro de violon-violoneux: pas pire pour renouveler les éternels clichés folkloriques d'une manière jeune et urbaine, et bref meilleure vendeuse. Quoi que l'ensemble, représentatif d'un des peuples fondateurs, est surtout représentatif de mes souvenirs de voyages en territoires Celtiques, ainsi que de la récente promo médias de River Dance à travers le monde. Quand même, plus groovant que l'illustration de la formation du continent... C'est donc le... ZE gros point fort de cette soirée télé sans le TéléJournal.

Conclusion: de mettre en spectacle l'esprit Olympique par des fonctionnaires pourrait être la meilleure façon de tuer ce soi-disant type d'esprit. Voire même, de révéler le simple mais bien réel manque d'esprit des environs. Indéniable manque.

....J'm'ennuie d'Myriam l'ultime championne de 94. Et vous?


samedi 13 février 2010

jeudi 11 février 2010

Nostalgie d'un autre siècle

J'ai fucking rien à ajouter.

La fièvre de l'Olympiade


Par ici, on a vraiment hâte au début officiel des Jeux Olympiques, afin de repartir le Parlement canadien le plus vite possible avant le début des séries éliminatoires de hockey.

Aussi... on a vraiment envie de connaitre le ou la championne de la prochaine décennie...
Qui sait, du prochain siècle!

Cha a l'air bon chachalecha


mardi 9 février 2010

Cuisiner sur une planche à Ouija

Avant le crystal meth, les écoliers des années 80-90 aimaient bien se changer les idées en jouant au Jeu du dictionnaire, durant les travaux de "recherche" en équipes.

Vous vous en souvenez? Pour une raison qui préfère demeurée anonyme, de nommer quelqu'un et de dire qu'il est *pointe au hasard un mot* un "tabernacle", ou encore un "printemps", ou peut-être bien simplement un "inconvénient", était à l'époque un évènement extraordinaire, voire mystique.

En l'honneur de ce jeu intellectuel complètement éco-énergétique, j'ai décidé de vous faire une recette-collage qui suit le même procédé rigoureux de création: le doigté à l'aveuglette.

Instructions détaillées

Recette de gâteau très difficile à préparer
(titre inspiré des recettes publiées dans le Journal Métro)

Ingrédients:
-un fond de volaille
-des aliments dépanneurs
-du sel, poivre
-un filet de xérès
-sauce aux peanuts
-chaleur
-froideur
-$
-un peu de temps
-un roux


Cuire le roux, puis ajouter graduellement le fond de volaille.

Faites provision de ces aliments dépanneurs pour les jours où vous serez plus pressé.

Retirer du feu et assaisonner de sel, de poivre et d'un filet de xérès.

*Si vous voulez procéder plus rapidement, Thaï Kitchen fait une très bonne sauce aux arachides: vous pouvez la trouver dans les épiceries fines et les magasins d'aliments naturels, mais c'est un peu cher!

Couvrir et réfrigérer jusqu'au moment de monter le gâteau.

Ou cuire au four ordinaire, environ 1h à 180 degré Celcius.


jeudi 4 février 2010

Voteriez-vous pour cette rondelle d'oignon? (Ajout)


Un groupe excessivement important pour l'Histoire du pays a pris naissance sur Facebook:


Vous ne le saviez peut-être pas, mais le Premier Ministre Harper a bel et bien des fans sur le web. Et oui, l'internet est arrivé à la plage bitumineuse aussi. C'est ce qui expliquerait en partie ce phénomène des plus farfelus.

Il est facultatif, mais quand même agréable, de vous urger de vous impliquer dans le monde politique "du gros bon sens," et de joindre ce groupe à votre tour au plus criss.

Aussi à suivre sur Twitter (cet outil prodigieux qui ne donne pas sa place en matière facultativité), afin de voir la progression groupie-esque de cette solution virale nécessaire.

AJOUT: La réponse au questionnement soulevé est OUI, la rondelle d'oignon peut, semble-t-il, se faire plus d'alliés en 24h que le P.M. durant son règne.

Le look calcium (Ajout de réconfort)



Wow! La valeureuse coloc nous apprenait cet après-midi l'existence de cette nouvelle stratégie publicitaire du dénommé "Lait", qui consiste à habiller les abribus en tite-laine pour l'hiver. Brilliant!

Excepté qu'ils ont trouvé le mauvais accessoire, puisque tout le monde sait que la meilleure source de "réconfort" hivernal urbain n'est non pas la tuque, mais bien la perruque.

Que faut-il de plus pour saisir et humer dans son ampleur l'essence de bien-être qui aromatise les poils synthétiques, mais aussi naturels, de la perruque?

Comme le disaient les Mayas: It's as easy as it's gonna get.


Ajout de Mon'oncle Freud: "Bel exemple de (ré)confort phallique."

Je ne sais pas si Clotaire Rapaille aurait fait mieux...
La vraie question est la suivante: vous, faites-vous partie de la tribu de la perruque?

mardi 2 février 2010

J'ai rien contre le gars...

Mais quelqu'un pourrait-il me rediriger vers la sainteté exacte qu'il faut implorer afin d'y déverser nos prières d'espoir, pour mettre fin à l'imposition visuelle des Clins d'oeil de Stéphane Laporte sur le portail de Cyberpresse, via intervention divine?


Photo sans aucun lien avec le sujet de ce billet

Est-ce que Monsieur Desmarais est assez haut placé dans la hierarchie des Francs-Maçons pour intervenir d'une manière céleste, et d'ainsi secourir les pauvres Terriens qui doivent se taper un oeil au beurre noir, par accident dans leur champs de vision html ?

Une réponse, telle que la fin de cette nano-usine à bulles d'humour, accessible uniquement aux cerveaux manufacturés sous un numéro de modèle de série datant de l'avant-guerre**, serait grandement appréciée.

**(et donc, des cerveaux probablement supérieurs aux nombreux modèles de la nouvelle espèce, plus contemporains, comme chez les frigidaires.)

lundi 1 février 2010

Problème de tuque...notre solution va de soi.

Parce que la tuque comme accessoire est parfois un deuil à faire.

Ça jase de tuque sur Mauvais Oeil...et c'est vraiment très interpellant par ici, dans les quartiers généraux de la tête tiède.
Un phénomène inquiétant...

Quand hier et demain se trompent de chaises

Avez-vous vu les Black Eyed Peas performer aux Grammy Awards, hier?

Magnifiques...

Avez-vous surtout remarqué comment un dude du groupe, sur scène, termine le numéro spectaculaire par un slogan des plus improbables: "Welcome to the future"?

En route vers le sous-sol du futur.

Maintenant, soyons pragmatiques. Afin d'être complètement juste et honnête, il lui aurait plutôt fallu dire, "rebienvenue à l'été 2009", mais en anglais.

Comme quoi il faut savoir différencier l'arrière de l'avant par rapport à notre position sur X et Y, et ce, en tous temps.

Je vous laisse y réfléchir en tapant du pied:
Bienvenue hier soir.